Comprendre la santé cognitive pour mieux la promouvoir

Webinaire

Ce webinaire s’adresse aux personnes intervenant en promotion de la santé des directions régionales de santé publique, à leurs partenaires, collaborateurs et collaboratrices qui s’intéressent à la santé cognitive chez les personnes aînées. Il dresse un portrait général des concepts de cognition et atteintes cognitives, présente le contexte démographique au Québec ainsi que les principaux mécanismes et facteurs de protection favorisant une bonne santé cognitive.

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Réponse à trois questions supplémentaires non abordées dans le webinaire, par Denise Aubé

Je suis retournée à la section de la synthèse 2017 faisant état du statut socioéconomique. Voici l’extrait trouvé en page 21, au début du chapitre 4 portant sur les facteurs de protection et les facteurs de risque sur la santé cognitive.

« La santé socioéconomique constitue un marqueur important de la santé cognitive, et cette association persiste tout au long de la vie. Mais il est aussi corrélé avec plusieurs états de santé et leurs conséquences, ainsi qu’avec le niveau de développement observé au cours des premières années de vie. Il se présente à la fois comme déterminant et comme facteur confondant, et la détermination de son importance demeure difficile à interpréter dans l’étude de plusieurs des facteurs étudiés. Il n’est donc pas présenté comme un facteur spécifique, mais il demeure omniprésent et joue un rôle important dans la présence d’inégalités de santé pour la santé cognitive (5). »

(5) = Institute of Medicine of the National Academies. 2015. Cognitive Aging: Progress in Understanding and Opportunities for Action, Washington DC: The National Academies, 331 p.

Dans le projet, un scan environnemental du territoire devrait prévoir des données sur la pauvreté, avec une attention pour les personnes de 50 ans et plus, qui sont plus spécifiquement ciblées par le projet. Nous savons également que dans certaines des régions retenues pour le projet, il existe déjà des stratégies spécifiques pour s’assurer de rejoindre les personnes pauvres lorsque des interventions sont développées. (BSL). Cinthia Maheu, la conseillère scientifique qui fait l’interface avec les régions, vous fournira au besoin des précisions. Notre préoccupation majeure est de s’assurer que l’accès aux interventions mises de l’avant pour le projet ne sera pas freiné par des raisons économiques.

Je vous invite à consulter une mise à jour des données socio-démographiques réalisée en 2018 par le ministère de la Famille en prévision de la production du deuxième plan d’action de la politique Vivre et vieillir ensemble dans sa communauté. Voici la référence : https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/ainee/aines-quebec-chiffres.pdf

Titre du document : Les Ainés du Québec, quelques données récentes, deuxième édition, 2018

J’attire spécifiquement votre attention sur les tableaux 9, 10 et 11. Ces tableaux s’intéressent systématiquement aux groupes d’âge suivants : 55-64 ans, 65 ans et plus, 65-74 ans, 75 ans et plus. Le tableau 9 fournit également des données spécifiques pour les 75-84 ans et les 85 ans et plus. Cela dit, les données incluses dans cette mise à jour sont intéressantes.

Le tableau 9 s’intéresse au pourcentage du revenu consacré au logement (2016). Le tableau 10 s’intéresse au revenu moyen après impôt en 2015 selon différents groupes d’âge et le genre. Le tableau 11 présente la proportion selon différents groupes d’âge, des personnes selon différentes tranches de revenu en 2015, en le comparant à celui des 15-64 ans.

La découverte s’est faite à l’occasion des travaux de chercheurs et chercheuses appartenant au Réseau de la maladie d’Alzheimer à transmission autosomique dominante, identifié sous l’acronyme DIAN. Sur le site suivant https://dian.wustl.edu/a-propos/?lang=fr-fr, on apprend qu’il s’agit d’un partenariat de recherche international avec des institutions dans plusieurs pays et continents : États-Unis, Australie, Europe, Asie et Amérique du Sud. Le réseau a été formé en 2008. Le National Institute of Aging a toujours été associé au déroulement des travaux.

Le Dr Randall Bateman, de la Faculté de médecine de la Washington University, à St-Louis, conduit l’étude observationnelle DIAN. Celle-ci vise à identifier et à surveiller la séquence des changements survenant chez des individus porteurs de mutations génétiques responsables d’une transmission dominante de la maladie d’Alzheimer. Les personnes recrutées ont par la suite été suivies sur plusieurs années en utilisant des tests cliniques et cognitifs, d’imagerie cérébrale ainsi que des analyses sanguines et du liquide céphalorachidien. C’est donc des résultats de cette étude observationnelle que provient la confirmation de l’existence de cette période silencieuse, dont on soupçonnait déjà l’existence.

Pour les personnes intéressées, il est possible d’avoir des informations sur la description des personnes faisant partie de l’étude : https://dian.wustl.edu/nos-recherches/etude-observationnelle-dian/dian-observational-study-investigator-resources/etude-observationnelle-dian-et-description-de-lechantillon/?lang=fr-fr

Information fournie par le Robert Jr Laforce, MD PhD du Centre hospitalier universitaire de Québec, Neurologue et Neuropsychologue - Professeur agrégé de Neurologie -Faculté de Médecine, Université Laval - Clinique Interdisciplinaire de Mémoire - Département des Sciences Neurologiques CHU de Québec.

Mode
En ligne
Type
Programme de formation
Sujet(s)
Formation
Santé des personnes âgées
Santé mentale