Homicides familiaux

Les homicides familiaux englobent plusieurs types d’homicides commis au sein de la famille. Les principaux types sont les suivants :

  • Homicide conjugal : homicide d’un ou d’une partenaire intime (conjoint ou conjointe, ami ou amie intime, ex-conjoint ou ex-conjointe ou ex-ami ou ex-amie intime).
  • Filicide : homicide d’un ou d’une enfant (0-17 ans) commis par un parent, un tuteur légal ou une tutrice légale ou un beau-parent.
  • Familicide : homicide d’un ou d’une partenaire intime (conjoint ou conjointe, ami ou amie intime, ex-conjoint ou ex-conjointe ou ex-ami ou ex-amie intime) et homicide d’un ou d’une ou de plusieurs enfants commis par un parent, un tuteur légal ou une tutrice légale ou un beau-parent.
  • Parricide : homicide du père, de la mère ou des deux parents commis par un ou une enfant (biologique ou par garde légale), sans distinction d’âge.
  • Fratricide ou sororicide : homicide d’un frère ou d’une sœur commis par un ou une autre membre de la fratrie1.

Un féminicide (aussi appelée fémicide) est le meurtre d’une femme au simple motif qu’elle est une femme, quel que soit son âge et quel que soit le contexte2. Ainsi, un féminicide peut être commis au sein de la famille, comme envers une conjointe ou une amie intime actuelle ou passée, mais peut également être commis dans un contexte hors familial.

En 2020, les homicides familiaux représentaient 32,2 % des homicides perpétrés au Québec (29/90), ce à quoi s’ajoutent 50 tentatives de meurtre ou complots en vue de commettre de meurtre et 13 autres infractions entraînant la mort. De 2011 à 2020, l’homicide conjugal était le type d’homicide familial le plus fréquent au Québec (43,8 %). Durant cette même période, les femmes représentaient les principales victimes d’homicides familiaux (62,2 %) et d’homicides conjugaux (89,0 %)3. La majorité des homicides familiaux ont été commis par un homme (85,0 %). Cette proportion varie cependant selon le type d’homicide. Par exemple, elle est de 87,8 % dans le cas des filicides et de 93,2 % pour les homicides conjugaux. Les homicides familiaux ont été commis en grande majorité dans des résidences d’habitation (88,8 %) . Selon l’analyse des homicides conjugaux au Québec en 2018-2019 du Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale, trois évènements sur huit comportant un homicide ont été suivis par le suicide de l’auteur4.

Quels sont les facteurs associés?

Différents facteurs peuvent être associés à un plus grand risque de commettre un homicide intrafamilial. Ces facteurs peuvent varier selon le type d’homicide intrafamilial et le sexe de l’auteur de l’homicide, tandis que d’autres sont communs à différents types d’homicides familiaux. Cependant, il est à noter qu’en général il s’agit avant tout d’une association statistique entre le facteur et le fait de commettre un homicide intrafamilial et qu’on ne peut pas nécessairement conclure qu’il s’agit d’un facteur causal.

Homicide conjugal1,5,6

  • Mauvais traitements durant l’enfance
  • Antécédents criminels de violence conjugale ou d’agression sexuelle
  • Consommation abusive d’alcool ou de drogue
  • Antécédents de menaces ou de tentatives de suicide
  • Perte d’emploi ou être sans emploi et éprouver des difficultés financières
  • Signes dépressifs

Familicide1,7,8

  • Perte d’emploi ou être sans emploi et éprouver des difficultés financières
  • Signes dépressifs
  • Avoir des idéations suicidaires ou avoir fait une tentative de suicide
  • Troubles de la personnalité ou état limite 

Filicide1,7,8

  • Perte d’emploi ou être sans emploi et éprouver des difficultés financières
  • Signes dépressifs
  • Avoir des idéations suicidaires ou avoir fait une tentative de suicide
  • Troubles mentaux graves

Parricide1

  • Antécédents psychiatriques
  • Antécédents de violence
  • Consommation abusive d’alcool ou de drogue
  • Déni de la maladie mentale
  • Non prise de la médication
  • Troubles mentaux graves

Homicide conjugal1,5

  • Vivre en union de fait ou fréquentation amoureuse
  • Différence d’âge entre les conjoints (10 ans et plus)
  • Comportement visant à contrôler la conjointe
  • Contexte de séparation
  • Conflits entourant la garde des enfants
  • Historique de victimisation conjugale (physique et sexuelle) et épisodes de violence de grande intensité (violence subie par la femme), lorsque l’auteur de l’homicide est une femme
  • Antécédants de violence physique et sexuelle au sein du couple (violence perpétrée par l’homme), lorsque l’auteur de l’homicide est un homme
  • Amplification de la violence conjugale dans le temps

Familicide1,7

  • Amplification de la violence conjugale dans le temps
  • Contexte de séparation

Filicide1,7,9

  • Amplification de la négligence et de la maltraitance dans le temps
  • Amplification de la violence conjugale dans le temps
  • Antécédents de violence conjugale, lorsque l’auteur de l’homicide est un homme
  • Avoir un enfant non désiré, lorsque l’auteur de l’homicide est une femme
  • Litiges entourant la garde des enfants
  • Contexte de négligence et de maltraitance
  • Contexte de séparation
  • Peu de contacts sociaux, être sans emploi, éprouver un stress économique, lorsque l’auteur de l’homicide est une femme
  • Peur de perdre la garde des enfants

Parricide1

  • Conflits avec les parents et ressentiment
  • Exposition à la violence conjugale
  • Comportement violent de la part du parent tué
  • Manque de confiance de la famille dans le système de santé
  • Minimisation de l’importance de la maladie mentale
  • Relation de dépendance avec le parent

Homicide conjugal1

  • Modèle masculin valorisant la violence
  • Normes rigides dans les conceptions des rôles exercés par les hommes et les femmes
  • Accès facile à une arme à feu

Familicide1

  • Vision traditionnelle du rôle de père et de ses droits envers les autres membres de la famille, lorsque l’auteur de l’homicide est un homme

Parricide1

  • Préséance du droit des individus à refuser des soins et de l’aide même si la situation le requiert

Qui sont les victimes?

Le sexe et l’âge des personnes victimes varient selon la nature de leur relation avec la personne auteure présumée. Au Québec, entre 2011 et 2020, il y a eu 109 victimes d’homicide par un ou une partenaire intime (97 femmes et 12 hommes), 64 par un parent ou un beau-parent (31 femmes et 33 hommes), 43 par un ou une enfant, un beau-fils ou une belle-fille (16 filles et 27 garçons), 27 par une personne de la fratrie (7 femmes et 20 hommes) et 6 par une personne de la famille étendue (4 femmes et 2 hommes). La majorité des victimes d’homicides familiaux étaient âgées de 55 ans et plus (81 victimes), suivi des 17 ans et moins (66 victimes), des 35 à 54 ans (55 victimes) et des 18 à 24 ans (46 victimes)3.

Quelles sont les conséquences pour les membres de la famille et les proches des victimes?

Les homicides familiaux font, en plus des victimes directes, un certain nombre de victimes collatérales pour qui les homicides ne sont pas sans conséquences. Parmi celles-ci se retrouvent les membres de la famille ainsi que les proches des victimes et des auteurs de l’homicide1,10.

Pour les enfants dont un des parents est victime d’un homicide conjugal, il y a la perte des deux parents, soit le parent victime de l’homicide et le parent auteur de l’homicide qui s’est suicidé ou qui purge une peine de prison. Cela s’accompagne bien souvent d’un déménagement hors de la maison familiale, par exemple dans la famille de la mère, dans la famille de l’auteur de l’homicide, en alternance entre les deux familles ou avec d’autres personnes, et d’un changement de milieu, d’école et d’amis1,11,12,13. Certains enfants développent des problèmes de santé mentale, tels qu’un état de stress post-traumatique, une dépression, de l’anxiété ou des problèmes de sommeil et des cauchemars et peuvent avoir peur d’être séparé de la personne qui prend soin d’eux12,13. Ils peuvent également développer des problèmes de santé physique, tels que des symptômes physiques sans cause organique connue et qui résultent de difficultés psychologiques (p. ex. : anxiété ou dépression), des changements au niveau de l’appétit et du poids et des symptômes d’asthme12. Certains enfants peuvent aussi présenter des changements de comportement12 ou développer des problèmes d’attachement12,13.

Les proches des victimes peuvent quant à eux ressentir le sentiment d’avoir été trahi par la personne qui a commis l’homicide ou ressentir un sentiment de culpabilité ou de responsabilité associé au fait de ne pas avoir su éviter le geste. Ils peuvent également éprouver des problèmes de santé pouvant être associés au fait de faire passer les besoins des enfants dont ils ont maintenant la responsabilité avant leurs propres besoins13. Les jeunes adultes qui perdent un proche par homicide sont pour leur part plus susceptibles de faire une dépression et sont plus à risque de rapporter des abus de drogue ou des problèmes de dépendance à la drogue10. Des pertes financières et matérielles pour les proches des victimes et un contexte de stigmatisation sociale et de honte peuvent également découler des homicides familiaux, notamment pour la famille de l’auteur de l’homicide1. Bien qu’il soit probable que les conséquences pour le parent endeuillé soient importantes, elles sont très peu documentées.

Quelles sont les mesures de prévention?

Les homicides familiaux sont souvent décrits dans les médias comme étant des événements à caractère soudain et inexplicable. Pourtant, comme l’a démontré l’analyse des dossiers du Bureau du coroner, dans la majorité des filicides et familicides survenus au Québec entre 2007 et 2012, le geste a été précédé de conflits qui duraient depuis des semaines ou des mois, voire même depuis des années14. Les données policières rapportées par le ministère de la Sécurité publique permettent de faire ressortir que 65,9 % des homicides familiaux commis de 2011 à 2020 étaient des meurtres au premier degré, c’est-à-dire qu’ils étaient prémédités (164/249)3. Un constat similaire peut être fait pour les homicides conjugaux qui étaient prémédités dans 66,1 % des cas (72/109). Une analyse des homicides conjugaux survenus au Québec au cours de la période 2018-2019 a permis de faire ressortir que dans huit cas sur les 10 comptabilisés (incluant les homicides et les suicides), il y avait une situation de rupture, majoritairement une séparation récente (survenue au cours des 12 derniers mois) ou une séparation imminente. Une séparation récente, des antécédents de violence conjugale à l’égard de la partenaire, ainsi que les craintes de la victime et du personnel d’intervention impliqué dans les évènements sont des facteurs de risque ayant été relevés dans les cas examinés4. Les homicides familiaux sont donc dans plusieurs cas l’aboutissement d’une trajectoire de violence qui s’est intensifiée. Différents moyens peuvent être mis en place pour les prévenir, et ce, bien en amont.

En 2012, un comité d’experts s’est penché sur la question des homicides familiaux. Il en est ressorti toute une série de recommandations, dont plusieurs visent différents moments dans le continuum de prévention. À titre d’exemple, le développement d’outils de dépistage de la détresse psychologique mieux adaptés aux hommes ainsi que la poursuite et la diversification des services en périnatalité et petite enfance pour répondre aux besoins des familles à risque sont au nombre de ces recommandations1 . En 2018, le Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale, présidé par le Bureau du coroner, a été mis sur pied dans le cadre de l’action 51 du Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale 2018-2023. Le Comité a comme rôle d’étudier de façon systématique tous les décès survenus dans un contexte de violence conjugale dans une période donnée et de fournir, lors d’investigation, des conseils pour éclairer des questions spécifiques ou pour aider à formuler des recommandations pertinentes. Il constitue également un forum de discussion pour le partage des connaissances en lien avec les décès survenus dans un contexte de violence conjugale4.

Même si chacun des types d’homicides familiaux comporte des caractéristiques qui lui sont propres et appelle à des stratégies d’intervention différentes, l’identification rapide des situations de violence conjugale fait partie des meilleures pratiques pour prévenir les situations d’homicides familiaux1.

Différents outils ont été développés au Québec afin de prévenir les homicides familiaux. À titre d’exemple, un guide de référence en matière de prévention des homicides pour les intervenants œuvrant en matière de prévention de la violence conjugale auprès des hommes a été conçu pour les organismes membres de l’association À cœur d’homme – Réseau d’aide aux hommes pour une société sans violence. Ce guide traite notamment de l’appréciation du risque d’homicide conjugal, des stratégies d’intervention et des responsabilités des différents acteurs impliqués15. Une formation provinciale sur l’estimation et la gestion du risque d’homicide, destinée au personnel du réseau de la santé et des services sociaux, a également été développée et est déployée dans les différentes régions16.

Le contrôle de l’accès aux armes à feu comme mesure de prévention des homicides conjugaux a fait l’objet d’études évaluatives. Les résultats observés montrent que seule l’interdiction de possession et d’acquisition pour les personnes étant sous une ordonnance de protection a été associé à une réduction des homicides conjugaux. Des limites méthodologiques, dont une absence de considération pour l’implantation des mesures, pourraient expliquer l’absence de résultats observés pour les deux autres types de mesures17.

Certaines mesures de contrôle de l’accès aux armes à feu peuvent contribuer à prévenir les homicides familiaux. Le premier type de mesure vise à interdire la possession et l’acquisition d’une arme à feu aux personnes étant sous une ordonnance de protection pour violence conjugale, le deuxième type de mesure applique cette restriction aux contrevenants condamnés pour un délit de violence conjugale et le troisième type de mesure autorise les policiers à retirer les armes à feu dans un domicile lors d’un événement de violence conjugale17,18.

Les programmes de prévention de la violence conjugale et de la violence dans les relations amoureuses des jeunes, plus particulièrement auprès des jeunes hommes, peuvent également contribuer à prévenir les homicides commis en contexte conjugal et familial11.

Les politiques publiques et plans d’action

De nombreux plans d’action et stratégies gouvernementales prévoient des mesures visant à prévenir les homicides familiaux. Le Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale 2018-2023 prévoit certaines mesures contribuant à prévenir les homicides familiaux, notamment en améliorant la sécurité des victimes de violence conjugale et en outillant les corps policiers à intervenir de façon adéquate et adaptée en matière de violence conjugale. Complémentaire à ce plan d’action, le Plan d’action spécifique pour prévenir les situations de violence conjugale à haut risque de dangerosité et accroître la sécurité des victimes 2020-2025 présente 14 mesures visant à renforcer la sécurité des personnes victimes de violence conjugale, particulièrement en situation de post-séparation. En 2021, suite au nombre important de femmes ayant perdu la vie dans un contexte conjugal au Québec, le gouvernement du Québec a proposé les Actions prioritaires pour contrer la violence conjugale et les féminicides 2021-2026 qui visent à agir contre la violence conjugale et à éviter d’autres féminicides. La Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027 fait suite au rapport Rebâtir la confiance déposé par le Comité d'experts sur l'accompagnement des victimes d'agressions sexuelles et de violence conjugale. Cette stratégie prévoit notamment l’actualisation des connaissances des corps policiers en matière de violence conjugale par l’élaboration d’une formation leur étant destinée. Les orientations de la Stratégie gouvernementale pour l'égalité entre les femmes et les hommes 2022-2027, dont celle en matière de violence faite aux femmes, peuvent également contribuer à prévenir les homicides familiaux.

Pour en savoir plus

Références

  1. Ministère de la Santé et des Services sociaux (2012). Rapport du comité d’experts sur les homicides familiaux, présidé par Gilles Tremblay. Ministère de la Santé et des Services sociaux. http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-803-02.pdf
  2. Conseil du statut de la femme (Page consultée le 17 août 2022). Féminicide, [en ligne], https://csf.gouv.qc.ca/article/publicationsnum/bibliotheque-des-violences-faites-aux-femmes/feminicide/
  3. Ministère de la Sécurité publique (2022). Portrait des homicides familiaux de 2011 à 2020, [en ligne], https://www.quebec.ca/gouvernement/ministere/securite-publique/publications/statistiques-criminalite-quebec
  4. Bureau du coroner (2020). Agir ensemble pour sauver des vies – Premier rapport annuel du Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale, [en ligne], https://www.coroner.gouv.qc.ca/medias/communiques/detail-dun-communique/382.html
  5. Dawson, M. et Piscitelli, A. (2017). Risk factors in domestic homicides: Identifying common clusters in the Canadian context. Journal of Interpersonal Violence.
  6. Bureau du coroner en chef (2017). Comité d’examen des décès dus à la violence familiale – Rapport annuel 2016, Ontario : Bureau du coroner en chef.
  7. Holland, K. M., Brown, S. V., Hall, J. E. et Logan, J. E. (2015). Circumstances preceding homicide-suicides involving child victims: a qualitative analysis. Journal of Interpersonal Violence.
  8. Lysell, H., Runeson, B., Lichtenstein, P. et Långström, N. (2014). Risk factors for filicide and homicide: 36-year national matched cohort study. The Journal of Clinical Psychiatry, 75(2), 127-132
  9. Dawson, M. (2015). Canadian trends in filicide by gender of the accused, 1961-2011. Child Abuse and Neglect, 47, 162-174.
  10. Zinzow, H. M., Rheingold, A. A., Hawkins, A. O., Saunders, B. E. et Kilpatrick, D. G. (2009). Losing a loved one to homicide: prevalence and mental health correlates in a national sample of young adults. Journal of Traumatic Stress, 22(1), 20-27.
  11. Lewandowski, L. A., Mcfarlane, J., Campbell, J. C., Gary, F. et Barenski, C. (2004). “He killed my mommy!” Murder or attempted murder of a child’s mother. Journal of Family Violence, 19(4), 211-220.
  12. Hardesty, J. L., Campbell, J. C., McFarlane, J. M. et Lewandowski, L. A. (2008). How children and their caregivers adjust after intimate partner femicide. Journal of Family Issues, 29(1), 100-124.
  13. Armour, M. (2011). Domestic fatalities: the impact on remaining family members. International Perspectives in Victimology, 5(2), 22-32.
  14. Léveillée, S., Tousignant, M., Laforest, J. et Maurice, P. (2015). La couverture médiatique des homicides familiaux. Mieux en comprendre les effets. Conseil de Presse du Québec.
  15. Dubé, M. et Drouin, C. (2014). Démystifier le rôle de la planification dans l’homicide conjugal, dans Rinfret-Raynor, M, Lesieux, É., Cousineau, M.-M., Gauthier, S. et Harper, E. (2014). Violence envers les femmes. Réalités complexes et nouveaux enjeux dans un monde en transformation. Presses de l’Université Laval, p. 133-147.
  16. Centre de recherche appliquée en intervention psychosociale (Page consultée le 17 août 2022). Page d’accueil, [en ligne],  https://santesaglac.gouv.qc.ca/craip/
  17. Zeoli, A. M., Malinski, R. et Turchan, B. (2016). Risks and targeted interventions: firearms in intimate partner violence. Epidemiologic Review, 38(1), 125‑39.
  18. Lavoie, M., Maurice, P., Blais, É., Laforest, J. et Lapointe, G. (2016). Projet de loi no 64 : Loi sur l’immatriculation des armes à feu – Mémoire déposé à la Commission des institutions. Direction du développement des individus et des communautés, Institut national de santé publique du Québec. https://www.inspq.qc.ca/publications/2120
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