Plus d’une centaine d’arbovirus ayant le potentiel d’infecter les humains a été identifiée à l’échelle internationale. Les autorités de santé publique doivent donc cibler les arbovirus causant des infections les plus à risque de complications afin de déterminer lesquels devraient faire l’objet d’une surveillance. Au Québec, tout comme ailleurs en Amérique du Nord, les infections cliniques les plus fréquentes et les plus à risque de complication sont associées au virus du Nil occidental (VNO), suivies de celles liées aux virus du sérogroupe Californie. La province effectue également un « monitorage entomologique » les principales espèces de moustiques qui véhiculent des arbovirus exotiques tels que les virus du Chikungunya, du Zika et de la Dengue.
Le ministère de la Santé et...