Philadelphie et le VHC : une prise en charge prometteuse

Selon une étude réalisée aux États-Unis, la moitié seulement des personnes vivant avec le virus de l’hépatite C connaissent leur état. Ce n’est pas tout, à peine 9 % seront guéries ou obtiendront une réponse virologique soutenue.

Au Canada, l’Agence de la santé publique estime que 44 % des personnes atteintes du VHC ignorent tout de leur situation. Qui plus est, une faible proportion des porteurs du virus sera traitée et guérie.

Or, la tendance pourrait être inversée. Dans un quartier défavorisé de Philadelphie, un programme communautaire baptisé Do One Thing propose le dépistage de l’infection chez les personnes à risque, son diagnostic, l’arrimage aux soins et un counseling approprié.

Dès l’obtention d’un résultat réactif au test de dépistage rapide, un intervenant du programme communautaire s’empresse de communiquer avec la personne concernée assurant ainsi une prise en charge précoce. Il l’aidera à obtenir, au besoin, une assurance médicaments, des fournisseurs de soins primaires et des références pour la consultation d’un spécialiste.

Ce même intervenant va assurer l’observance et le maintien des soins en offrant à la personne porteuse du VHC des billets d’autobus, en lui rappelant ses rendez-vous médicaux, en l’accompagnant à ces rencontres et en effectuant des visites à son domicile.

L’évaluation de ce programme communautaire montre que la prise en charge globale favorise le dépistage, le diagnostic, l’arrimage aux soins et permet d’afficher un taux de traitement fort prometteur.

Rédigé par
Rebecca Gauthier
Date de publication : 15 avril 2015