Infection à Chlamydia trachomatis

Oui. Toutefois, un tel échec est difficile à documenter. Contrairement à l'infection gonococcique, la culture et les analyses de sensibilité aux antibiotiques ne sont pas disponibles dans un contexte clinique.

Plusieurs raisons autres qu’un échec au traitement peuvent expliquer un résultat positif à un TAAN effectué après le traitement de l’infection à Chlamydia trachomatis :

  • une mauvaise observance du traitement;
  • une réinfection par un nouveau partenaire ou un partenaire non traité;
  • un test effectué trop tôt après le traitement (un résultat positif peut indiquer la présence de particules non viables jusqu’à trois semaines après le traitement d’une infection à C. trachomatis).

Un test de contrôle de l’efficacité du traitement doit être effectué dans les situations suivantes :

  • persistance ou apparition de signes ou symptômes,
  • grossesse,
  • problème anticipé d’observance du traitement,
  • utilisation d’un schéma thérapeutique autre que ceux recommandés,
  • infection rectale à Chlamydia trachomatis traitée avec azithromycine,
  • infection à Chlamydia trachomatis de génotype L1, L2 ou L3 (LGV).

Le test de contrôle à privilégier est le TAAN. Il doit être effectué le plus tôt possible à partir de trois semaines après la fin du traitement.

Compte tenu de la faible prévalence observée dans toutes les populations et de la transmission incertaine à partir du pharynx, en accord avec la majorité des recommandations publiées, le dépistage n’est pas recommandé. Il n'y a pas de données dans la littérature sur la prévalence de l’infection pharyngée à C. trachomatis, sur l'impact clinique et l'indication de dépister cette infection chez les femmes. Dans cette situation, à la suite d'une relation orale, il n'est pas recommandé de faire un prélèvement au niveau pharyngé pour dépister l'infection à C. trachomatis.

Sources :