Les populations partout sur la planète sont en contact quotidiennement avec des substances chimiques, qu’elles soient naturellement présentes dans l’environnement ou issues d’activités humaines. Elles sont retrouvées dans le sol, l’air, l’eau, la nourriture et les produits de consommation courants. L’impact de ces contaminants environnementaux sur la santé suscite de plus en plus l’intérêt des organismes réglementaires gouvernementaux. La biosurveillance humaine permet d’étudier de manière directe et précise l’exposition des populations à des contaminants environnementaux, car elle consiste à « doser chez une personne la présence d’une substance chimique ou de produits de dégradation de cette substance dans l’organisme » (1). Elle fournit des mesures de base sur la santé des populations et permet de bâtir des bases de données. Si les études de biosurveillance sont pérennes, elles offriront la possibilité de déceler des variations de l’exposition, d’évaluer l’im…