Risques de l'encéphalite à tiques pour le voyageur

Les voyageurs dans les zones endémiques pourraient être à risque de contracter l’infection. Le risque est d’autant plus grand pour les voyageurs qui feront des activités à risque de piqûres de tiques dans ou près des zones forestières (randonnée pédestre, camping, chasse, pêche, observation de la faune sauvage).

Les risques sont aussi augmentés pendant les mois les plus chauds (entre avril et novembre en Europe), puisque les tiques sont plus actives pendant cette période. La plupart des cas de transmission par voie alimentaire surviennent durant les mêmes mois que les cas transmis par les tiques.

Bien que le risque soit présent pour les voyageurs, peu de cas ont été rapportés chez ceux-ci. Par exemple, entre 2010 et 2020, six cas ont été rapportés chez des voyageurs nord-américains revenant principalement de l’Europe de l’Ouest. Ce risque est probablement sous-estimé. Pour sa part, l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC), qui effectue la surveillance de l’encéphalite à tiques en Europe, a rapporté cinquante-quatre (54) cas d’encéphalite à tiques chez des voyageurs européens ayant visité principalement la zone européenne seulement pour l’année 2019.