Qualité de l'eau et santé

3 février 2022

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec de 2017 à 2018

Ce bilan vise la diffusion des statistiques relatives aux éclosions de maladies d’origine hydrique pour la période 2017-2018, mais présente également des données sommaires pour la période 2005 à 2018, afin de brosser un portrait rétrospectif. Pour la période 2017-2018, 27 éclosions d’origine hydrique ont été recensées au Québec, soit 9 de plus que pour la période 2015-2016. Ces éclosions ont impliqué 534 personnes, dont une majorité est reliée à une seule éclosion de nature infectieuse (Campylobacter et E. coli pathogène) survenue dans une municipalité rurale en 2018. La majorité des éclosions rapportées sont de nature infectieuse. Il faut noter que le nombre d’éclosions de légionellose est plus élevé pendant ces deux dernières années, comparativement à la période 2005-2016. Par ailleurs, pour la période 2017-2018, une proportion importante des éclosions est observée en lien avec les eaux récréatives. Ces dernières sont davantage associées à de…

27 octobre 2021

Bilan des impacts des vagues de chaleur extrême sur la mortalité au Québec à l’été 2020 dans un contexte de COVID-19

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Ce bilan présente une estimation de l’impact des vagues de chaleur extrême sur les décès pour la saison estivale 2020 au Québec. Cette analyse porte sur 16 vagues de chaleur extrême repérées, réparties dans 8 régions sociosanitaires, l’Outaouais comptant le plus de vagues de chaleur, soit 5. En excluant les décès attribuables à la COVID-19, la comparaison des données démontre des excès de décès potentiellement attribuables à la chaleur importants, allant de 16 % à 42 % pour 3 de ces vagues : 2 à Montréal et 1 à Laval.

Au total, 149 décès en excès sont attribuables aux vagues de chaleur. Il faut souligner que pour 13 des 16 vagues de chaleur repérées, aucun excès de décès significatif n’a été documenté. Bien que cette situation puisse en partie s’expliquer par une faible puissance statistique, ce constat peut aussi s’expliquer par l’importance et l’efficacité des mesures de protection déployées par les directions d…

24 mars 2021

Évaluation du Plan d’action pour réduire la consommation de boissons sucrées et promouvoir l’eau – Volet 1

Ce rapport présente les résultats du volet 1 de l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action pour réduire la consommation des boissons sucrées et promouvoir l’eau (PABSE). En raison de la pandémie de la COVID-19, les résultats du volet 2 feront l’objet d’une publication séparée.

Le PABSE était accompagné d’un plan de mise en œuvre des actions de santé publique sur les boissons sucrées et l’eau (PMOBSE) qui comprenait neuf actions. Pour l’évaluation de la mise en œuvre du PABSE, deux actions du PMOBSE ont été retenues. Au total, 36 entrevues ont été réalisées avec 45 participants dans trois régions sociosanitaires du Québec (Côte-Nord; Lanaudière et Montréal). Les entrevues étaient avec des responsables du PABSE au sein des directions de santé publique (DSPublique) et leurs représentants territoriaux, des professionnels des milieux scolaires, municipaux et des services de garde éducatifs à l’enfance (SGÉE).

Le PABSE est généralement bien accepté par les participa…

10 septembre 2019

Valeur guide sanitaire pour le manganèse dans l’eau potable

Actuellement, aucune norme relative au manganèse ne figure dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable du Québec. Le présent avis fait suite à une demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) en lien avec la présence de manganèse dans l’eau potable. Après une révision de la littérature scientifique et la consultation d’experts, le Groupe scientifique sur l’eau de l’Institut national de santé publique du Québec propose une valeur guide sanitaire (VGS) de 60 µ/L à prendre en compte lors de l’établissement d’une concentration maximale de manganèse dans l’eau potable au Québec. Cette VGS se base sur la protection des personnes vulnérables, en particulier les nourrissons alimentés par du lait de préparation commerciale reconstitué avec de l’eau du robinet.

Groupe scientifique sur l'eau
16 avril 2019

La qualité des eaux récréatives au Québec et les stratégies de prévention des risques à la santé

Les activités récréatives aquatiques comportent de nombreux bienfaits pour la santé de la population. Dans un contexte de changements climatiques, la baignade s’avère une mesure de rafraîchissement accessible pour mieux s’adapter aux vagues de chaleur extrême. Elle représente également une activité physique populaire chez les Québécois de 15 ans et plus, contribuant ainsi à l’adoption et au maintien de saines habitudes de vie. Pour profiter pleinement de ses nombreux bienfaits, il est impératif que la population puisse pratiquer ces activités aquatiques de façon sécuritaire et de manière à minimiser les risques potentiels pour la santé.

L’INSPQ a dressé un premier portrait de la situation sur les risques à la santé associés aux contaminants chimiques et microbiologiques pouvant se retrouver dans l’eau des installations récréatives aquatiques en milieux naturel et artificiel au Québec. Il propose dans ce présent rapport des recommandations pou…

16 avril 2019

La qualité des eaux récréatives au Québec et les risques à la santé

Les activités récréatives aquatiques comportent de nombreux bienfaits pour la santé de la population. Dans un contexte de changements climatiques, la baignade s’avère une mesure de rafraîchissement accessible pour mieux s’adapter aux vagues de chaleur extrême. Elle représente également une activité physique populaire chez les Québécois de 15 ans et plus, contribuant ainsi à l’adoption et au maintien de saines habitudes de vie. Pour profiter pleinement de ses nombreux bienfaits, il est impératif que la population puisse pratiquer ces activités aquatiques de façon sécuritaire et de manière à minimiser les risques potentiels pour la santé.

Ce rapport de l’INSPQ dresse un premier portrait de la situation sur les risques à la santé associés à la pratique d’activités récréatives aquatiques en milieux naturel et artificiel au Québec. Il aborde notamment la présence de contaminants microbiologiques et chimiques dans les eaux récréatives, ainsi que dans l’air intérieur des bassins co…

12 avril 2018

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec de 2015 à 2016

Pour la période 2015-2016, 17 éclosions de maladies d’origine hydrique ont été déclarées au Québec. Elles étaient réparties dans 8 régions sociosanitaires. Dix (10) de ces éclosions étaient de nature infectieuse, tandis que les 7 autres étaient de nature chimique. Neuf (9) éclosions étaient associées à l’eau récréative, et 8 à l’eau de consommation. Les puits individuels ou autres systèmes d’approvisionnement individuel étaient le plus souvent mis en cause lors d’éclosions impliquant de l’eau de consommation, tandis que les piscines et pataugeoires étaient le plus souvent associées aux éclosions survenues en eau récréative. Bien que le nombre d’éclosions rapportées soit probablement sous-estimé, la surveillance des éclosions d’origine hydrique demeure un incontournable. Des suggestions visant l’amélioration de cette surveillance sont présentées.

Mise en contexte

Les éclosions de maladies d’origine hydrique ne sont pas très fréquentes, m…

9 mars 2016

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec : 2013-2014

Les éclosions de maladies d’origine hydrique ne sont pas très fréquentes au Québec. Respectivement, 5 et 13 éclosions ont été recensées en 2013 et 2014. Ces fréquences varient d’une année à l’autre, mais aucune tendance ne peut être dégagée depuis 2005. Les éclosions sont majoritairement de nature infectieuse, et le plus souvent associées à un usage récréatif de l’eau. Au total, 144 personnes ont été impliquées dans une éclosion d’origine hydrique en 2013 et 2014, ce qui correspond à un nombre moyen de 8 personnes par éclosion. Cependant, une seule éclosion, dans un spa, a affecté 45 personnes en 2014. Les données de 2005 à 2014 indiquent que les éclosions dans un spa sont fréquentes. Ainsi, une campagne de sensibilisation pour l’entretien des spas publics pourrait être envisagée.

18 janvier 2016

Avis scientifique sur le tritium dans l’eau potable

La rédaction de cet avis s’inscrit dans une démarche de concertation entre le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) dans le cadre de la révision du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP) qui a eu lieu en 2009. C’est dans ce contexte que le MSSS a adressé, au Groupe scientifique sur l’eau (GSE) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), une demande d’évaluation de risque concernant la présence de tritium dans l’eau potable.

Le tritium est un isotope radioactif naturel de l’hydrogène, mais sa présence dans l’environnement est surtout attribuable à des sources qui résultent de l’activité humaine. Comme tous les éléments radioactifs, le tritium est considéré par les organisations sanitaires internationales comme un agent cancérigène.

Selon le Règlement sur la qualité de l’eau potable, la concentration maximale…

Groupe de travail sur le tritium dans l’eau potable
7 janvier 2015

Fiches synthèses sur l'eau potable et la santé humaine

L'adoption du Règlement sur la qualité de l'eau potable en juin 2001 par le gouvernement du Québec a engendré des changements importants dans la gestion de l'eau potable. À la suite de l'adoption de ce règlement et dans le cadre de ses activités de soutien aux directions de santé publique, le Groupe scientifique sur l'eau (GSE) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a réalisé un ensemble de fiches synthèses sur les principaux paramètres du règlement ainsi que sur certaines conduites à tenir en cas de problème de qualité de l'eau.

Ces fiches présentent notamment les effets possibles sur la santé associés à une exposition…

Groupe scientifique sur l'eau