Conseil scientifique

Mission

Le conseil scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) veille à la qualité, à l’intégrité et à la pertinence de ses activités scientifiques et assiste la Vice-présidence aux affaires scientifiques (VPAS) dans l’exercice de ses fonctions. Sa création fait suite à l’Engagement de l’INSPQ en matière de qualité scientifique adopté par le conseil d’administration (CA) le 18 janvier 2022. 

Le conseil scientifique est une instance consultative. Il est amené à formuler des recommandations et des avis sur la production scientifique de l’INSPQ et sur sa programmation scientifique. Il œuvre normalement à l’initiative de la VPAS, qui l’informe régulièrement des activités de l’INSPQ et oriente ses travaux.

Mandat

Les mandats spécifiques du conseil scientifique sont les suivants :

En matière de pertinence et de cohérence

  • Formuler des observations et des recommandations sur la production scientifique de l’INSPQ et examiner sa programmation scientifique;
  • Contribuer à l’identification de problèmes de santé publique actuels ou futurs pouvant interpeller l’INSPQ.

En matière de qualité et d’intégrité

  • Donner son avis sur l’encadrement institutionnel en matière de qualité et d’intégrité scientifique;
  • Commenter les recommandations issues des audits ou autres travaux d’évaluation portant sur la production scientifique;
  • Exceptionnellement, à la demande de la VPAS, formuler des recommandations sur les dossiers scientifiques sensibles qui lui sont soumis.

​Composition

Le conseil scientifique est formé de seize membres, dont douze membres externes.

Les membres externes sont des scientifiques de renom, indépendants de l’INSPQ, œuvrant dans le domaine de la santé publique au Québec, au Canada ou à l’étranger. Ils sont nommés pour un mandat de quatre ans, renouvelable deux fois, consécutivement ou non. 

Sont également membres d’office le ou la P.-D.G. de l’INSPQ, le ou la vice-présidente aux affaires scientifiques, le ou la vice-présidente associé(e) aux affaires scientifiques ainsi qu’un membre du CA désigné par celui-ci pour le représenter.

Champs québécois de la santé publique

Benoit Corriveau est médecin résident en santé publique et médecine préventive à l'Université de Montréal. Il est titulaire d'une maîtrise en évaluation des technologies de la santé obtenue à la même université en 2021, et d'un doctorat en médecine complété à l'Université de Sherbrooke en 2018.

Ses expériences variées dans des organisations régionales, provinciales et nationales à travers le Canada lui ont permis de consolider une expertise diversifiée en santé publique et de cultiver davantage certains champs d’intérêt, dont la planification, l'évaluation et la gestion des services de santé publique, le contrôle des maladies infectieuses et les approches de réduction des méfaits. À partir de juillet 2023, il occupera le rôle de co-responsable médical en réduction des méfaits dans le secteur de prévention et contrôle des maladies infectieuses de la Direction régionale de santé publique de Montréal.

En plus de son engagement en santé publique, Benoit Corriveau s'est également investi dans diverses fonctions académiques et sociales. Il a assumé le rôle de résident coordonnateur de son programme de résidence, a enseigné en tant que tuteur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et s'est également engagé auprès d'organisations telles que Grands Frères Grandes Sœurs et Expo-Sciences. En outre, il a siégé à plusieurs comités scientifiques, dont le comité sur l'innovation du Collège québécois des médecins de famille et le comité scientifique des Journées annuelles de santé publique (JASP).

Shelley-Rose Hyppolite est médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive. Elle est actuellement professeure agrégée à la Faculté de médecine de l’Université Laval et travaille comme médecin-conseil à la Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale. 

Elle a commencé sa carrière comme médecin de famille en Gaspésie et médecin dépanneur dans plusieurs régions du Québec et notamment auprès des communautés cries de la Baie-James. Elle s’est ensuite spécialisée en santé publique et médecine préventive avant de suivre une formation complémentaire (fellowship) avec la Chaire de recherche du Canada – Approches communautaires et inégalités sociales de santé sur les approches participatives. 

Shelley-Rose Hyppolite a établi de multiples collaborations en siégeant sur différents comités d’experts affiliés, entre autres, au Centre de collaboration nationale sur les déterminants de la santé, au Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques, au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et à l’Institut national de santé publique (INSPQ) en apportant une expertise au regard de l’équité en santé. 

Elle est impliquée comme chercheure principale ou co-chercheure dans plusieurs recherches qui portent sur la construction des inégalités sociales de santé, l’exclusion sociale, l’accès aux services et soins de santé pour les personnes en situation de pauvreté et marginalisées, les interventions de proximité, les personnes migrantes à statut précaire, les enjeux éthiques des projets humanitaires.  

Dans ses interventions de santé publique, d’enseignement ou de recherche, elle recourt à des approches participatives impliquant des personnes en situation de pauvreté, vivant de l’exclusion sociale ou marginalisées dans une optique d’inclusion sociale, de co-construction et de valorisation des différents savoirs. 

Elle est membre du conseil d’administration de Médecins du Monde Canada depuis 2008 et médecin bénévole depuis 1998 pour la même organisation. Elle fait également partie des Équipes de réponses aux urgences internationales de la Croix-Rouge canadienne depuis 2014. Elle a réalisé plusieurs missions de développement et d’urgence. Elle est aussi impliquée dans les activités de plaidoyers de Médecins du Monde Canada en faveur de l’adoption de politiques publiques favorables à la santé au Québec. 

Sa carrière a été couronnée du Prix 2013 de la Société canadienne de santé internationale pour l’œuvre accomplie qui vise à reconnaître publiquement un membre de la Société qui a apporté une contribution importante dans le domaine de la santé internationale tout au long de sa carrière.

Julie Loslier est médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive. Depuis 2016 elle est directrice régionale à la Direction de santé publique de la Montérégie, organisation qu’elle a rejointe en 2008. Elle est également professeure titulaire au département des sciences de la santé communautaire de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke et chercheuse associée au Centre de recherche Charles-Le Moyne.

Elle est détentrice d’une maîtrise en recherche clinique, d’un doctorat en médecine et d’une spécialité en santé publique et médecine préventive de l’Université de Sherbrooke (2006). Elle a aussi complété une surspécialisation en inégalités sociales de santé à l’Université de Montréal (2008) ainsi qu’une formation complémentaire (fellowship) à travers le programme FORCES de la Fondation canadienne d’amélioration des services de santé (2015). Ses travaux de recherche portent notamment sur l’usage du cannabis à des fins non médicales et la sexualité chez les jeunes. 

Tout au long de sa carrière, elle a été impliquée dans divers comités, dont le comité gouvernemental de vigilance sur le cannabis qu’elle préside depuis 2019, et le comité organisateur des Journées annuelles de santé publique (JASP) auquel elle siège depuis 2015. De 2017 à 2018, elle a été membre du Conseil consultatif du Centre de collaboration national sur les déterminants sociaux de la santé.

Richard Massé est actuellement conseiller médical en santé publique à la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik, depuis 2018. Il est détenteur d’un doctorat en médecine de l’Université de Sherbrooke (M.D., 1976) et d’une maîtrise en Épidémiologie de l’Université McGill (M.Sc., 1990). Il est également spécialiste en médecine préventive et santé publique, membre associé au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (FRCPC, 1987).

Il a occupé différentes fonctions en santé publique au Québec, notamment en tant que médecin-conseil et coordonnateur en maladies infectieuses (1990-1998), puis directeur à la Direction régionale de santé publique de Montréal (2012-2018).

À l’échelle nationale, il a été sous-ministre adjoint et directeur national de santé publique (DNSP) au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) de 1998 à 2003.  À ce titre, il a été responsable de l’élaboration de la Loi sur la santé publique (LSP, 2001), de même que du premier programme national de santé publique du Québec (PNSP, 2003). Lors de la pandémie de COVID-19, il a été nommé conseiller médical stratégique auprès du DNSP (mars 2020 à août 2021), fonction qu’il continue d’exercer à temps partiel.

De 2003 à 2008, il a été Président-directeur général de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Richard Massé a laissé sa marque dans le milieu universitaire, tout d’abord comme professeur adjoint au département d’épidémiologie et de biostatistiques, puis à l’École de santé des populations et de santé mondiale de la Faculté de médecine de l'Université McGill, et ce depuis 1989. Par ailleurs, de 2008 à 2011, il a exercé la fonction de professeur agrégé et de tout premier directeur de l’École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM). Depuis 2018, il est professeur honoraire à l’Université de Montréal.

Milieux académiques ou de la recherche

Lise Gauvin est professeure titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Elle est également directrice adjointe scientifique en santé des populations au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) où elle est responsable du Carrefour de l’innovation et de l’évaluation en santé. Elle a terminé ses études de troisième cycle en sciences de l’activité physique en 1985 à l’Université de Montréal et a détenu des postes académiques aux universités Queen’s et Concordia entre 1985 et 1999 pour ensuite entrer en poste à l’Université de Montréal en 1999.

Entre 2008 et 2013, Lise Gauvin a été titulaire d’une des chaires inaugurales en santé publique appliquée des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). En 2015, elle a été nommée membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS). Entre septembre 2016 et décembre 2020, elle a effectué des mandats de vice-doyenne à la recherche à l’ESPUM.

Ses travaux de recherche portent sur l’adoption et le maintien de saines habitudes de vie et de comportements d’autogestion parmi la population générale et les patients atteints de différentes maladies tout en examinant les inégalités sociales y étant associées. Lise Gauvin fait appel à de multiples approches disciplinaires (épidémiologie, psychologie sociale) et interdisciplinaires (santé publique, kinésiologie) et utilise des méthodes novatrices de collecte et d’analyse des données telles l’échantillonnage d’expériences en temps réel, l’analyse multiniveaux et les expériences naturelles. Elle est engagée activement dans le partage et l’utilisation de connaissances avec des chercheurs, décideurs, intervenants et citoyens œuvrant en santé publique et dans les services de santé.

Olivier Ferlatte est professeur adjoint au Département de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et chercheur régulier au Centre de Recherche en Santé publique (CreSP). Il est titulaire d’un baccalauréat en sexologie de l’Université du Québec à Montréal et d’une maîtrise et d’un doctorat en santé publique de l’Université Simon Fraser en Colombie-Britannique.

Ses travaux de recherche sont axés sur la relation entre la stigmatisation, la consommation de substance et la santé mentale chez les communautés 2S/LGBTQIA+. Il est un expert reconnu sur les syndémies et sur l’approche intersectionnelle et les conclusions de ses travaux de recherche ont influencé des politiques ainsi que le développement de programmes visant à améliorer la santé des personnes 2S/LGBTQIA+.

Ses travaux scientifiques sont basés sur plusieurs méthodologies (qualitative, quantitative, méthode artistique, approches mixtes) et sont motivés par un intérêt particulier pour l’engagement communautaire et la participation des personnes touchées par les inégalités en santé en tant que partenaires de recherche. Olivier Ferlatte est le directeur de Qollab, un laboratoire de recherche communautaire et collaboratif sur la santé mentale des personnes 2S/LGBTQIA+. Il détient une bourse salariale Junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS).

Amélie Quesnel-Vallée est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques et les inégalités de santé à l'Université McGill. Elle y occupe le poste de professeure titulaire avec une nomination conjointe entre la Faculté des Arts (Département de sociologie) et la Faculté de médecine et des sciences de la santé (École de santé des populations et de santé mondiale, Département d'Épidémiologie, de Biostatistique et de Santé au travail). Elle est directrice et fondatrice de l'Observatoire de McGill sur les réformes de la santé et des services sociaux et membre fondatrice du Centre de McGill sur la dynamique des populations. Elle dirige CAnD3, un consortium international regroupant 36 organisations universitaires, gouvernementales, privées et à but non lucratif qui offrent une formation à l'appui de la prise de décision fondée sur des données probantes.

Les recherches d’Amélie Quesnel-Vallée portent sur la contribution des politiques aux inégalités sociales en matière de santé au cours de la vie et ont été récompensées par des prix décernés par des associations professionnelles, notamment l'American Sociological Association, la Population Association of America et l'American Public Health Association. Elle a été deux fois lauréate de la Fondation Fulbright, la dernière fois pour une Chaire de recherche éminente (Distinguished Chair, 2020). Elle est présidente de la Canadian Population Society et ancienne présidente du comité de recherche sur la sociologie de la santé de l'Association internationale de sociologie.

Elle a démontré son expérience et son leadership en fournissant des conseils stratégiques à plusieurs organisations, notamment les Instituts de recherche en santé du Canada, où elle est présidente du comité permanent sur la science et membre du comité exécutif du conseil d'administration. Son engagement envers la vulgarisation scientifique amène Amélie Quesnel-Vallée à être fréquemment sollicitée par des médias tels que la National Public Radio, le New York Times et Business Week.

Infirmière de formation, Sophie Dupéré est professeure agrégée à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval et membre du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations (CRÉMIS). Elle est co-responsable de l’axe sur les inégalités sociales de santé et équité (ISSE) du Réseau de recherche en santé des populations (RRSPQ), un des grands réseaux panquébécois financés par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRSQ). Elle est également conseillère d’Accès savoirs, la boutique des sciences et des savoirs de l’Université Laval.

Elle est détentrice d’un Doctorat en santé communautaire et en promotion de la santé de l’Université Laval, d’une Maîtrise avec mémoire en sciences infirmières, et d’un Baccalauréat en sciences infirmières de l’Université de Montréal.

Ses travaux de recherche visent à mieux comprendre les expériences des personnes en situation de pauvreté et de marginalité au regard d’une diversité de services, programmes et ressources qui affectent leur santé. Tout ça, dans une perspective de bonification des interventions et pratiques professionnelles en santé communautaire et santé publique. Elle a également développé une expertise en lien avec des démarches de recherches participatives et de recherches fondées sur les croisements de savoirs. 

Par ailleurs, elle est coéditrice d’un livre en promotion de la santé, utilisé dans des programmes de premier cycle et programmes gradués en santé publique à travers le Canada ainsi que d’un livre récent sur la recherche participative et l’équité en santé.

Réseau canadien ou international de santé publique

Arnaud Chiolero est épidémiologiste et médecin de santé publique. Il est professeur de santé publique à l'Université de Fribourg en Suisse, et professeur rattaché à l’École de santé des populations et de santé mondiale de l'Université McGill.

Depuis octobre 2019, il est directeur du Laboratoire de santé des populations de l'Université de Fribourg en Suisse. Il est membre de l’École suisse de santé publique (SSPH+) et travaille également à l'Observatoire valaisan de la santé (OVS) à Sion, en Suisse, où il assure la supervision scientifique des activités de surveillance sanitaire.

Initialement formé en tant que médecin (M.D.) à l'Université de Lausanne en Suisse, il s'est spécialisé en épidémiologie à l'Université Erasmus de Rotterdam aux Pays-Bas (MSc) et à l'Université McGill (Ph. D.). Il mène des recherches axées notamment sur l'épidémiologie des maladies chroniques dans une perspective des parcours de vie.

Laetitia Huiart est professeure de santé publique avec un champ d’expertise en épidémiologie ainsi qu'en méthodologie et statistiques pour la recherche clinique et un intérêt particulier pour l'oncologie.

Après un doctorat en médecine, avec une spécialité en santé publique - Aix-Marseille Université, Paris XI (M. Sc.) et l’Université McGill (M. Sc.), elle a obtenu un doctorat en recherche clinique et santé publique en 2013, et son Habilitation à diriger des recherches en 2014.

Elle a travaillé en tant que clinicienne-chercheuse pendant 8 ans à l'Institut Paoli-Calmettes, Centre régional de lutte contre le cancer à Marseille. Elle a ensuite rejoint le Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion, où elle a participé à la structuration de la recherche clinique et épidémiologique en créant l’Unité de soutien méthodologique pour la recherche clinique, puis en coordonnant le Centre d’investigation clinique – épidémiologie clinique.

De 2017 à 2020, elle a été directrice du Département de la santé des populations au Luxembourg Institute of Health et a structuré la thématique de la santé numérique (e-health) et des mesures innovantes d’exposition. Lors de la crise de COVID-19, elle a rejoint la Cellule de crise du ministère de la Santé et la Direction de la Santé du Luxembourg pour l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies concernant les systèmes d’information sur la crise, l’isolement et le traçage de contacts au Luxembourg.

Depuis 2020, elle est directrice scientifique de Santé publique France, établissement public de l’État sous tutelle du ministre chargé de la santé. Elle a notamment pour mission l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie scientifique de l’Agence et a coordonné scientifiquement et opérationnellement l’ensemble des missions de l’Agence sur la COVID. 

Eddy Lang est professeur et chef de département de la médecine d’urgence à l’école de médecine Cumming de l’Université de Calgary et aux Services de santé de l’Alberta, pour la région de Calgary. Ses champs d’intérêt sont le transfert de connaissances, la médecine fondée sur les faits et la recherche opérationnelle.

Il est membre du groupe de travail GRADE (GRADE working group) et a contribué au développement des pratiques médicales basées sur l’approche GRADE dans le domaine des soins préhospitaliers aux États-Unis ainsi qu'au sein du Comité international de liaison pour la réanimation (International Liaison Committee for Resuscitation). 

Il est récipiendaire de plusieurs distinctions honorifiques obtenues tant du milieu universitaire qu’à l’échelle nationale et internationale. Il est également rédacteur en chef du Canadian Journal of Emergency Medicine et rédacteur en chef adjoint de l'ACP Journal Club et de l'International Journal of Emergency Medicine. Il est en outre membre du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP).

Eddy Lang a présidé la conférence 2018 de l'Association canadienne des médecins d'urgence (ACMU) et a été nommé directeur scientifique du réseau clinique stratégique d'urgence ESCN en Alberta en 2019.  Il a, par ailleurs, présidé la conférence 2022 Preventing Overdiagnosis qui s’est tenue à Calgary.  Toujours en 2022, il a été intronisé à l'Académie canadienne des sciences de la santé puis est devenu membre certifié du Collège canadien des médecins exécutifs.

Le Dr Poliquin détient un diplôme en médecine de l’Université Western. Il a effectué sa résidence en pédiatrie à l’Université du Manitoba et a ensuite obtenu une bourse de recherche en maladies infectieuses pédiatriques, également de l’Université du Manitoba.

Après sa résidence, le Dr Poliquin s’est joint à la Division des agents pathogènes spéciaux du Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l’Agence de la santé publique du Canada pour rédiger sa thèse de doctorat sur la maladie à virus Ebola.

Il a assumé le rôle de conseiller médical auprès du directeur général scientifique du LNM, et au mois de mars 2022 a été nommée au poste de vice-président du LNM. Outre ces fonctions, le DPoliquin est consultant en maladies infectieuses pédiatriques à Winnipeg et pratique la pédiatrie générale dans les communautés éloignées dans le nord du Manitoba et au Nunavut.

Le portefeuille de recherche du DPoliquin porte principalement sur les vaccins et les agents pathogènes émergents, comme le virus Ebola et, plus récemment, le SRAS-CoV-2.

Pierre-Gerlier Forest a accédé aux fonctions de président-directeur général de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) en juillet 2022. Auparavant, il a été professeur dans plusieurs universités canadiennes et américaines notamment l'Université Laval, l'Université de Montréal et la John Hopkins Bloomberg School of Public Health. De 2016 à 2022, il a été professeur titulaire de santé publique au département de santé communautaire de l'école de médecine Cumming, à l'Université de Calgary. Entre 2016 et 2021, il a été titulaire de la chaire de recherche James S. et Barbara A. Palmer en politiques publiques à la même université.

Il est titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise en science politique de l'Université Laval et d'un doctorat en histoire et sociopolitique des sciences de l'Université de Montréal.

Pierre-Gerlier Forest possède à son actif une bonne connaissance de la santé publique fédérale et provinciale. Il a en effet été membre du groupe de travail chargé de mettre en place l’Agence de santé publique du Canada de 2003 à 2004, après une expérience semblable au Québec au moment de la création de l’INSPQ entre 1997 et 1999.

Il a, par ailleurs, occupé les fonctions de président et chef de la direction de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. En outre, il a conseillé des gouvernements, des organisations de santé et des institutions de recherche au Canada, aux États-Unis et en Europe.

François, Desbiens a été nommé vice-président aux affaires scientifiques de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) en juillet 2020. Avant d’arriver à ce poste, il a été directeur régional de santé publique de la Capitale-Nationale pendant 20 ans. Il a occupé les mêmes fonctions dans les régions de Chaudière-Appalaches et de la Côte-Nord.

Il est médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive. Il détient une maîtrise en santé publique en planification et politique de l’Université Berkeley en Californie.

Il a été membre de plusieurs groupes de travail québécois en santé publique : élaboration de la Loi sur la santé publique, Programme national de santé publique, Politique gouvernementale de prévention en santé.

Par ailleurs, il a siégé pendant 6 ans au conseil d’administration de l’INSPQ et siège présentement au conseil scientifique de Santé publique France.

Éric Litvak occupe le poste de vice-président associé aux affaires scientifiques à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) depuis octobre 2021. Il est médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive.

Diplômé de l’Université Laval, il est détenteur d’une maîtrise en administration des services de santé de l’Université de Montréal, complétée d’une formation en gestion de l'Université McGill (International Masters for Health Leadership).

Bien connu du réseau de santé publique, Éric Litvak excelle depuis plus de 15 ans à rassembler et orienter les acteurs et les partenaires intersectoriels autour des enjeux de santé publique, en particulier au plan régional.

Dans le cadre de la deuxième phase de la pandémie de COVID-19, il s’est joint à l’équipe de la Direction générale de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) à titre de conseiller médical stratégique adjoint.

Monique Benoit

Monique Benoit est membre du conseil d’administration de l’Institut national de santé publique depuis avril 2020. Elle est directrice du Département des sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais, Professeure titulaire au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais et professeure associée à l’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne. Elle est également chercheuse en sociologie de la santé et membre de la Chaire de recherche collaborative CISSSLAU-UQO sur les environnements favorables à la santé et membre du laboratoire vivant « mieux soutenir pour bien vieillir dans les Laurentides » sous la direction d'Isabelle Marchand Ph.D. 

Voir aussi : la Charte constitutive du conseil scientifique.

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