Mortalité

Surmortalité et mortalité par COVID-19 au Québec en 2020

 
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Faits saillants

  • La pandémie de la COVID-19 a des impacts directs et indirects sur la population québécoise. Ce rapport analyse la mortalité de toutes causes, incluant les décès liés à la COVID-19 et ceux qui pourraient découler indirectement de la pandémie.
  • La surmortalité (ou excès de mortalité) a été définie comme le nombre de décès de toutes causes qui excède le nombre attendu estimé en se basant sur les 8 années précédentes. Le nombre attendu a été ajusté pour…

Rapport d’analyse des décès liés à la violence conjugale au Québec entre 2008-2018

Selon les données compilées dans le cadre de cette étude, 165 personnes sont décédées dans un contexte lié à la violence conjugale entre 2008 et 2018. La majorité des personnes décédées (82) étaient des victimes de violence conjugale ou des victimes collatérales (27), ces dernières étant pour la plupart des enfants mineurs de la victime de violence conjugale.

Les autres personnes décédées (56) étaient des auteurs de violence conjugale. La majorité des décès d’auteurs de violence conjugale sont attribuables à un suicide.

L’homicide de la victime de violence conjugale est le type de décès le plus fréquent, suivi de l’homicide-suicide (homicide de la victime conjugale et suicide de l’auteur).

Il se dégage de l’analyse des circonstances et des caractéristiques des situations de violence conjugale que :

  • la majorité des personnes qui décèdent dans un contexte de violence conjugale sont des femmes victimes et leurs enfants;
  • dans la quasi-tot…

L'espérance de vie comme mesure synthétique de taux de mortalité — Un indicateur à éviter pour les sous-populations avec une condition médicale chronique

L’espérance de vie, calculée à partir de la table de mortalité actuarielle, de populations générales s’interprètent comme la durée moyenne de vie restante du groupe d’individus qui partage les caractéristiques de temps, lieu et personne de la cohorte fictive implicite à la table de mortalité – sous le postulat que les risques de décès actuels perduraient jusqu’à leur extinction.

Généralement les EV-TMA de sous-populations « malades » ne sont que des chiffres abstraits sans correspondance valide avec la durée moyenne de survie d’aucun groupe réel, et ce, même sous le postulat que les risques de décès actuels perdureraient dans le futur.

Les EV-TMA de sous-populations « malades » ne peuvent être interprétées comme des EV-TMA de populations générales que dans de rares circonstances.

Il est ainsi préférable de s’en tenir à des mesures de fréquence standard pour décrire l’état de santé de sous-populations « malades ». Bien que moins i…

Multimorbidité : les enjeux liés à la surveillance populationnelle - Actes de conférence

Les maladies chroniques sont la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. La multimorbidité (cooccurrence d’au moins 2 maladies chroniques chez un même individu) toucherait environ 15 % des Canadiens âgés de 20 ans et plus et 30 % de 65 ans et plus. Le vieillissement de la population, combiné au progrès du traitement des maladies chroniques, contribue à l’augmentation de la multimorbidité. La multimorbidité est plus qu’une simple addition de conditions chroniques, elle est associée à une diminution de la qualité de vie, à une augmentation du risque de décès et d’hospitalisations, à une augmentation du nombre de consultations médicales et à une consommation plus élevée de médicaments. De plus, la multimorbidité complexifie la prise en charge des patients atteints et soulève de nombreux défis pour la prévention.

Présentement, aucune surveillance de la multimorbidité et du fardeau global des maladies chroniques n’est effectuée au niveau québé…

La prévalence de la multimorbidité au Québec : portrait pour l’année 2016-2017

La multimorbidité, soit la co-occurrence de plusieurs maladies chroniques chez un même individu, représente l’un des défis les plus importants de santé publique dans les pays industrialisés (Lancet, 2018). Le vieillissement de la population, combiné au progrès du traitement des maladies chroniques, contribue à l’augmentation de la multimorbidité. La multimorbidité est plus qu’une simple addition de conditions chroniques, elle est associée à une diminution de la qualité de vie, une augmentation de l’utilisation des services de santé (hospitalisations, consultations médicales, admissions à l’urgence) ainsi qu’à un excès de mortalité (Marengoni, 2011). De plus, la multimorbidité complexifie la prise en charge des patients atteints et soulève de nombreux défis pour la prévention.

Ce feuillet vise à dresser un portrait préliminaire de la multimorbidité au Québec. Spécifiquement, il a pour objectifs d’évaluer la prévalence de la multimorbidité (définie comme deux maladies chroniqu…

Décès attribuables à une intoxication par opioïde au Québec, 2000 à 2009 : mise à jour 2010-2012

La consommation de médicaments opioïdes a augmenté au Québec au cours des dernières années. Une hausse importante du nombre et du taux de décès attribuables à une intoxication par opioïde a également été rapportée pour la province entre 2000 et 2009, sur la base des données informatisées du Bureau du coroner en chef du Québec.

Afin de déterminer si cette hausse s'est poursuivie depuis 2009, une mise à jour de l'analyse a été réalisée, en y ajoutant les années 2010 à 2012 . Cette analyse porte sur la tendance du taux de mortalité attribuable à une intoxication par opioïde dans la population âgée de 20 ans et plus.

La hausse rapportée entre 2000 et 2009 du taux de décès attribuables à une intoxication par opioïde s'est poursuivie jusqu'en 2012.

Les individus âgés de 50 à 64 ans ont connu la plus forte hausse, tant chez les hommes que chez les femmes.

Québec et reste du Canada : une espérance de vie semblable qui cache des inégalités de mortalité

Ce fascicule présente les principaux résultats d'une étude utilisant la méthode d'Arriaga pour quantifier la contribution des groupes d'âge et des causes de décès à l'écart d'espérance de vie entre deux populations, dans ce cas le Québec et le reste du Canada.

Le Québec a une espérance de vie très proche de celle du reste du Canada. Cependant, en décomposant la différence d'espérance de vie selon la méthode d'Arriaga, on remarque que cette apparente similitude masque des disparités selon les groupes d'âge et les causes de décès.

Pistes d'amélioration possibles pour le Québec (par rapport au reste du Canada) :

  • Décès de tumeurs malignes du poumon, entre 45 ans et 85 ans chez les hommes, entre 45 ans et 65 ans chez les femmes;
  • Décès de la maladie d'Alzheimer chez les femmes âgées de 65 ans et plus;
  • Décès par suicides chez les hommes âgés de 30 ans à 44 ans.

La mortalité évitable des deux principales communautés linguistiques du Québec

Nous étudions ici la mortalité évitable pour les deux principales communautés linguistiques du Québec, francophone et anglophone, pour quatre périodes : 1990-1994, 1995-1999, 2000-2004 et 2005-2007. L'analyse est faite pour l'ensemble du Québec et pour trois territoires de résidence : la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, les autres régions métropolitaines de recensement regroupées (Gatineau, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay) et le reste du Québec soit hors des régions métropolitaines de recensement.

La mortalité évitable considère les décès survenus avant l'âge de 75 ans pour des causes identifiées comme évitables; elle est considérée comme un indicateur de la qualité des services de santé et des interventions de santé publique. Dans des conditions idéales, compte tenu de l'évolution des connaissances sur les causes des maladies et sur les moyens pour les traiter, on devrait constater une diminution du nombre de décès pour c…

Surveillance des troubles mentaux au Québec : prévalence, mortalité et profil d'utilisation des services

Bien que les enquêtes populationnelles basées sur des questionnaires standardisés sur les troubles mentaux renseignent sur leur prévalence, elles ne peuvent pas fournir, en temps opportun, de données propres à la surveillance des changements de leur prévalence ou celle de leurs complications. De plus, elles ne peuvent pas renseigner sur le lien entre l'offre et l'utilisation des services, ce qui permettrait de soutenir la planification de la prévention et l'organisation des services de santé mentale au niveau provincial, régional ou local.

Pour pallier cette difficulté, l'unité Surveillance des maladies chroniques et de leurs déterminants (USMCD) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a reçu le mandat de développer et de mettre en oeuvre un système de surveillance des troubles mentaux au Québec.

Ainsi, afin de renseigner sur la nature et l'ampleur des troubles mentaux au Québec, l'USMCD publie ce premier rapport de surveillance des troubles mentau…

Mémoire déposé à la Commission des transports et de l'environnement dans le cadre des consultations sur le projet de loi no 71, loi modifiant le Code de la sécurité routière et d'autres dispositions législatives

Malgré les améliorations récentes du bilan routier au Québec, les traumatismes routiers demeurent encore en 2010 un problème de santé publique prioritaire. En 2008, les routes faisaient près de 45 000 victimes dont 557 décès et plus de 2 300 blessées graves (SAAQ, 2009). Ce fléau affecte principalement la population jeune, ce qui se traduit par un nombre considérable d'années potentielles de vie perdues avant 65 ans (APVP), faisant de cette catégorie de traumatismes une des principales causes de mortalité prématurée. L'importance de ce problème et le fait qu'il existe des interventions démontrées efficaces pour les prévenir a fait en sorte que depuis plus de 20 ans, le réseau de la santé publique du Québec s'est mobilisé pour susciter et soutenir la mise en oeuvre d'interventions préventives.

C'est d'ailleurs dans cet esprit que le Programme national de santé publique (MSSS, 2008) fait de la prévention des traumatismes routiers une activité prio…