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Oui, c’est possible, mais il n’est pas possible de prédire quelles personnes pourraient guérir spontanément : l’absence ou la disparition de symptômes ne signifie aucunement que la personne est « guérie ». Par conséquent, le/la professionnel.le de la santé mettra plutôt l’accent sur la persistance de l’infection, les complications possibles et les risques de transmission si l’infection n’est pas traitée, et ce, même en l’absence de symptômes.

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Les sécrétions anales (ou mucus anal) comptent parmi les liquides organiques dans lesquels on peut retrouver le VIH. Les selles peuvent contenir des sécrétions anales, mais ne sont pas considérées comme une substance pouvant transmettre le VIH, tout comme les larmes, la salive, l’urine, les sécrétions nasales et la sueur.

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Non. L’adoption d’une règle de soins par un établissement est optionnelle. Toutefois, il s’agit de l’outil privilégié pour encadrer et assurer la qualité des activités de soins infirmiers de même que la sécurité de la clientèle. En 2005, l’OIIQ a publié des orientations sur l’utilisation judicieuse de la règle de soins infirmiers.

Le personnel infirmier qui pratique dans un établissement de santé régi par la Loi sur les services de santé et de services sociaux (LSSS) est tenu de respecter les règles de soins infirmiers qui y sont en vigueur.

Le volet périnatalité du Guide des bonnes pratiques en prévention clinique comporte deux mesures complémentaires retenues par le directeur national de santé publique en lien avec la prévention de la conjonctivite néonatale : la chimioprophylaxie oculaire pour le nouveau-né et la prévention des ITSS durant la grossesse.

Il est recommandé d’offrir systématiquement une chimioprophylaxie à base d’onguent d’érythromycine à tous les nouveau-nés, afin de prévenir la conjonctivite néonatale causée par une infection à Neisseria gonorrhoeae. Cet onguent antibiotique permet aussi de prévenir l'infection à Chlamydia trachomatis, bien que moins efficace.

Afin de prévenir l’ensemble des complications associées aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) pendant la grossesse, il est également recommandé :

  • d’offrir, de façon systématique, le dépistage des ITSS à toutes les personnes enceintes dans le cadre du bilan prénatal et de le répéter pendant la grossesse en présence de facteurs de risque, conformément aux recommandations du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang,
  • d’administrer le traitement approprié aux personnes infectées, de s’assurer de l’efficacité du traitement et de réaliser une intervention préventive auprès de leurs partenaires sexuels.

La position ministérielle reflète la norme de pratique à appliquer au Québec.

Les recommandations qui s’appliquent au Québec sont présentées sur le Site du MSSS à l’adresse suivante : www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/zika/.

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Les partenaires à joindre sont ceux et celles qui ont eu un contact sexuel avec la personne atteinte (partenaire le plus récent et partenaires réguliers), sans égard à la présence ou non de symptômes.

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L’intervention devrait inclure :

  • un prélèvement pour la recherche de M. genitalium;
  • un traitement visant M. genitalium en présence de résultats d'analyses microbiologiques qui révèlent la présence de M. genitalium;
  • une évaluation clinique comprenant l’identification des facteurs de risque pour d’autres ITSS;
  • un dépistage des autres ITSS selon les facteurs de risque décelés; consulter l’outil ITSS à rechercher selon les facteurs de risque décelés.

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