La maladie de Chagas et le risque pour les voyageur(-euse)s

Le risque pour les voyageur(-euse)s est très faible. Cependant, la maladie pourrait être sous-diagnostiquée étant donné l’absence de symptôme ou la non-spécificité de ceux-ci. Le risque est augmenté si les personnes qui voyagent résident dans des habitations où des fissures importantes sont présentes ou visitent de la famille ou des amis. 

La consommation de produits locaux infectés ou mal nettoyés est également associée à un risque accru d’infection. Par exemple, la consommation de baies d'açaï et/ou de jus de canne à sucre a été associée à des éclosions de cette maladie au Brésil. 

De rares cas de maladie de Chagas chez les personnes qui voyagent sont décrits dans la littérature. En 2012, une publication a fait état d’un cas d’une touriste américaine qui avait contracté la maladie de Chagas suite à un séjour de 3 semaines au Costa Rica dans la province de Limón. Elle ne rapportait pas de piqûre d’insecte, avait séjourné dans une habitation sans moustiquaires aux fenêtres, mais avait dormi sous une moustiquaire de lit. Un autre cas d’une Canadienne ayant séjourné 5 mois au Mexique a été décrit en 2008.