Données de SRAS-CoV-2 dans les eaux usées au Québec

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Mise à jour du  , 11 h.

L’information présentée sur cette page est obtenue par un suivi hebdomadaire des analyses de SRAS-CoV-2 dans les eaux usées municipales. Cet outil est complémentaire aux autres données disponibles pour suivre l’évolution de la COVID-19. En effet, il permet de suivre l’évolution de la circulation du virus dans la population desservie par une station d’épuration, en incluant les personnes asymptomatiques ou qui n’ont pas été testées.

Les valeurs observées dans ces graphiques devraient être interprétées avec précaution, en considérant, pour une même station, l’évolution sur quelques semaines plutôt que sur une base quotidienne.

En tout temps, les données peuvent être ajustées rétrospectivement à la suite d’améliorations dans les techniques de collecte, d’analyse et de saisie, de validations ou de mises à jour de l’information. Les données de cette page sont mises à jour chaque mercredi.

Les données des villes ayant participées au programme en 2022-2023 mais ayant cessé l'échantillonnage sont archivées.

Pour plus de détails, voir les Précisions méthodologiques.

Quantité de SRAS-CoV-2 dans les eaux usées selon le lieu d'échantillonnage

Il est déconseillé de comparer les valeurs de différentes villes entres elles. En effet, plusieurs facteurs comme la présence d’industries ou le type de système d’égouts peuvent influencer la quantité de SRAS-CoV-2 détectée.

 

Le protocole de collecte des échantillons et d’analyses de laboratoire utilisé a été développé par l’équipe universitaire de CentrEau-COVID en s’inspirant de ceux de nombreux laboratoires au Canada et à l'international, incluant l’Université McGill, Polytechnique Montréal et l'Université Laval. Les échantillons composites de 24h d’eaux usées sont prélevés par le personnel des stations d’épuration des villes concernées. L’optimisation du protocole de laboratoire et les analyses sont réalisées au Laboratoire de santé publique du Québec (affilié à l’INSPQ) et par les équipes du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

  • La quantité de SRAS-CoV-2 dans les eaux usées est obtenue en multipliant la concentration, soit le nombre de copies de gènes du virus mesurées par millilitre d’eaux usées, par le débit moyen quotidien dans le réseau d’eaux usées (m3 par jour). Les quantités de SRAS-CoV-2 journalières sont ensuite divisées par la population desservie par chaque station (données fournies par le MELCCFP). Les charges virales par habitants ainsi obtenues sont ensuite multipliées par 100 000 pour être rapportées sur une base de 100 000 personnes.
  • Le débit dans le réseau des eaux usées influence la concentration de SRAS-CoV-2 s'y retrouvant, en diluant et en lessivant le virus et les particules auxquelles ce dernier est attaché. Les valeurs présentées sur la page sont normalisées pour le débit ce qui permet de considérer l'effet de la fonte des neiges, des précipitations et de l'infiltration du réseau par l'eau contenue dans le sol, qui peut varier d’une station à une autre.
  • Le signal agrégé (regroupement de tous les signaux) représente la somme de la charge virale de chaque station, divisée par la somme de la population desservie par chaque station (rapportée par 100 000 personnes).
  • La charge virale d’une même station peut varier beaucoup d’une journée à l’autre; l'utilisation d'une moyenne géométrique mobile centrée sur sept jours (excluant les données manquantes) permet de réduire ces fluctuations. Les valeurs quotidiennes sont également disponibles mais désactivées par défaut.
  • La moyenne géométrique, comparativement à une moyenne arithmétique, a l’avantage d’être moins sensible aux valeurs extrêmes, ce qui donne un meilleur aperçu de l’évolution des charges virales.
  • * Le 1 juillet 2023, la fréquence d’échantillonnage a été réduite de 7 à 3 jours par semaine pour Québec et Montréal, ce qui peut se répercuter dans la moyenne mobile par une plus grande sensibilité aux données journalières extrêmes.
  • Pour une même station, la comparaison de l’ampleur des charges virales d’une vague à l’autre est limitée en raison de la proportion variable des différents variants préoccupants et des changements dans le statut d’immunité de la population.
  • À l’hiver 2023, l’analyse des échantillons a changé de laboratoire. Ce changement peut avoir un impact sur les niveaux mesurés. Le changement s’est fait le 12 mars 2023 pour Québec et le 20 mars 2023 pour Montréal.
  • Le signal agrégé (archivé) représente la somme de la charge virale de chaque station, divisée par la somme de la population desservie par chaque station (rapportée par 100 000 personnes).

Sources des données

Voir aussi