Que faire si on pense avoir la malaria?
Toute fièvre de plus de 38 °C (100 °F) durant ou après un séjour dans une région où sévit la malaria :
- devrait être considérée comme un signe d’une crise de malaria (paludisme) jusqu’à preuve du contraire, peu importe la présence ou l’absence d’autres symptômes;
- nécessite une consultation médicale immédiate.
On peut se renseigner sur les ressources médicales compétentes à l’étranger auprès de l’Ambassade canadienne ou, avant son départ, auprès de :
IAMAT (International Association for Medical Assistance to Travellers)
40, Regal Road
Guelph (Ontario) N1K 1B5
Lors d’une consultation, lorsqu’on soupçonne une malaria :
- ne pas oublier d’apporter avec soi tous ses médicaments, y compris ceux prescrits pour prévenir la malaria, s’il y a lieu;
- le diagnostic de la malaria se fera à l’aide d’un test sanguin, appelé frottis sanguin;
- il est impossible de poser un diagnostic certain de malaria sans une analyse de sang qui permet de détecter les parasites;
- si un diagnostic de malaria est posé, le traitement doit débuter immédiatement.
Traitement de la malaria :
Le traitement à utiliser pour une crise de malaria dépendra :
- du type de parasite en cause;
- il existe cinq types de parasites que le frottis sanguin permet de différencier; le Plasmodium falciparum est de loin le plus dangereux;
- des médicaments pris en prévention et de la région du monde visitée;
- de la sévérité de la crise palustre.
Une fois le traitement de la malaria terminé :
- si le voyage en région où sévit la malaria se poursuit, ne pas oublier de reprendre immédiatement le traitement préventif contre la malaria, tel qu’il a été prescrit;
- il est prudent de consulter dans une clinique de médecine tropicale ou une clinique santé-voyage durant le voyage ou au retour, car certaines formes de malaria nécessitent un deuxième traitement pour éliminer les parasites du foie.