Infection gonococcique

Lorsque le résultat du TAAN est positif, il y a généralement indication de traitement. Le TAAN est beaucoup plus sensible que la culture. Il est donc prévisible d'avoir des résultats de TAAN positif et des cultures négatives.

Pour l’infection pharyngée, il est généralement recommandé de traiter sans attendre le résultat de confirmation du LSPQ.  Si le/la professionnel.le croit que la personne s’abstiendra de relation sexuelle ET qu’elle se présentera pour recevoir le résultat de confirmation du LSPQ, dans certains cas, il peut être acceptable d’attendre le résultat de la confirmation.

Oui. Le traitement sera administré sur la base du résultat du TAAN initial. Certain.es patient.es devront être traité.es de nouveau, mais ce sera rare.

Si le traitement est conforme aux recommandations du Guide sur le traitement pharmacologique des ITSS - infection non compliquée à Chlamydia trachomatis et infection à Neisseria gonorrhoeae de l'INESSS, il sera efficace dans la très grande majorité des cas.

L’augmentation de la résistance de N. gonorrhoeae aux différents antibiotiques est rapide et les traitements recommandés pourraient éventuellement être modifiés selon l’évolution de la sensibilité des souches au traitement. La vigilance des professionnel.les s’impose.

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Un test de contrôle de l’efficacité du traitement doit être effectué dans tous les cas d’infection gonococcique.

Le prélèvement vaginal est le premier choix (meilleure performance). Le prélèvement du col utérin est le deuxième choix. Le prélèvement urinaire est une option si des raisons le justifient (ex.: si la personne risque de ne pas se présenter de nouveau, si le laboratoire n'accepte pas le spécimen vaginal, etc.) même si sa sensibilité est moindre. L’analyse recommandée est un TAAN.

Le TAAN doit être effectué le plus tôt possible à partir de 3 semaines après la fin du traitement. Si le prélèvement est effectué dans les 3 semaines suivant le traitement, la recherche de N. gonorrhoeae doit se faire par culture.

Oui, sur présentation d’une carte d’assurance maladie valide ou d’un carnet de réclamation. Aussi, pour que le coût de la lidocaïne 1% sans épinéphrine soit couvert, il faut préciser sur l’ordonnance de ceftriaxone: “diluant à la ceftriaxone” et inscrire les codes K (pour la personne atteinte) et L (pour les partenaires traités par TAP).

L’utilisation de la lidocaïne comme diluant pour diminuer l’inconfort associé à l’injection de la ceftriaxone est recommandée dans le Guide sur le traitement pharmacologique des ITSS - Infection à Chlamydia trachomatis et infection à Neisseria gonorrhoeae.