Encéphalite japonaise : risques en voyage
Le risque pour le voyageur se rendant en Asie est très faible. Entre 1973 et 2017, 84 cas d’encéphalite japonaise acquis par des voyageurs ou des expatriés des pays non endémiques ont été publiés ou signalés aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis. Seulement 2 cas étaient chez des voyageurs canadiens. L’incidence globale estimée est de moins de 1 cas par million de voyageurs.
Le risque peut être plus élevé pour les expatriés et les personnes qui font de longs séjours en région rurale durant la période de transmission. Leur risque serait similaire à celui de la population pédiatrique locale soit 6 à 11 cas par 100 000 enfants par année.
Le risque est également augmenté pour les voyageurs s’adonnant à des activités extérieures comme le camping, la randonnée pédestre, le vélo et le travail dans les champs, particulièrement près des fermes de porcs et des rizières, et particulièrement en soirée ou la nuit.
Plusieurs pays ont introduit le vaccin contre l’encéphalite japonaise dans le calendrier de vaccination des enfants, menant à une baisse des cas humains rapportés. Par contre, comme un réservoir animal existe, le risque pour les voyageurs n’est pas éliminé.