La cyberintimidation vécue par les jeunes

Faits saillants

  • La cyberintimidation est un phénomène relativement récent et peu documenté.
  • Au Québec, près d’une ou un jeune sur sept est victime de cyberintimidation.
  • En raison du caractère anonyme et potentiellement viral de certains gestes posés, les conséquences pourraient être encore plus importantes pour les jeunes qui en sont victimes.
  • La cyberintimidation est intimement associée à une utilisation fréquente d’Internet et plus spécifiquement des réseaux sociaux.
  • La prévention de la cyberintimidation repose sur un ensemble d’actions qui peut inclure la modification des normes sociales qui cautionnent l’intimidation, l’enseignement de stratégies pour développer des relations sociales respectueuses dans tous les contextes de vie et des programmes ciblant la cyberintimidation ou l’intimidation.

Dans les références consultées, le terme « jeunes » inclut des jeunes d’âge primaire et secondaire jusqu’à la majorité (18 ans). Certaines études incluent également de jeunes adultes (19 à 25 ans) et les résultats qui s’y rapportent ont été traités dans L’intimidation vécue par les adultes.

Portrait de la cyberintimidation chez les jeunes

La cyberintimidation chez les jeunes est une problématique relativement nouvelle associée à la démocratisation des technologies de la communication et à l’utilisation des réseaux sociaux1. Les personnes utilisatrices de sites de réseautage social seraient proportionnellement plus nombreuses à être victimes de cyberintimidation1.

Selon les données de l’Étude québécoise sur les rapports sociaux dans un contexte scolaire, de travail et dans la communauté (EQRS), 13 % des jeunes de 12 à 17 ans ont rapporté avoir été victimes de cyberintimidation en 2022 au moins deux à trois fois par mois au cours des 12 mois précédant l’étude dans un des contextes à l’étude. Plus spécifiquement, 11 % des jeunes ont rapporté avoir été victimes de cyberintimidation en contexte scolaire, 1 % en contexte de travail et 7 % dans la communauté2. Les jeunes de 12 à 17 ans ont davantage rapporté avoir subi de la cyberintimidation que les personnes des autres groupes d’âge. L'Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2022-2023 dresse un portrait similaire, 14 % des élèves du secondaire ayant déclaré avoir subi de la cyberintimidation au cours des 12 mois précédant l’enquête3.  

Dans l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ), les manifestations les plus fréquemment rapportées par les jeunes de 12 à 17 ans sont les menaces ou les insultes en ligne ou par messages textes (16 %), l’exclusion d’une communauté en ligne (13 %) et le fait de voir de l’information blessante à son sujet être affichée sur Internet (9 %)4.


Qui sont les jeunes qui vivent de la cyberintimidation?

On en sait relativement peu sur les caractéristiques des jeunes qui posent des gestes de cyberintimidation ou qui en sont victimes. On sait cependant qu’en raison du caractère anonyme du Web, certaines personnes qui n’auraient pas posé de gestes d’intimidation peuvent le faire dans le cyberespace5-7. Par exemple, ces personnes peuvent avoir un sentiment de pouvoir qu’elles n’auraient pas dans un contexte physique ou poser des actes de cyberintimidation envers des personnes qu’elles percevraient comme ayant plus de pouvoir si elles n’étaient pas en ligne5,Ybarra et Mitchell 2004 cité dans 8,9.

En termes de personnes auteures de cyberintidmidation, les jeunes de 15 ans et plus seraient plus à risque de poser des gestes de cyberintimidation10,11. Les études ne permettent cependant pas de déterminer si les garçons ou les filles sont plus susceptibles de poser ces gestes ou d’en être victime12.


La cyberintimidation : un contexte particulier

La cyberintimidation, en plus d’être associée à la présence grandissante des réseaux sociaux et des plateformes de jeux en ligne dans la vie des jeunes, à l’utilisation d’Internet et à la disponibilité des téléphones intelligents, se déroule également dans un contexte, comme c’est le cas pour l’intimidation. Cependant, l’importance du contexte dans la problématique de la cyberintimidation est peu étudiée. Certains facteurs de risque et de protection pouvant être associés au contexte sont tout de même documentés. On en sait également très peu sur l’influence que peuvent avoir les personnes témoins.

La cyberintimidation chez les jeunes est une problématique relativement nouvelle associée à la démocratisation des technologies de la communication et à l’appartenance accrue aux réseaux sociaux.

Facteurs associés à la cyberintimidation

Facteurs associés au risque d’être une personne victime ou auteure de cyberintimidation

Mise en garde – Un facteur pouvant être associé à la cyberintimidation est une caractéristique de l’environnement ou des relations ou une caractéristique personnelle pour laquelle il y a une association statistique avec la cyberintimidation. Il ne s’agit cependant pas d’une relation de cause à effet.

Un certain nombre de facteurs sociétaux, communautaires et relationnels pouvant être associés à l’intimidation peuvent également être associés à la cyberintimidation (voir section Intimidation vécue par les jeunes – Facteurs associés à l'intimidation). Les facteurs présentés ci-dessous ont été plus particulièrement documentés pour la cyberintimidation.

Facteurs associés à un plus grand risque d’être une victime de cyberintimidation§

Facteurs communautaires
  • Localisation géographique : vivre en milieu urbain10,13
Facteurs relationnels
  • Relation parent-enfant dysfonctionnelle10
Facteurs individuels

§ Les facteurs associés au risque ne sont pas présentés par ordre d’importance ni de fréquence.
*Les facteurs suivis d’un astérisque ont également été documentés pour les personnes qui sont à la fois auteures et victimes de cyberintimidation.

Facteurs associés à un plus grand risque d’être une personne auteure de cyberintimidation§

Facteurs sociétaux
  • Exposition à des contenus média présentant des comportements à risque ou antisociaux21
Facteurs relationnels
  • Problèmes de comportements à l’école22
  • Relation parent-enfant dysfonctionnelle10
  • Relations interpersonnelles conflictuelles (mauvaises relations avec les pairs et les professeurs)10
  • Comportements agressifs22
Facteurs individuels
  • Être une victime d’intimidation12,18,23
  • Être une personne auteure d’intimidation12,18
  • Être à la fois une personne auteure et victime d’intimidation24
  • Être une victime de cyberintimidation11,12
  • Âge : jeunes de 15 ans et plus10,11
  • Tendance au désengagement moral12
  • Faible niveau d’empathie25
  • Utilisation fréquente d’Internet (certains auteurs parlent de plus de trois heures par jour)12,20,22
  • Comportements en ligne risqués10,12
  • Expérience antérieure de victimisation10
  • Impulsivité10

§Les facteurs associés au risque ne sont pas présentés par ordre d’importance ni de fréquence.

Facteurs de protection

Les facteurs de protection pouvant être associés à la cyberintimidation sont encore peu étudiés. On sait cependant que certains facteurs peuvent être associés au contexte scolaire ou familial dans lequel les jeunes évoluent et avoir un effet protecteur.

Facteurs communautaires – personnes victimes et/ou auteures§
  • Climat scolaire positif10,26
  • Sentiment de sécurité à l’école26
Facteurs relationnels – personnes victimes et/ou auteures§
  • Relations parent-enfant harmonieuses10
  • Environnement familial positif26
  • Supervision parentale en matière d’utilisation des technologies de l’information12,26
  • Relations sociales positives26,27
Facteurs individuels – personnes victimes§
  • Faire preuve d’empathie et d’intelligence émotionnelle10,26
  • Estime de soi élevée26
  • Comportements prosociaux26
  • Bonne gestion des émotions26
Facteurs individuels – personnes auteures§
  • Faire preuve d’empathie26
  • Estime de soi élevée26
  • Comportements prosociaux26
  • Bonne performance scolaire26

§Les facteurs de protection ne sont pas présentés par ordre d’importance ni de fréquence.


Conséquences potentielles

La cyberintimidation est un phénomène relativement récent et les conséquences qui peuvent en découler à moyen et à long terme sont encore peu étudiées28. En effet, en raison de la méthodologie employée, les conséquences étudiées sont principalement celles dont l’apparition est immédiate ou différée de quelques années seulement après les gestes posés ou subis. Par ailleurs, puisque la cyberintimidation peut rejoindre la personne qui en est victime partout, à l’école ou à la maison, le jour comme la nuit6,7,29,30, trouver rapidement un large auditoire8, être posée de façon anonyme31 et sans que la victime ne puisse nécessairement se défendre, certains auteurs considèrent que les conséquences de la cyberintimidation pourraient être plus importantes pour les jeunes qui en sont victimes5,31 alors que d’autres études sont plus mitigées sur ce point8. Certaines études avancent que la gravité des conséquences de la cyberintimidation, telle que la sévérité de la dépression, pourrait être associée à la fréquence des gestes32.

Conséquences à court et moyen terme§

Personnes victimes

  • Consommation de drogue et d’alcool12,20,33
  • Automutilation 20,28,34
  • Symptômes dépressifs et dépression12,20,22,35-37
  • Diminution de la confiance et de l’estime de soi12,20
  • Comportements d’isolement social12,20
  • Comportements agressifs20
  • Absentéisme scolaire20
  • Problèmes de comportements12,22,38
  • Problèmes émotionnels38
  • Stress12,39
  • Symptômes psychosomatiques12
  • Anxiété ou symptômes dépressifs*12,22,35,39
  • Faible satisfaction face à la vie12
  • Anxiété sociale*35
  • Suicide ou idéations suicidaires*12,20,34,38,40,41
  • Détresse psychologique33,42
  • Solitude43
  • Diminution du bien-être psychologique et émotionnel44
  • Tristesse44
  • Perte d’espoir44

Personnes auteures

  • Consommation de drogue et d’alcool12,20,22
  • Anxiété ou symptômes dépressifs12
  • Faible satisfaction face à la vie12
  • Comportement d’isolement social12
  • Moindre réussite scolaire12
  • Problèmes de comportement22
  • Suicide ou idéations suicidaires*41,45

§ Les conséquences potentielles ne sont pas présentées par ordre d’importance ni de fréquence.
* Les conséquences potentielles suivies d’un astérisque (*) ont également été documentées pour les personnes qui sont à la fois auteures et victimes de cyberintimidation.

Les conséquences potentielles en caractères gras sont celles pour lesquelles une relation temporelle avec la cyberintimidation a été démontrée, c’est-à-dire que l’expérience de cyberintimidation précède la conséquence documentée.

Le lien entre la cyberintimidation et le suicide chez les jeunes

Les études qui ont examiné le lien entre la cyberintimidation et le suicide indiquent que les jeunes qui posent41,45 ou subissent12,20,40,45,46 des gestes de cyberintimidation seraient plus à risque d’avoir des pensées ou des comportements suicidaires que les jeunes qui n’en posent ou n’en subissent pas. Les études ne permettent cependant pas d’établir un lien de causalité directe entre la cyberintimidation et le suicide32 et l’impact de la cyberintimidation sur les idéations ou les comportements suicidaires pourrait être modulé par certains facteurs tels que le stress12 et la dépression47. Le soutien parental34 et le sentiment d’appartenance à l’école48 pourraient également atténuer les effets de la cyberintimidation sur les idéations suicidaires.


La prévention de la cyberintimidation chez les jeunes

Une des avenues intéressantes à explorer pour prévenir la cyberintimidation chez les jeunes est de s’inspirer plus largement des stratégies reconnues comme efficaces en prévention de la violence. Il existe en effet différentes stratégies visant à agir directement sur les contextes relationnels, communautaires et sociétaux (ex. : stratégie visant à changer les normes sociales qui cautionnent l’intimidation) ou visant à agir sur certains facteurs de risque ou de protection qui auront un impact sur les différents contextes (ex. : développer les compétences personnelles et sociales des jeunes et leur enseigner des stratégies pour développer des relations sociales harmonieuses dans tous les contextes de vie, y compris en ligne).

Une approche globale et positive peut également être mise de l’avant pour contrer la cyberintimidation. Cette approche implique que la vie scolaire soit organisée dans le but d’offrir un milieu de vie stimulant et soutenant tous ceux qui s’y trouvent. Le fait d’évoluer dans un climat scolaire positif contribue à améliorer la qualité de la vie scolaire, favorise l’acceptation des différences et peut permettre d’éviter certains comportements problématiques en créant des opportunités d’apprentissages multiples et stimulantes49. Des efforts concertés entre les écoles, les élèves, les parents et les partenaires communautaires peuvent contribuer à prévenir la cyberintimidation50.

Il est également possible de mettre en place des programmes de prévention visant plus spécifiquement la cyberintimidation, par exemple à travers l’enseignement de l’utilisation saine et sécuritaire des technologies de l’information et des communications. De plus, puisque le fait d’être une personne auteure ou victime d’intimidation est un facteur de risque associé à la cyberintimidation, les programmes visant la prévention de l’intimidation peuvent également contribuer à prévenir la cyberintimidation. Différentes dimensions pouvant contribuer à la réussite d’un programme ainsi que des facteurs pouvant en limiter l’efficacité ont été documentés et peuvent être utiles pour faciliter le choix d’un programme de prévention ou pour en favoriser la réussite. Pour en savoir davantage, consultez la section Prévention.

Les systèmes électroniques de détection automatique de la cyberintimidation

Des systèmes électroniques ont été développés dans le but de détecter de manière automatique des situations de cyberintimidation. Ces systèmes peuvent avoir pour objectif de détecter des messages publiés en ligne — au contenu potentiellement violent — qui pourraient correspondre à des gestes de cyberintimidation. Ce type de système peut par exemple être implanté par des gestionnaires de réseaux sociaux. Il peut également s’agir d’interfaces « réflectives » téléchargées volontairement par des internautes pour les alerter si les messages qu’ils s’apprêtent à publier contiennent des termes inappropriés ou blessants et les encourager à modifier ces messages avant leur publication51.

Les systèmes électroniques de détection automatique de la cyberintimidation permettent, dans leur état actuel, de détecter des comportements potentiellement violents en ligne, dont des gestes de cyberintimidation. Toutefois, certains auteurs et auteures soulignent que les études réalisées pour évaluer l’efficacité de ces systèmes ne conceptualisent pas la cyberintimidation de manière uniforme51,52. Plusieurs éléments-clés de la cyberintimidation, comme l’inégalité des rapports de force ou le caractère intentionnel et répétitif des gestes, ne sont pas systématiquement considérés pour déterminer si les messages ou les contenus détectés sont effectivement des gestes de cyberintimidation. Ces messages peuvent ainsi être catégorisés, de manière erronée, comme étant de la cyberintimidation, alors qu’il s’agit plutôt de contenu abusif ou offensant51,52.

Bien que ces systèmes ne soient pas en mesure, pour le moment, de détecter de manière précise la cyberintimidation, ils permettent tout de même d’identifier et de prévenir des comportements violents en ligne.

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