La cyberintimidation chez les jeunes

Faits saillants

  • La cyberintimidation est un phénomène relativement récent et peu documenté.
  • En raison du caractère anonyme et potentiellement viral de certains gestes de cyberintimidation, les conséquences pourraient être encore plus importantes pour les jeunes qui en sont victimes.
  • La cyberintimidation est intimement associée à une utilisation fréquente d’Internet et plus spécifiquement des réseaux sociaux.
  • La prévention de la cyberintimidation repose sur un ensemble d’actions qui peut inclure la modification des normes sociales qui cautionnent l’intimidation, l’enseignement de stratégies pour développer des relations sociales respectueuses dans tous les contextes de vie et des programmes ciblant la cyberintimidation ou l’intimidation.

Portrait de la cyberintimidation chez les jeunes

Les statistiques concernant la prévalence de la cyberintimidation chez les jeunes seront mises à jour suite à la publication des résultats d’une enquête de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) en cours de réalisation. Cette étude permettra de décrire l’ampleur de l’intimidation et de la cyberintimidation au Québec.

La cyberintimidation chez les jeunes est une problématique relativement nouvelle associée à la démocratisation des technologies de la communication et à l’utilisation des réseaux sociaux1. Les personnes utilisatrices de sites de réseautage social seraient proportionnellement plus nombreuses à être victimes de cyberintimidation1.

Il est difficile de dresser un portrait exact de la prévalence de la cyberintimidation en raison des différentes définitions et mesures utilisées pour documenter ce phénomène. Selon une étude canadienne, la Young Canadians' experience with electronic bullying, réalisée à la grandeur du pays auprès de jeunes de 12 à 18 ans, 14 % ont déclaré avoir été victime de cyberintimidation trois fois ou plus au cours du dernier mois précédant l’étude. Un ou une jeune sur dix a affirmé avoir posé des gestes de cyberintimidation une ou deux fois durant le dernier mois, et un ou une sur 20 l’aurait fait trois fois ou plus. Plus de la moitié des jeunes de l’étude affirment avoir été témoin de cyberintimidation, 31 % une à deux fois au cours du dernier mois et 29 % trois fois ou plus2.

Au Québec, la cyberintimidation chez les jeunes semble être moins fréquente que l’intimidation. Les données recueillies pour dresser un portrait de la violence dans les établissements d’enseignement du Québec nous permettent de dresser un portrait de la situation concernant la cyberintimidation (voir tableaux 1 et 2). Les élèves participant à l’enquête ont répondu à une série de questions concernant des comportements négatifs susceptibles de se produire à l’école, incluant des formes d’agressions électroniques (insultes ou menaces par courriel, messages humiliants ou fausses rumeurs via Internet, insultes ou menaces par cellulaire ou texto). Elles et ils devaient indiquer s’ils avaient subi l’un ou l’autre de ces comportements de manière occasionnelle ou fréquente. Les élèves ayant rapporté avoir subi l’un ou l’autre de ces comportements deux ou trois fois par mois ou plus ont été considérés victimes de cyberintimidation.

Cette étude a fait ressortir une augmentation significative du nombre d’élèves du primaire et du secondaire qui disent posséder un appareil électronique pouvant recevoir ou envoyer des textos. Tandis que les trois comportements d’agression de forme électronique recensés ont diminué au fil des ans chez les élèves du secondaire, on note une augmentation des insultes ou menaces reçues par cellulaire ou texto chez les élèves du primaire (4e, 5e et 6e année)3.

Ces données nous permettent également de constater qu’une forte proportion de jeunes ont rapporté ne jamais avoir subi d’agression de forme électronique ou en avoir subi occasionnellement. Ce constat est corroboré par les données de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2016-20174. Bien que ce pourcentage puisse paraître faible aux yeux de certains, il n’en demeure pas moins que les conséquences de ces gestes peuvent être graves. Il est donc important de se préoccuper des jeunes qui subissent des gestes de cyberintimidation et de poursuivre les efforts de prévention.

Tableau 1 - Pourcentage d’élèves québécois(es) du primaire ayant déclaré avoir subi ou non certaines formes d’agression électroniques de la part de leurs pairs (%) – 2013, 2015, 2017
Formes d’agression Jamais Quelques fois
(1 à 2 fois/année)
Souvent/Très souvent
(cumul de 2-3 fois/mois et +)
2013 2015 2017 2013 2015 2017 2013 2015 2017

Insultes/menaces par courriel

93,0

94,1

94,6

5,7

5,0

4,4

1,3

0,9

1,0

Messages humiliants/fausses rumeurs (Internet)

92,5

95,1

95,5

6,5

4,0

3,5

1,0

0,9

0,9

Insultes/menaces par cellulaire/texto

95,1

94,3

93,5

4,3

4,9

5,4

0,6

0,8

1,2

Les formes d’agression soulignées en orange sont celles pour lesquelles un changement négatif significatif a été observé entre 2013, 2015 et 2017.
Source : Données tirées du Portrait de la violence dans les établissements d’enseignement du Québec3

Tableau 2 - Pourcentage d’élèves québécois(es) du secondaire ayant déclaré avoir subi ou non certaines formes d’agression électroniques de la part de leurs pairs (%) – 2013, 2015, 2017
Formes d’agression Jamais Quelques fois
(1 à 2 fois/année)
Souvent/Très souvent
(cumul de 2-3 fois/mois et +)
2013 2015 2017 2013 2015 2017 2013 2015 2017

Insultes/menaces par courriel

92,2

93,7

94,1

6,1

4,8

4,7

1,7

1,5

1,2

Messages humiliants/fausses rumeurs (Internet)

90,5

92,9

92,5

7,7

5,5

6,2

1,9

1,6

1,3

Insultes/menaces par cellulaire/texto

93,0

92,7

91,5

5,6

5,7

7,1

1,4

1,6

1,4

Les formes d’agression soulignées en vert sont celles pour lesquelles un changement positif significatif a été observé entre 2013, 2015 et 2017.
Source : Données tirées du Portrait de la violence dans les établissements d’enseignement du Québec3


Qui sont les jeunes qui vivent de la cyberintimidation?

On en sait relativement peu sur les caractéristiques des jeunes qui posent des gestes de cyberintimidation ou qui en sont victimes. On sait cependant qu’en raison du caractère anonyme du Web, certaines personnes qui n’auraient pas posé de gestes d’intimidation peuvent le faire dans le cyberespace5-7. Par exemple, ces personnes peuvent avoir un sentiment de pouvoir qu’elles n’auraient pas dans un contexte physique ou poser des actes de cyberintimidation envers des personnes qu’elles percevraient comme ayant plus de pouvoir si elles n’étaient pas en ligne5,Ybarra et Mitchell 2004 cité dans 8,9. Les jeunes de 15 ans et plus seraient plus à risque de poser des gestes de cyberintimidation10,11. Les études ne permettent cependant pas de déterminer si les garçons ou les filles sont plus à risque de poser des gestes de cyberintimidation ou d’en être victime12.


La cyberintimidation : un contexte particulier

La cyberintimidation, en plus d’être associée à la présence grandissante des réseaux sociaux et des plateformes de jeux en ligne dans la vie des jeunes, à l’utilisation d’Internet et à la disponibilité des téléphones intelligents, se déroule également dans un contexte, comme c’est le cas pour l’intimidation. Cependant, l’importance du contexte dans la problématique de la cyberintimidation est peu étudiée. Certains facteurs de risque et de protection pouvant être associés au contexte sont tout de même documentés. On en sait également très peu sur l’influence que peuvent avoir les personnes témoins.

L’intimidation en ligne chez les jeunes (ou cyberintimidation) est une problématique relativement nouvelle associée à la démocratisation des technologies de la communication et à l’appartenance accrue aux réseaux sociaux.

Facteurs associés à la cyberintimidation

Facteurs associés au risque d’être une personne victime ou auteure de cyberintimidation

Mise en garde – Un facteur pouvant être associé à la cyberintimidation est une caractéristique de l’environnement ou des relations ou une caractéristique personnelle pour laquelle une association statistique avec la cyberintimidation est démontrée. Il ne s’agit cependant pas d’une relation de cause à effet.

Un certain nombre de facteurs sociétaux, communautaires et relationnels pouvant être associés à l’intimidation peuvent également être associés à la cyberintimidation (voir section Intimidation chez les jeunes – Facteurs associés au risque). Les facteurs présentés ci-dessous ont été plus particulièrement documentés pour la cyberintimidation.

Facteurs associés à un plus grand risque d’être une personne victime de cyberintimidation§

Facteurs communautaires
  • Localisation géographique : vivre en milieu urbain10,13
Facteurs relationnels
  • Relation parent-enfant dysfonctionnelle10
Facteurs individuels

§ Les facteurs associés au risque ne sont pas présentés par ordre d’importance.
* Les facteurs suivis d’un astérisque (*) ont également été documentés pour les personnes qui sont à la fois auteures et victimes de cyberintimidation.

Facteurs associés à un plus grand risque d’être une personne auteure de cyberintimidation§

Facteurs sociétaux
  • Exposition à des contenus média présentant des comportements à risque ou antisociaux21
Facteurs relationnels
  • Problèmes de comportements à l’école22
  • Relation parent-enfant dysfonctionnelle10
  • Relations interpersonnelles conflictuelles (mauvaises relations avec les pairs et les professeurs)10
  • Comportements agressifs22
Facteurs individuels

§Les facteurs associés au risque ne sont pas présentés par ordre d’importance.

Facteurs de protection

Les facteurs de protection pouvant être associés à la cyberintimidation sont encore peu étudiés. On sait cependant que certains facteurs peuvent être associés au contexte scolaire ou familial dans lequel les jeunes évoluent et avoir un effet protecteur.

Facteurs communautaires – personnes victimes et/ou auteures§
  • Climat scolaire positif10,26
  • Sentiment de sécurité à l’école26
Facteurs relationnels – personnes victimes et/ou auteures§
  • Relations parent-enfant harmonieuses10
  • Environnement familial positif26
  • Supervision parentale en matière d’utilisation des technologies de l’information12,26
  • Relations sociales positives26,27
Facteurs individuels – personnes victimes§
  • Faire preuve d’empathie et d’intelligence émotionnelle10,26
  • Estime de soi élevée26
  • Comportements prosociaux26
  • Bonne gestion des émotions26
Facteurs individuels – personnes auteures§
  • Faire preuve d’empathie26
  • Estime de soi élevée26
  • Comportements prosociaux26
  • Bonne performance scolaire26

§Les facteurs de protection ne sont pas présentés par ordre d’importance.


Conséquences potentielles

La cyberintimidation est un phénomène relativement récent et les conséquences qui peuvent en découler à moyen et à long terme sont encore peu étudiées28. En effet, en raison de la méthodologie employée, les conséquences étudiées sont principalement celles dont l’apparition est immédiate ou différée de quelques années seulement après les gestes posés ou subis. Par ailleurs, puisque la cyberintimidation peut rejoindre la personne qui en est victime partout, à l’école ou à la maison, le jour comme la nuit6,7,29,30, trouver rapidement un large auditoire8, être posée de façon anonyme31 et sans que la personne victime ne puisse nécessairement se défendre, certains auteurs considèrent que les conséquences de la cyberintimidation pourraient être plus importantes pour les jeunes qui en sont victimes5,31 alors que d’autres études sont plus mitigées sur ce point8. Certaines études avancent que la gravité des conséquences de la cyberintimidation, telle que la sévérité de la dépression, pourrait être associée à la fréquence des gestes32.

Conséquences à court et moyen terme§

Personnes victimes

  • Consommation de drogue et d’alcool12,20,33
  • Automutilation 20,28,34
  • Symptômes dépressifs et dépression12,20,22,35-37
  • Diminution de la confiance et de l’estime de soi12,20
  • Comportements d’isolement social12,20
  • Comportements agressifs20
  • Absentéisme scolaire20
  • Problèmes de comportements12,22,38
  • Problèmes émotionnels38
  • Stress12,39
  • Symptômes psychosomatiques12
  • Anxiété ou symptômes dépressifs*12,22,35,39
  • Faible satisfaction face à la vie12
  • Anxiété sociale*35
  • Suicide ou idéations suicidaires*12,20,34,38,40,41
  • Détresse psychologique33,42
  • Solitude43
  • Diminution du bien-être psychologique et émotionnel44
  • Tristesse44
  • Perte d’espoir44

Personnes auteures

  • Consommation de drogue et d’alcool12,20,22
  • Anxiété ou symptômes dépressifs12
  • Faible satisfaction face à la vie12
  • Comportement d’isolement social12
  • Moindre réussite scolaire12
  • Problèmes de comportement22
  • Suicide ou idéations suicidaires*41,45

§Les conséquences ne sont pas présentées par ordre d’importance.
* Les conséquences suivies d’un astérisque (*) ont également été documentées pour les personnes qui sont à la fois auteures et victimes de cyberintimidation.

Les conséquences en caractères gras sont celles pour lesquelles une relation temporelle avec la cyberintimidation a été démontrée, c’est-à-dire que l’expérience de cyberintimidation précède la conséquence documentée.

Le lien entre la cyberintimidation et le suicide chez les jeunes

Les études qui ont examiné le lien entre la cyberintimidation et le suicide indiquent que les jeunes qui posent41,45 ou subissent12,20,40,45,46 des gestes de cyberintimidation seraient plus à risque d’avoir des pensées ou des comportements suicidaires que les jeunes qui n’en posent ou n’en subissent pas. Les études ne permettent cependant pas d’établir un lien de causalité directe entre la cyberintimidation et le suicide32 et l’impact de la cyberintimidation sur les idéations ou les comportements suicidaires pourrait être modulé par certains facteurs tels que le stress12 et la dépression47. Le soutien parental34 et le sentiment d’appartenance à l’école48 pourraient également atténuer les effets de la cyberintimidation sur les idéations suicidaires.


La prévention de la cyberintimidation chez les jeunes

Une des avenues intéressantes à explorer pour prévenir la cyberintimidation chez les jeunes est de s’inspirer plus largement des stratégies reconnues comme efficaces en prévention de la violence. Il existe en effet différentes stratégies visant à agir directement sur les contextes relationnels, communautaires et sociétaux (ex. : stratégie visant à changer les normes sociales qui cautionnent l’intimidation) ou visant à agir sur certains facteurs de risque ou de protection qui auront un impact sur les différents contextes (ex. : développer les compétences personnelles et sociales des jeunes et leur enseigner des stratégies pour développer des relations sociales harmonieuses dans tous les contextes de vie, y compris en ligne).

Une approche globale et positive peut également être mise de l’avant pour contrer la cyberintimidation. Cette approche implique que la vie scolaire soit organisée dans le but d’offrir un milieu de vie stimulant et soutenant tous ceux qui s’y trouvent. Le fait d’évoluer dans un climat scolaire positif contribue à améliorer la qualité de la vie scolaire, favorise l’acceptation des différences et peut permettre d’éviter certains comportements problématiques en créant des opportunités d’apprentissages multiples et stimulantes49. Des efforts concertés entre les écoles, les élèves, les parents et les partenaires communautaires peuvent contribuer à prévenir la cyberintimidation50.

Il est également possible de mettre en place des programmes de prévention visant plus spécifiquement la cyberintimidation, par exemple à travers l’enseignement de l’utilisation saine et sécuritaire des technologies de l’information et des communications. De plus, puisque le fait d’être une personne auteure ou victime d’intimidation est un facteur de risque associé à la cyberintimidation, les programmes visant la prévention de l’intimidation peuvent également contribuer à prévenir la cyberintimidation. Différentes dimensions pouvant contribuer à la réussite d’un programme ainsi que des facteurs pouvant en limiter l’efficacité ont été documentés et peuvent être utiles pour faciliter le choix d’un programme de prévention ou pour en favoriser la réussite. Pour en savoir davantage, consultez la section Prévention.

Les systèmes électroniques de détection automatique de la cyberintimidation

Des systèmes électroniques ont été développés dans le but de détecter de manière automatique des situations de cyberintimidation. Ces systèmes peuvent avoir pour objectif de détecter des messages publiés en ligne — au contenu potentiellement violent — qui pourraient correspondre à des gestes de cyberintimidation. Ce type de système peut par exemple être implanté par des gestionnaires de réseaux sociaux. Il peut également s’agir d’interfaces « réflectives » téléchargées volontairement par des internautes pour les alerter si les messages qu’ils s’apprêtent à publier contiennent des termes inappropriés ou blessants et les encourager à modifier ces messages avant leur publication51.

Les systèmes électroniques de détection automatique de la cyberintimidation permettent, dans leur état actuel, de détecter des comportements potentiellement violents en ligne, dont des gestes de cyberintimidation. Toutefois, certains auteurs et auteures soulignent que les études réalisées pour évaluer l’efficacité de ces systèmes ne conceptualisent pas la cyberintimidation de manière uniforme51,52. Plusieurs éléments-clés de la cyberintimidation, comme l’inégalité des rapports de force ou le caractère intentionnel et répétitif des gestes, ne sont pas systématiquement considérés pour déterminer si les messages ou les contenus détectés sont effectivement des gestes de cyberintimidation. Ces messages peuvent ainsi être catégorisés, de manière erronée, comme étant de la cyberintimidation, alors qu’il s’agit plutôt de contenu abusif ou offensant51,52.

Bien que ces systèmes ne soient pas en mesure, pour le moment, de détecter de manière précise la cyberintimidation, ils permettent tout de même d’identifier et de prévenir des comportements violents en ligne.

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