Programmation préliminaire des Ateliers de santé environnementale 2023

Bandeau ASE

Rebondir en réseau – Le carrefour incontournable de notre communauté

Mise en contexte

La publication en juin 2023 de la mise à jour du manuel Environnement et santé publique – Fondements et pratiques en accès libre s’avère une opportunité pour proposer la tenue d’une demi-journée de conférences et d’ateliers portant sur les approches récentes pour documenter l’impact des agresseurs environnementaux sur la santé des populations et des écosystèmes et le rôle des acteurs de santé publique pour offrir des environnements favorables à la santé.

Objectif général

Décrire et transposer à la pratique des intervenants de santé publique les principales méthodes et approches propres au champ de la santé environnementale.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participant.e.s seront en mesure de :

  • Décrire des outils méthodologiques disponibles pour documenter l’impact des agresseurs de l’environnement physique;
  • Utiliser certaines approches intégrées d’évaluation et de gestion des risques dans le cadre d’ateliers pratiques;
  • Débattre de la complexité inhérente à la pratique en santé environnementale.

Public visé

Cette journée s’adresse aux intervenants de santé environnementale (professionnel.le.s, gestionnaires et médecins-conseils en santé publique) des directions de santé publique, de l’Institut national de santé publique du Québec et du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Programme préliminaire

Programme préliminaire

De 13 h à 13 h 10
Mot de bienvenue 

 

De 13 h 10 à 13 h 20
Présentation de la demi-journée

Dr Philippe Robert, médecin-conseil

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

De 13 h 20 h à 13 h 40

La santé environnementale au XXIe siècle (15 min + 5 min d’échanges).

M. Maximilien Debia, professeur agrégé

École de santé publique - Université de Montréal

De 13 h 40 à 14 h 20

Atelier en petits groupes sur la surveillance

M. Félix Lamothe, conseiller scientifique

Institut national de santé publique du Québec

Mme Magalie Canuel, conseillère scientifique

Institut national de santé publique du Québec

 

Ainsi que les membres du comité scientifique

De 14 h 20 à 14 h 40

La vulnérabilité d’un territoire : de la surveillance à l’action (15 min + 5 min d’échanges)

Mme Nolwenn Noisel, professeure adjointe

École de santé publique – Université de Montréal

De 14 h 40 à 15 h : pause 

De 15 h à 15 h 30

Les bons vieux classiques (25 min + 5 min d’échanges)

À Venir

De 15 h 30 à 16 h 15

Atelier en petits groupes sur les controverses sanitaires environnementales

Mme Emmanuelle Bouchard-Bastien, conseillère scientifique spécialisée

Institut national de santé publique du Québec

 

Ainsi que les membres du comité scientifique

De 16 h 15 à 16 h 30

La nouvelle santé environnementale – Naviguer dans la complexité et dans l’incertitude

Dre Isabelle Goupil-Sormany, médecin-conseil

Institut national de santé publique du Québec

De 16 h 30 à 16 h 35

Mot de fermeture (5 min)

Dr Philippe Robert, médecin-conseil

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Comité scientifique :

Maximilien Debia, Université de Montréal
Marie-Eve Dubuis, INSPQ
Émilie Grenier, CISSS Chaudière-Appalaches
Isabelle Goupil-Sormany, INSPQ
Nolwenn Noisel, Université de Montréal
Gabriela Ponce, INSPQ
Patrick Poulin, INSPQ
Philippe Robert, CIUSSS Capitale-Nationale

Attention! Deux activités vous sont proposées pour la journée du 24 mai. Lors de votre inscription, vous devrez choisir l’une d’entre elles.

La fumée émise lors de la combustion du bois est un irritant reconnu en plus de contenir plusieurs contaminants de l’air, tels que des particules fines, des composés organiques volatils, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, du monoxyde et du dioxyde de carbone. Alors qu’au Québec, le chauffage résidentiel au bois serait responsable de près de la moitié des émissions de particules fines de source anthropique en saison hivernale, les feux de camp ainsi que les feux de végétation en saison estivale (qui pourraient devenir de plus en plus fréquents en raison de l’intensification des changements climatiques) peuvent également constituer une cause de dégradation de la qualité de l’air extérieur. Certains individus et instances publiques sont d’ailleurs préoccupés par l’exposition aux fumées issues de telles sources (incluant les foyers d’ambiance et les feux de camp) qui peuvent occasionner un large spectre d’effets auprès des populations exposées impliquant de simples inconforts passagers à la manifestation d’effets aigus, surtout auprès de certains groupes davantage vulnérables à la fumée.

Objectif général

Gérer les risques à la santé des populations associés aux fumées de bois de chauffage (poêle à bois), de feux de camp (ou d’ambiance) et des feux de végétation (forêts, tourbes, broussailles, etc.).

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Brosser un portrait des plus récentes données portant sur l’exposition des populations et les risques à la santé associés aux fumées et les défis relevant de leur évaluation;
  • Présenter un inventaire des leviers et des pistes d’action à considérer par les intervenants des directions de la santé publique afin d’assurer une prise en charge cohérente des divers enjeux associés à la problématique des feux (notamment en accord avec la structure de sécurité civile et les rôles du Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs [MELCCFP] et des municipalités);
  • Discuter des différentes options de gestion du risque populationnel associé aux fumées de feu de bois et de végétation;
  • Interpréter adéquatement les résultats de mesures de qualité de l'air extérieur disponibles (notamment ceux fournis par le laboratoire mobile du MELCCFP [TAGA]) dans un contexte de feu de végétation;
  • Anticiper l’effet des changements climatiques sur la problématique des feux de végétation et du cumul de risques sur certaines populations vulnérables;
  • Identifier les partenaires concernés par la gestion des feux et des fumées, leurs rôles et leurs responsabilités ainsi que les avenues de collaboration nécessaires à une prise en charge harmonisée des différents enjeux associés;
  • Discuter des aspects éthiques et d’acceptabilité associés à la gestion du risque des fumées de bois (notamment pour les feux de camp et de foyers).

Public visé

Cette journée s’adresse aux intervenants de santé environnementale (professionnels, gestionnaires et médecins-conseils en santé publique) des directions de santé publique, de l’Institut national de santé publique du Québec et du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Programme préliminaire

ANIMATION :
Mme Marie-Eve Dubuis, Conseillère scientifique, INSPQ

De 8 h 30 h à 8 h 45

Mot d’ouverture (15 min)

Dre Isabelle Goupil-Sormany, médecin-conseil

Institut national de santé publique du Québec

De 8 h 45 à 9 h 15

Conférence sur les risques génériques associés à l’exposition à la fumée (25 min + 5 min d’échanges)

Mme Elham Ahmadpour, conseillère scientifique

Institut national de santé publique du Québec

De 9 h 15 à 9 h 45

Conférence sur la gestion de la pollution atmosphérique au Québec (incluant le TAGA et les stations de mesure de l’air du MELCCFP) (25 min + 5 min d’échanges)

M. Marc-André Foucrault,

Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

De 9 h 45 à 10 h 10

Dans le feu de l’action : quels sont les rôles de la santé publique et de la sécurité civile?

M. Joric Goulet, M. Sc., conseiller scientifique

Institut national de santé publique du Québec

M. Louis-Simon Bolduc, M. Env., conseiller scientifique

Institut national de santé publique du Québec
De 10 h 10 à 10 h 25 : pause (15 min)
Bloc feux de bois intérieur/extérieur

De 10 h 25 à 10 h 50

Conférence portant sur le portrait de la combustion de bois de chauffage au Québec (20 min + 5 min d’échanges)

Mme Audrey Smargiassi, chercheuse associée

Institut national de santé publique du Québec

De 10 h 50 à 11 h 15

Conférence sur une étude de cas portant sur les feux de camp (20 min + 5 min d’échanges)

Mme Gwendaline Kervan, conseillère en santé environnementale

Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

 

De 11 h 15 à 11 h 35

Conférence sur la consultation publique relative aux nuisances occasionnées par la fumée de combustion de bois (15 min + 5 min d’échanges)

Mme Julie Caron-Malenfant, présidente

Office de participation publique de Longueuil

De 11 h 35 à 12 h

Panel sur la gestion des poêles à bois à l’échelle municipale (20 min + 5 min d’échanges)

Mme Sylvie Verreault, Conseillère en environnement

Ville de Québec 

De 12 h à 13 h 15 : lunch (1 h 15)

 
BLOC FEUX DE VÉGÉTATION

De 13 h 15 à 14 h 15

Rapport d’expérience et présentation des outils de gestion des feux de forêt par les instances fédérales (45 min + 15 min d’échanges)

Mme Mireille Carpentier, Spécialiste intérimaire en qualité de l'air, Région du Québec

Santé Canada

De 14 h 15 à 15 h 30

Simulation de table : retour sur un incendie de tourbière survenu au Bas-Saint-Laurent (1 h 15)

M. Philippe Robert, médecin-conseil

Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Mme Joanne Aubé-Maurice, médecin-conseil

Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent

Mme Guylaine Morrier, agente de planification, de programmation et de recherche

Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent

De 15 h 30 à 15 h 45 : pause (15 min)

 

De 15 h 45 à 16 h

Mesures de protection populationnelles à déployer en contexte de feux de végétation (10 min + 5 min d’échanges)

Mme Marie-Claude Lefebvre, conseillère scientifique

Institut national de santé publique du Québec

De 16 h à 16 h 40

Conférence sur les projections climatiques et le risque associé aux feux de végétation (30 min + 10 min d’échanges)

Mme Céline Campagna, conseillère scientifique spécialisée

Institut national de santé publique du Québec

Membre d’Ouranos

De 16 h 40 à 17 h

Mot de fermeture (20 min)

Dre Isabelle Goupil-Sormany, médecin-conseil

Institut national de santé publique du Québec

Comité scientifique :

M. Philippe Robert, médecin-conseil
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Mme Joanne Aubé-Maurice, médecin-conseil
Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent

Mme Guylaine Morrier, agente de planification, de programmation et de recherche
Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent

Mme Gabrielle Bureau, médecin-conseil
Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides

M. Jean-Bernard Drapeau, agent de planification, de programmation et de recherche
Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre

Mme Isabelle Goupil-Sormany, médecin-conseil
Institut national de santé publique du Québec

Mme Elham Ahmadpour, conseillère scientifique
Institut national de santé publique du Québec

Mme Marie-Claude Lefebvre, conseillère scientifique

Institut national de santé publique du Québec

M. Patrick Poulin, coordonnateur de l’Équipe scientifique sur l’air
Institut national de santé publique du Québec

Depuis la publication de l’avis intitulé Le radon au Québec : évaluation du risque à la santé et analyse critique des stratégies d’intervention en 2004 et l’abaissement de la ligne directrice fédérale en 2007, passant de 800 à 200 Bq/m3, de nombreuses activités de santé publique ont été mises en œuvre avec de multiples partenaires intersectoriels afin de limiter l’exposition de la population québécoise au radon. Cependant, l’ampleur du risque et certains enjeux associés à la gestion de l’exposition au radon demeurent encore à ce jour méconnus d’intervenants et de partenaires du réseau de la santé qui soulèvent d’autres enjeux de nature éthiques. Leur mobilisation pour prendre en charge la problématique du radon constitue néanmoins un élément crucial pour endiguer ce problème. Soulignons que le radon demeure la deuxième cause de cancer du poumon, après le tabagisme et qu’il s’agit de la première cause de ce cancer chez les non-fumeurs. Au Québec, de 10 à 16 % des décès par cancer du poumon sont associés au radon (MSSS, 2021).

Objectifs généraux

  1. mettre à jour, pour les intervenants du réseau de santé publique, les informations concernant le risque à la santé et divers enjeux sociaux associés à la problématique du radon.
  2. offrir un espace de concertation pour discuter des interventions les plus efficaces à déployer en matière de santé publique contre le radon et solutionner des enjeux sociaux spécifiques et/ou émergeants.
  3. outiller les intervenants régionaux afin qu’ils entreprennent les interventions appropriées à leur situation.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Saisir l’ampleur du risque associé au radon en comparaison avec d’autres expositions radiologiques et d’autres contaminants cancérigènes de l’air intérieur;
  • Connaître les interventions pertinentes à déployer à l’échelle municipale et régionale;
  • Consolider l’approche réseau entre les intervenants de santé publique et les experts de l’INSPQ dans leurs interventions visant à atténuer le risque associé à l’exposition au radon;
  • Discuter de la pertinence d’intégrer la mise à jour de la cartographie dans les stratégies d’intervention au niveau régional ou municipal;
  • Faire connaître les besoins des intervenants de santé publique afin de permettre une meilleure prise en charge du dossier.

Public visé

Cette journée s’adresse essentiellement aux intervenants de santé environnementale et de santé au travail (professionnels, gestionnaires et médecins-conseils en santé publique), mais aussi aux intervenants de promotion des directions de santé publique, de l’Institut national de santé publique du Québec et du ministère de la Santé et des Services sociaux.

De 8 h 20 à 8 h 30

Accueil des participants
 

De 8 h 30 à 8 h 35

Mot de bienvenue

 

De 8 h 35 à 8 h 45

Introduction                                                  

  • Démontrer l’intérêt de la TCNSE de soutenir les interventions radon comme priorités en santé environnementale

Dre Joanne Aubé-Maurice, médecin-conseil

Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent

De 8 h 45 à 9 h 35

(40 min présentation + 10 min échange)

Importance du radon et ampleur du risque en matière de santé publique

  • Importance de l’exposition
  • Rappel des effets stochastiques vs déterministes
  • Relation linéaire sans seuil
  • Concept de dose, Sievert,
  • Becquerel
  • Milisievert, notion entourant la valeur du 1mSv 
  • Comparaison avec d’autres seuils d’expositions radiologiques (ampleur du risque)
  • Comparaison avec d’autres risques cancérigènes reliés à l’air intérieur (ampleur du risque)
  • Perception et Communication du risque

M. Jean-Claude Dessau, médecin-conseil

Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides

De 9 h 35 à 10 h 10

(20 min présentation + 10 min échange)

Intervention auprès des fumeurs

  • Projet pilote de promotion du dépistage du radon dans les maisons des fumeurs ou ex-fumeurs de la région de Lanaudière

Dr Daniel Paquette, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive

Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie

De 10 h 10 à 10 h 30 : pause (20 min)

10h30-11h05

(25 min présentation + 10 min échange)

Portrait des interventions menée à l’échelle fédérale

  • Ligne directrice
  • Code de construction (CNB)
  • PNCR-C / Standards
  • Dépistage pancanadien
  • Assurances (GCR, Tarion)
  • Communication SC

M. Mathieu Brossard, spécialiste en rayonnement, Région de Québec

Santé Canada

11 h 05-11 h 40

(25 min présentation + 10 min échange)

Gestion du radon à l’échelle municipale 

M. Jean-François Duchesne, conseiller en environnement

Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

De 11 h 40 à 12 h

(10 min + 10 min d’échanges).

Communication  

APQ – incluant Cartographie disponible sur le WEB                   

Mme Dominique Massie, directrice-générale

Association Pulmonaire du Québec

De 12 h à 13 h 15

Dîner et réseautage

De 13 h 15 à 14 h 00

(Présentation interactive)

Utilisation de la cartographie provinciale

M. Patrick Poulin, conseiller scientifique spécialisé

Institut national de santé publique du Québec

De 14 h 00 à 14 h 45

(Présentation interactive)

Gestion des enjeux émergeants tel le radon

Le fardeau tributaire de l’application des mesures d’atténuation (volet équité/éthique)

M. Michel Désy, conseiller scientifique spécialisé

Institut national de santé publique du Québec

De 14 h 45 à 15 h : pause

De 15 h à 15 h 30

Santé au travail (20 min + 10 min d’échanges)

Projet Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST)

Mme Sabrina Gravel, chercheuse

Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST)

De 15 h 30 à 16 h 30

Et maintenant? – Panel/Table ronde 

  • Attentes du MSSS et du CSMR vs Attentes des DSPu
    • Améliorer la communication – information, sensibilisation, mobilisation
    • Améliorer la réglementation
    • Déterminer les interventions les plus efficaces à déployer par les DSPu en matière de gestion du risque à l’échelle municipale

Attentes du Ministère de la Santé et des Services sociaux, Comité de suivi ministériel sur le radon et des directions de santé publique du Québec :

Animation du panel :

  • Dr Éric Goyer, Directeur de santé publique des Laurentides et du Nord du Québec, Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides

Panélistes:

  • Dr Yv Bonier Vigier, médecin-conseil, Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie
  • Dr Jean-Pierre Trépanier, Directeur de santé publique, Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval - À confirmer
  • François Desbiens - À confirmer
    • M. Jean-Claude Dessau, médecin-conseil, Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides

De 16 h 30 à 16 h 45

Mot de clôture et vision à long terme à soutenir

M. Christian Roy, conseiller en santé environnementale ou Mme Marie-France Boudreault

Ministère de la Santé et des Services sociaux

De 16 h 45 à 18 h

Activité de réseautage

 

Comité scientifique :

M. Jean-Claude Dessau, médecin-conseil
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides

M. Michel Savard, médecin-conseil
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides

M. Michel Savard, conseiller scientifique
Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean

M. Christian Roy, conseiller en santé environnementale
Ministère de la Santé et des Services sociaux

M. Fabien Gagnon, médecin conseil
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval

Mme Margaux Sadoine, conseillère scientifique
Institut national de santé publique du Québec

M. Patrick Poulin, conseiller scientifique spécialisé
Institut national de santé publique du Québec

De 8 h à 8 h 20
Accueil des participants

De 8 h 20 à 8 h 30
Mot d’ouverture de la journée

Animation :


Mme Asma Ben Hassine, conseillère scientifique
Institut national de santé publique du Québec

De 8 h 30 à 8 h 35
Présentation des conférenciers

De 8 h 35 à 10 h 10 – Bloc 1

Conférence 1 — Fusarium napiforme : un bon plan de libérer les plants? (30 min)

Dans le cadre de son programme d’inspection régulier, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a précautionné la mise en quarantaine des plants d’une serre de la Montérégie qui présentaient des signes d’anomalies. Durant son investigation, l’ACIA a détecté du Fusarium napiforme. Ce type de microorganisme ne figurant pas sur la liste des organismes faisant l’objet d’une surveillance par l’ACIA, celle-ci s’apprêtait à lever la quarantaine. Le Fusarium napiforme pouvant avoir des effets sur la santé humaine, l’ACIA a toutefois consulté l’équipe de santé environnementale de la Montérégie pour vérifier si la situation représentait un enjeu pour la santé publique, auquel cas l’ACIA maintiendrait l’isolement du lot.

Inclut une période de questions de 10 minutes.

Objectif général

Appliquer les connaissances de base en gestion de risque dans un contexte d’exposition inhabituelle à des moisissures.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Analyser une situation de menace appréhendée à l’aide du cadre de référence de gestion des risques de l’INSPQ;
  • Illustrer l’arrimage entre les équipes de santé environnementale et de santé au travail pour l’analyse des données et la gestion d’un risque phytosanitaire;
  • Identifier les rôles et les responsabilités des partenaires ainsi que les outils disponibles pour soutenir l’intervention.

Conférencières 

Mme Christine Blanchette, agente de planification, de programmation et de recherche
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie

Mme Élisabeth Lajoie, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive et médecine du travail, cheffe du service médical de santé environnementale et santé au travail
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie

Conférence 2 — Mon environnement, ma santé : un projet participatif sur la qualité de l’air extérieur dans un milieu urbain qui cumule plusieurs risques environnementaux et socio-économiques (30 min)

Plusieurs régions du Québec comprennent des milieux affectés par un cumul de risques environnementaux (pollution de l’air liée aux industries ou au transport, bruit, îlots de chaleur, etc.) et socio-économiques. Le projet Mon environnement, ma santé (MEMS) constitue un exemple d’intervention populationnelle, collaborative et participative menée par une Direction de santé publique pour documenter et agir sur le cumul de risques, en priorisant la qualité de l’air extérieur. La présentation abordera le cadrage du projet, la structure de gouvernance mise en place, les activités scientifiques réalisées et les leçons apprises.

Inclut une période de questions de 10 minutes.

Objectif général

Partager la démarche et les leçons apprises d’un projet partenarial et participatif pour documenter et agir sur la qualité de l’air extérieur dans un milieu défavorisé.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Effectuer des parallèles entre le projet MEMS et des situations ou des interventions dans leurs régions, concernant la qualité de l’air extérieur;
  • Connaître certains impacts de la pollution de l’air et certaines méthodes utilisées pour documenter l’exposition et les impacts de plusieurs contaminants de l’air;
  • Discuter des enjeux scientifiques, sociopolitiques et opérationnels rencontrés durant le projet ainsi que des leçons apprises par l’équipe de projet.

Conférenciers 

M. Christian Riel-Roberge, conseiller en santé environnementale
Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

M. Philippe Robert, médecin-conseil en santé publique
Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Conférence 3 — Développement d’un algorithme pour la gestion des colis suspects – Un bel exemple de collaboration MI-SE (30 min)

La gestion des colis suspects CBRNE est complexe, dû à l’incertitude quant à la nature des colis et à la multitude d’intervenants potentiellement impliqués dans la gestion de l’événement. Il en résulte que la santé publique peut être avisée de la menace à différents moments lors de l’intervention policière et par différentes sources, ce qui peut générer de la confusion quant à la prise en charge du dossier par l’une ou l’autre des équipes au sein d’une même direction de santé publique. De plus, les cas de colis suspects n’étant pas fréquents au Québec, les intervenants de santé publique sont peu formés dans ce domaine et peuvent se sentir démunis face à l’ampleur et la complexité de la tâche.

En Montérégie, la fusion des équipes de Maladies infectieuses (MI) et Santé environnementale (SE) a mis en lumière un chevauchement des tâches dans leurs procédures de gestion des colis suspects de nature chimique ou biologique. Par conséquent, les équipes MI et SE ont harmonisé leurs procédures et développé un algorithme de réponse commun pour la gestion de ces colis suspects, permettant ainsi de clarifier les rôles et les responsabilités de ces deux équipes et de démontrer leur interrelation pour la gestion d’un même événement. Cet algorithme a été élaboré avec le souci d’être le plus simple possible afin qu’un intervenant de santé publique n’ayant jamais traité un cas de colis suspect puisse gérer le signalement (premiers éléments de base) seulement à l’aide de l’algorithme et de ses documents annexes. Cet algorithme a également été élaboré dans le respect des directives énoncées dans le Guide de gestion des colis suspects CBRNE publié par le Ministère de la Santé et des Services sociaux en 2018.

Inclut une période de questions de 10 minutes.

Objectif général

Schématiser la réponse de santé publique lors de la gestion d’un colis suspect de nature chimique ou biologique.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Organiser la réponse de santé publique pour la gestion d’un colis suspect de nature chimique ou biologique en suivant les recommandations du Guide de gestion des colis suspects CBRNE publié par le Ministère de la Santé et des Services sociaux en 2018;
  • Définir les rôles et les responsabilités et illustrer l’interrelation entre les volets Maladies infectieuses et Santé environnementale dans la gestion des colis suspects de nature chimique ou biologique;
  • Évaluer le risque à la santé pour la population en lien avec la présence d’un colis suspect de nature chimique ou biologique.

Conférencier.ère 

Mme Christine Blanchette, agente de planification, de programmation et de recherche
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie

Dre Reem Zewail, médecin-conseil
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie


De 10 h 10 à 10 h 30 : pause

De 10 h 30 à 10 h 35 – Bloc 2
Présentation des conférenciers

De 10 h 35 à 12 h 10

Conférence 4 – Avis d’ébullition préventif et solutions alternatives : acceptabilité sociale de trois cas pilotes québécois (30 min)

Des solutions alternatives d’approvisionnement en eau potable sont actuellement envisagées par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), en partenariat avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Ce groupe de travail tripartite a été mis en place en 2016 à la suite d’un rapport spécial du Protecteur du citoyen sur le contrôle et la surveillance des réseaux d’aqueducs privés au Québec. Il a étudié la possibilité de mettre en place des solutions alternatives qui permettraient à ces collectivités d’avoir accès, de manière durable et fonctionnelle, à une eau potable qui respecte les normes qualité du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP). Ces solutions alternatives incluent, par exemple, l’utilisation d’une autre source d’approvisionnement ou la mise en place de dispositifs de traitement individuels aux bâtiments. Les collectivités québécoises visées sont-elles prêtes à adhérer à ces solutions alternatives et, si oui, dans quelles mesures et sous quelles conditions?

Pour répondre à ces questions, le Groupe de travail sur les solutions alternatives en eau potable a entrepris un projet pilote et a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour évaluer la pertinence et la faisabilité du déploiement de solutions alternatives à l’ensemble des municipalités et des réseaux privés du Québec aux prises avec des problématiques de mise à niveau de leurs infrastructures d’eau potable. Cette présentation vise à mettre en valeur cette initiative en cours et à dégager les enjeux sociaux et sanitaires qui y sont associés

Inclut une période de questions de 10 minutes.

Objectif général

Reconnaître les facteurs qui modulent l’acceptabilité sociale de solutions alternatives pour l’approvisionnement en eau potable.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Expliquer l’état des lieux et la genèse du projet;
  • Décrire leurs enjeux sanitaires, environnementaux, politiques et économiques des trois cas pilotes;
  • Discuter des obstacles, des défis, des préoccupations et des conditions gagnantes.

Conférencières

Mme Emmanuelle Bouchard-Bastien, conseillère scientifique spécialisée en évaluation des impacts sociaux
Institut national de santé publique du Québec

Mme Vicky Huppé, conseillère scientifique et coordonnatrice du Groupe scientifique sur l’eau
Institut national de santé publique du Québec

Conférence 5 – Mon eau, mon puits, ma santé : un projet visant à favoriser la pratique de l’analyse de l’eau des puits privés (30 min)

Près du quart de la population de Chaudière-Appalaches s’approvisionne en eau à partir de puits privés. Il incombe aux propriétaires de puits de s’assurer de la potabilité de leur eau. Or, peu d’entre eux la font régulièrement analyser, ce qui peut exposer les membres de leur ménage à des contaminants pouvant nuire à la santé. Le programme Mon eau, mon puits, ma santé vise à modifier ce comportement en réduisant les obstacles à l’analyse de l’eau des puits privés. Ce dernier est coconstruit avec la santé publique, l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), des organismes de bassins versants ainsi que plusieurs autres partenaires. Il a été déployé dans quatre municipalités en 2022.

Inclut une période de questions de 10 minutes.

Objectif général

Discuter des résultats d’évaluation d’un programme pilote ancré dans la communauté visant à accroître la pratique de l’analyse de l’eau des puits privés.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Identifier les principaux obstacles à la pratique de l’analyse de l’eau par les propriétaires de puits privés;
  • Expliquer la stratégie employée par le programme Mon eau, mon puits, ma santé pour réduire ces obstacles;
  • Résumer les effets du programme quant à la réduction de ces obstacles et à l’augmentation de la pratique de l’analyse d’eau par les propriétaires de puits privés de Chaudière-Appalaches.

Conférencier.ères  

M. Simon Arbour, Conseiller en santé environnementale
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches

Mme Tamari Langlais, Coordinatrice de recherche
Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches et Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux (CIRUSSS)
Université du Québec à Rimouski (UQAR)

Mme Lily Lessard, inf. Ph.D., professeure titulaire
Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches et Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux (CIRUSSS)
Université du Québec à Rimouski (UQAR)

Conférence 6 – Les composés per et polyfluoroalkylées (PFAS) et l’eau potable (30 min)

Les substances per et polyfluoroalkylées (PFAS) forment une famille chimique complexe de plusieurs milliers de composés organiques fluorés. Elles sont exploitées depuis les années 1940 en raison de leur propriétés ignifuges, antitaches, antiadhésives, émulsifiantes et imperméabilisantes. De très nombreux produits de consommation en contiennent (ex. revêtements antiadhésifs [ex. TeflonTM], produits imperméabilisants ou antitaches [ex. Gore-texTM, ScotchGard TM]. Toutes les PFAS n’ont pas les mêmes propriétés, mais elles sont en général très stables, ce qui les rend résistantes à la dégradation et persistantes dans l’environnement où elles sont maintenant omniprésentes. Cette contamination diffuse est à la source d’une exposition environnementale et alimentaire à des mélanges complexes de PFAS touchant l’ensemble de la population.

Plusieurs études suggèrent que l’exposition chronique à certaines PFAS pourrait être associée à certains effets, notamment une diminution des taux d’anticorps après la vaccination, une dyslipidémie, une faible diminution du poids de naissance ainsi que le cancer du rein. La plupart des effets rapportés sont liés aux PFAS les plus étudiées (le PFOS et le PFOA) et dont l’utilisation est maintenant restreinte, alors que les effets associés aux mélanges ou à certaines PFAS émergentes sont plus difficiles à cerner. Il subsiste à ce jour de nombreuses incertitudes concernant la probabilité d’occurrence et la gravité des effets adverses attendus selon les niveaux d’exposition. Des études épidémiologiques récentes suggèrent que certains effets pourraient se produire à des niveaux d’exposition plus faibles que ceux initialement anticipés (le site Web de l’INSPQ sur les PFAS fournit de plus amples détails à ce sujet). Ces récentes études ont mené certains organismes aviseurs à réévaluer à la baisse les valeurs toxicologiques de référence ou valeurs guide pour certaines PFAS.

Au cours des derniers mois, des études et des campagnes d’échantillonnage du MELCCFP ont permis de fournir un portrait préliminaire des concentrations de PFAS retrouvées dans l’eau potable au Québec. Ces données soulèvent le besoin de s’appuyer sur les valeurs guides appropriées afin de soutenir l’intervention de santé publique. Certains organismes aviseurs, incluant Santé Canada, proposent une approche basée sur une somme de PFAS et visant la réduction globale de l’exposition aux PFAS par l’eau potable. Certaines de ces propositions s’appuient explicitement ou non sur l’application du principe ALARA (As Low As Reasonnably Achievable), visant à réduire les concentrations dans l’eau potable au niveau le plus faible raisonnablement atteignable. Dans un contexte où les PFAS sont omniprésentes dans l’environnement et que plusieurs organismes aviseurs ne se sont pas encore positionnés officiellement au regard des valeurs guides ou des normes pour l’eau potable, les acteurs de santé publique font face à des défis non négligeables, notamment en ce qui concerne l’interprétation des valeurs guides et des recommandations, l’évaluation du risque sanitaire ainsi que la gestion de cette problématique. 

Inclut une période de questions de 10 minutes.

Objectif général

Informer sur l’état actuel des connaissances concernant les PFAS et l’eau potable.

Objectifs spécifiques

À la fin de cette activité, les participants seront en mesure de :

  • Décrire brièvement les PFAS et certaines sources d’exposition;
  • Résumer les principaux effets sur la santé connus et les limites des connaissances associées;
  • Identifier et interpréter certaines valeurs guides disponibles pour les PFAS dans l’eau potable et leurs limites respectives.

Conférencières 

Mme Daria Pereg, conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Mme Tania Charrette, agente de planification, de programmation et de recherche
Direction de la santé publique Lanaudière


De 12 h 10 à 12 h 30
Mot du comité organisateur et mot de clôture

Comité scientifique :

M. Louis-Simon Bolduc, conseiller scientifique
Institut national de santé publique du Québec

Mme Asma Ben Hassine, conseillère scientifique
Institut national de santé publique du Québec

Mme Christine Blanchette, agente de planification, de programmation et de recherche
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie

Mme Élisabeth Lajoie, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive et médecine du travail
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie

M. Christian Riel-Roberge, conseiller en santé environnementale
Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Dr Philippe Robert, médecin-conseil
Direction de santé publique, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Mme Reem Zewail, médecin-conseil
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie

Mme Emmanuelle Bouchard-Bastien, conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Mme Vicky Huppé, conseillère scientifique et coordonnatrice du Groupe scientifique sur l’eau
Institut national de santé publique du Québec

M. Simon Arbour, Conseiller en santé environnementale
Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches

Mme Tamari Langlais, Coordinatrice de recherche
Université du Québec à Rimouski (UQAR)

Mme Lily Lessard, inf. Ph.D., professeure titulaire
Université du Québec à Rimouski (UQAR)

Mme Daria Pereg, conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Mme Tania Charrette, agente de planification, de programmation et de recherche
Direction de la santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de la Lanaudière

Dernière mise à jour : 

6 mars 2023