Le prescripteur n’aura généralement pas à assurer un suivi clinique du partenaire qui a reçu une ordonnance dans le cadre du TAP. En effet, le TAP peut être envisagé, lorsqu’il est estimé que le partenaire ne consultera pas.
Après avoir pris connaissance des informations fournies dans la carte de notification, ou à la suite de l’intervention du pharmacien, il est possible que le partenaire décide de consulter un médecin ou une infirmière. Il pourra alors :
- Obtenir un rendez-vous auprès de son médecin de famille ou d’une infirmière;
- Communiquer avec Info-Santé pour savoir où consulter pour une évaluation, un dépistage et un traitement.
Il peut arriver que le partenaire préfère consulter le professionnel de santé qui a signé l’ordonnance. L’article 32 du code de déontologie des médecins stipule que : « Le médecin qui a examiné, investigué ou traité un patient est responsable d'assurer le suivi médical requis par l'état du patient, à la suite de son intervention, à moins de s'être assuré qu'un autre médecin, un autre professionnel ou une autre personne habilitée puisse le faire à sa place ». Il est en de même pour l’infirmière qui doit se référer à son code de déontologie à l’article 44.1.
Si la condition du partenaire demande une évaluation clinique et que le partenaire désire consulter le prescripteur, ce dernier devrait accepter de voir le partenaire en consultation ou s’assurer qu’un autre médecin ou un autre professionnel habilité puisse le faire à sa place.
Par ailleurs, comme pour toute autre ordonnance qu’il signe, le prescripteur peut être contacté au besoin par le pharmacien qui reçoit l’ordonnance. Il doit lui répondre à la lumière des informations dont il dispose.