Mesures d’adaptation populationnelles liées aux tempêtes et précipitations extrêmes

Les mesures répertoriées dans cette page peuvent s’appliquer à une région, à une ville et aux habitants d’un quartier ou d’un édifice. Diverses organisations peuvent les mettre en place dont les autorités de santé publique, les établissements de santé et les municipalités.

Sécurité civile

En cas de tempêtes et de précipitations extrêmes, la préparation du réseau de la santé et des service sociaux est déjà prévue dans le plan national de sécurité civile, plus précisément au sein de la mission santé. Elle se décline aussi à l’échelle régionale dans le plan régional de sécurité civile.

Bâtiments

Les institutions publiques sont responsables de la mise à niveau de leurs infrastructures, particulièrement de leurs toits. Elles doivent se conformer aux normes du bâtiment du Canada ou du Québec, afin de diminuer la vulnérabilité des occupants et occupantes aux intempéries.

• La grande majorité des vents forts, dont les tornades de force F2 ou moins, endommagent le plus souvent les toits, leur ossature et les assemblages entre le toit et les murs porteurs.

L’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC) propose plusieurs guides aux municipalités, aux assureurs et aux entreprises pour accroître la résistance des bâtiments et la résilience des habitants aux vents violents et aux précipitations extrêmes.

Aménagement du territoire

La disposition des bâtiments peut bloquer ou intensifier les vents. Des bâtiments très hauts redirigent les vents vers le sol et les accélèrent. Des édifices très près les uns des autres et une trame bâtie compacte peuvent créer des tunnels de vent ou, au contraire, en diminuer la vitesse tout dépendamment de sa direction. L’ajout d’arbres peut aussi réduire la vitesse des vents et les risques associés. Toutefois, les chablis près de lignes électriques peuvent provoquer des pannes électriques, d’où l’importance de bien localiser et y entretenir la végétation. La forme urbaine et la disposition des bâtiments affectent également le déplacement de l’eau et ainsi les risques associés aux précipitations extrêmes (p. ex. refoulement d’égouts, pollution de l’eau). Consultez notre page Verdissement.

Gestion des eaux pluviales

Les superficies imperméables comme l’asphalte, la topographie, la situation des bassins de rétention, la présence de milieux humides et la qualité des égouts et des aqueducs modifient les conséquences associées aux précipitations extrêmes (p. ex. inondations urbaines, pollution de l’eau). La méthode de puisement et de filtration de l’eau (p. ex. puits privé) affecte aussi la qualité de l’eau pendant les évènements de pluies extrêmes. Consultez notre page Gestion des eaux pluviales.

Interventions psychosociales

À la suite d’une tempête ou de précipitations extrêmes, des premiers soins psychologiques, des interventions en milieu scolaire ou professionnel auraient également le potentiel de favoriser la santé psychosociale des personnes touchées. Il en va de même pour la promotion du sentiment d’appartenance et la restauration d’éléments esthétiques et culturels significatifs dans les milieux sinistrés.

Mobilité durable

Pour réduire les risques de chutes et d’accidents associés aux précipitations extrêmes et au verglas, la réfection, le déneigement, de même que le déglaçage des infrastructures routières et piétonnières sont à prioriser. Une offre appropriée de transport en commun et adapté (p. ex. abribus, horaire fréquent) et la promotion d’infrastructures universellement accessibles représentent aussi des mesures d’intérêt. Ces actions apportent de nombreux autres bénéfices, dont celui de conserver l’accès aux services essentiels pour des personnes de différentes capacités. Prioriser les endroits avec des populations à mobilité réduite ou avec des besoins particuliers peut améliorer les effets de ces interventions.