Les données épidémiologiques actuelles ne justifient pas d’emblée un dépistage de l’infection à Chlamydia trachomatis et de l’infection gonococcique chez les personnes incarcérées ou l’ayant été, à moins qu’elles ne présentent en plus des facteurs de risque spécifiques à ces deux infections.
Par contre, le dépistage de l’infection par le VIH, l’hépatite B et l’hépatite C est recommandé, car la prévalence de ces infections est élevée parmi les personnes incarcérées ou l’ayant été. Ces personnes présentent souvent plusieurs facteurs de risque pendant ou avant le séjour en milieu carcéral (ex. : consommation de drogues par injection ou inhalation, tatouage et perçage dans des conditions non stériles) et elles peuvent éprouver de la difficulté à dévoiler leurs facteurs de risque.
Le dépistage de l’infection par le VIH et l’hépatite B est aussi recommandé pour les personnes dont le partenaire est incarcéré ou l’a été.