Colloque anniversaire - Notes biographiques

Horacio Arruda est un médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive.

Pendant plusieurs années, il s’est consacré à l’épidémiologie, de même qu’à la prévention et au contrôle des maladies infectieuses.

De 2012 à 2022, il a été Directeur national de santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. À ce titre, il a été un leader dans les domaines des maladies infectieuses, transmissibles et nosocomiales, de la santé environnementale et de la santé au travail, des mesures d’urgence, de même que dans le domaine de la promotion et de la prévention en santé.

C’est aussi sous son leadership que la première Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS) 2015-2025 a été lancée ; une première en Amérique du Nord en matière de médecine préventive. À titre de sous-ministre adjoint, il est l’ambassadeur de la PGPS pour le Québec depuis juin 2022.

Le Dr Arruda contribue également à faire briller le Québec sur le plan international. En effet, il est président du Réseau international de la santé dans toutes les politiques (Global Network for Health in All Policies- GNHiAP) créé lors de la 70e Assemblée annuelle de l’OMS, en mai 2017.


Thomas Bastien est ingénieur, diplômé de l’École supérieure d’agriculture d’Angers (France). Il possède également une maîtrise en génétique de l’Université de Wageningen (Pays-Bas). Après avoir oeuvré dans le milieu des communications et de la culture pendant plus de 12 ans, notamment à titre de directeur de l’éducation et du mieux-être au Musée des beaux-arts de Montréal, il est désormais directeur général de l’Association pour la santé publique du Québec depuis 2020.


Luc Boileau a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Sherbrooke et celui de médecin spécialiste en santé publique à l’Université de Montréal. Il est détenteur d’une maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal et d’un Fellowship de la Fondation canadienne de recherche sur les services de santé. Actif dans l’enseignement de la médecine à l’Université de Montréal et à l’Université de Sherbrooke où il a d’ailleurs été vice-doyen. Au fil de sa carrière, il a acquis une expérience remarquable en gestion et gouvernance des systèmes de santé, et ce, tout en s’impliquant et en dirigeant plusieurs projets d’envergure régionale, nationale et internationale. Après avoir agi comme directeur régional de santé publique et président-directeur général de la région de la Montérégie au cours des années 1990 et 2000, il est nommé en 2008 président-directeur général de l’Institut national de santé publique. En 2013, le Conseil des ministres lui confie également le mandat de président-directeur général de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux du Québec, mandat qu’il accomplira jusqu’en janvier 2022. De 2015 à 2021, son mandat s’est concentré à la présidence et direction générale de l’INESSS. En janvier 2022, le Conseil des ministres le nomme directeur national de la santé publique et sous-ministre adjoint à la Direction générale de la planification, de la prévention et la protection en santé publique.

Dr Boileau a été membre de conseils d’administration de plusieurs organisations québécoises et pancanadiennes de santé et est un conférencier reconnu sur la scène nationale et internationale.


Catherine Bouland est docteure en sciences et présidente sortante de l'École de Santé publique de l'Université libre de Bruxelles. Elle dirige le Centre de recherche en Santé environnementale et santé au travail.

Le Professeur Catherine Bouland a fait toutes ses études à l’Université Libre de Bruxelles où elle a obtenu une licence en Sciences zoologiques en 1979 avec grande distinction. Ensuite, elle a obtenu son agrégation pour les Sciences Biologiques. En 1988, elle devient docteur en Sciences zoologiques avec grande distinction.

Après une formation en gestion de l’environnement, à la région bruxelloise, elle coordonne le premier plan de lutte contre le bruit en ville et lance une interface santé et environnement afin de soutenir les prises de décision en matière d’environnement urbain. Elle a piloté les activités liées à la santé environnementale lors de la présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne de 2010. Elle siège au conseil supérieur de la santé, est impliquée dans de nombreuses formations d’acteurs locaux et dans le lancement de la spécialité de santé environnementale du master en sciences de la santé publique à l’École de Santé Publique à l’ULB dès 2007. En 2011, elle devient titulaire de la chaire de santé environnementale de l’École de Santé Publique de l’Université Libre de Bruxelles.

Au niveau de la recherche, elle travaille dans le domaine des expositions environnementales et des effets sur la santé, qualité de l’air, pollution intérieure, faibles doses et cumul des expositions, pollution atmosphérique et épidémiologie, bruit, développement et gestion de nouvelles approches systémiques en matière d’environnement et santé.


Dre Magaly Brodeur est médecin de famille et professeure à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Elle est chercheure-clinicienne Junior 1 du Fonds de recherche Québec Santé (FRQS). Dans le cadre de ses travaux, elle s’intéresse aux dépendances comportementales ainsi qu’à la prévention et la réduction des méfaits. Son objectif est d’améliorer les politiques publiques ainsi que les soins de santé et les services sociaux offerts aux personnes présentant une dépendance comportementale et/ou un trouble associé.

En 2022, elle a été identifiée comme une des « 100 femmes noires à surveiller au pays/Canada’s Top 100 Black Women to Watch » par la Canadian International Black Women Excellence.

Dre Brodeur est titulaire d’un baccalauréat en économie, d’une maîtrise en histoire politique, d’un doctorat en sciences humaines appliquées, d’un doctorat en médecine et d’une spécialisation en médecine de famille.

Elle est directrice du Laboratoire de recherche sur les dépendances comportementales et la réduction des méfaits. Elle siège au conseil d’administration de différentes organisations incluant le Collège des médecins de famille du Canada.


Dre Mylène Drouin est médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive œuvrant en santé publique depuis plus de vingt ans. Depuis 2018, elle assume les fonctions de directrice régionale de santé publique de Montréal, la métropole du Québec. En un peu plus de cinq ans, Dre Drouin a été impliquée dans la préparation et la gestion des situations d’urgences majeures et assumé un rôle de premier plan en coordonnant le déploiement des opérations de santé publique pour : les inondations du printemps 2017, la canicule vécue à l’été 2018, la pandémie COVID-19 sur une période de trois ans. En février dernier, Dre Drouin remporte le prix Distinction catégorie Rayonnement du Collège des médecins du Québec, visant à souligner son apport au rayonnement de la profession médicale et son engagement dans son milieu d’exercice et en tant qu’acteur social dans sa communauté.

Au cœur des mandats de santé publique qui lui sont confiés, elle mobilise ses équipes pour déployer des actions éprouvées et innovantes dans le but de prévenir, promouvoir et protéger la santé de la population montréalaise. Dans le contexte unique de la métropole québécoise, elle s’allie d’une diversité de partenaires et de décideurs intersectoriels en les engageant à déployer des efforts de prévention adaptés aux spécificités montréalaises.

Dans une perspective d’équité et de développement durable, Dre Drouin inscrit la réduction des inégalités sociales de santé et la lutte intégrée aux changements climatiques au cœur de ses priorités d’action.

L’expertise acquise au cours de sa carrière lui a permis de consolider l’assise de ses valeurs d’équité, d’intégrité, d’agilité et de solidarité. Elle est reconnue comme étant une femme d’équipe, rigoureuse, mobilisatrice et innovante qui arrive de manière concrète à soutenir les mesures durables en impliquant tout au long des processus, les acteurs concernés.


Dr Carl-Ardy Dubois est actuellement doyen de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et professeur titulaire au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé. Carl-Ardy Dubois a une formation pluridisciplinaire et a d’abord complété un doctorat en médecine avant d’entreprendre des études de premier et deuxième cycle en épidémiologie, biostatistiques et administration des services de santé. Il a ensuite obtenu un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal. Il a effectué ses études postdoctorales au Royaume-Uni, à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, dans le cadre d’une collaboration avec l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé.

Avant de joindre l’ESPUM, Dr Dubois a été professeur à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal où il a occupé plusieurs postes de leadership scientifique. Il a été directeur scientifique du Centre de formation et d’expertise en recherche en administration des services infirmiers (FERASI) et a copiloté le développement et la mise en place du RRISIQ (Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec). Actuellement chercheur au Centre de recherche en santé publique (CReSP), il est aussi rattaché au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) et au RRISIQ.

Durant 12 ans, à titre de chercheur boursier du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), il a conduit un programme de recherche portant sur l’analyse des modèles d’organisation des services de santé, la gestion des ressources humaines en santé et l’évaluation de la performance des services de santé. Il poursuit actuellement plusieurs projets dans les mêmes domaines.


Dr Tim Grant Evans, a rejoint l’université McGill en septembre 2019 en tant que directeur et vice-doyen de l’École de santé des populations et de santé mondiale, à la faculté de médecine et en tant que vice-principal adjoint (Politiques et innovations mondiales). Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, il a été nommé directeur général du groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19. Il rejoint McGill après ses six années de mandat comme directeur principal du Département de la santé, nutrition et population du Groupe de la Banque mondiale. De 2010 à 2013, Dr Evans fut le doyen de l’École de santé publique James P. Grant, Université BRAC au Bangladesh et le conseiller principal du programme de Santé de la BRAC. De 2003 à 2010, il fut le directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Avant cela, il a exercé les fonctions de directeur de l’équité en santé à la Fondation Rockefeller. Au début de sa carrière, il exerça comme médecin traitant en médecine interne au Brigham and Women’s Hospital de Boston et fut professeur adjoint en Économie de la santé internationale à l’École de santé publique de Harvard. Depuis plus de 20 années, Tim a joué un rôle de premier plan dans l’avancement de l’équité en santé mondiale et le renforcement des systèmes de soins de santé. Il a dirigé, au sein de l’OMS, la Commission des déterminants sociaux de la santé et supervisé la production du rapport annuel de la Santé mondiale. Il fut le cofondateur de plusieurs partenariats parmi lesquels l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI). Il a également multiplié ses efforts aussi bien pour augmenter l’accessibilité au traitement des mères porteuses du virus du VIH-sida, que pour les approches novatrices dans la formation de sages-femmes au sein de collectivités locales au Bangladesh. Dr Evans a obtenu son doctorat en médecine (MD) à l’Université de McMaster au Canada et fut chercheur et résident en médecine interne au Brigham and Women’s Hospital. Il a obtenu un doctorat en économie agricole de l’Université d’Oxford, où il était un boursier Rhodes.


Patrick Fafard est professeur titulaire à l’École d'affaires publiques et internationales et à l’École d’épidémiologie et santé publique à l’Université d’Ottawa. Il a également connu une longue carrière dans la fonction publique, y inclus le Gouvernement de la Saskatchewan et le Gouvernement du Canada. Il est l’auteur et le coéditeur de nombreuses publications traitant de la santé publique, les politiques publiques et le fédéralisme. En ce moment sa recherche est axée sur la gouvernance de la santé publique, le rôle de la science dans l’élaboration des politiques publiques, et comment créer des liens entre la science politique et la santé publique. Il est directeur de recherche pour l’axe Institutions de santé publique au Global Strategy Lab (York University et Université d’Ottawa) est membre du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa.


Pierre-Gerlier Forest, Ph. D., FACSS, est le président-directeur général de l’Institut national de santé publique du Québec. Avant cette nomination, de 2016 à 2022, M. Forest était professeur titulaire de santé publique au département de santé communautaire de l'école de médecine Cumming, à l'Université de Calgary, et directeur de l'École de politiques publiques à la même université, tout en occupant la chaire de recherche James S. et Barbara A. Palmer en politiques publiques.

La carrière de Pierre-Gerlier Forest s’est partagée entre la recherche et l’enseignement, d’une part, et des postes de responsabilité dans la haute fonction publique, d’autre part. Il est l’auteur de plus de 160 articles scientifiques et de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Forces de changement dans le système de santé canadien (Toronto et Ottawa, 2004) et Paradigm Freeze (Toronto, 2013). Il est reconnu comme un communicateur de premier ordre et a conseillé des gouvernements, des organisations de santé et des institutions de recherche au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Pierre-Gerlier Forest possède une maîtrise en science politique de l’Université Laval (1984) et un doctorat en histoire et sociopolitique des sciences de l’Université de Montréal (1990), complété par un stage postdoctoral en administration de la santé à la Manchester Business School (1989-1990). Il a été élu fellow de la société honorifique américaine de santé publique Alpha Delta Omega en 2015 et à l’Académie canadienne des sciences de la santé en 2008.


Laetitia Huiart est professeure de santé publique avec un champ d’expertise en épidémiologie ainsi qu'en méthodologie et statistiques pour la recherche clinique et un intérêt particulier pour l'oncologie.

Après un doctorat en médecine, avec une spécialité en santé publique - Aix-Marseille Université, Paris XI (M. Sc.) et l’Université McGill (M. Sc.), elle a obtenu un doctorat en recherche clinique et santé publique en 2013, et son habilitation à diriger des recherches en 2014.

Elle a travaillé en tant que clinicienne-chercheuse pendant 8 ans à l'Institut Paoli-Calmettes, Centre régional de lutte contre le cancer à Marseille. Elle a ensuite rejoint le Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion, où elle a participé à la structuration de la recherche clinique et épidémiologique en créant l’Unité de soutien méthodologique pour la recherche clinique, puis en coordonnant le Centre d’investigation clinique – épidémiologie clinique.

De 2017 à 2020, elle a été directrice du Département de la santé des populations au Luxembourg Institute of Health et a structuré la thématique de la santé numérique (e-health) et des mesures innovantes d’exposition. Lors de la crise de COVID-19, elle a rejoint la Cellule de crise du ministère de la Santé et la Direction de la Santé du Luxembourg pour l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies concernant les systèmes d’information sur la crise, l’isolement et le traçage de contacts au Luxembourg.


Dr Éric Litvak, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive diplômé de l’Université Laval, occupe le poste de vice-président aux affaires scientifiques à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Détenteur d’une maîtrise en administration des services de santé de l’Université de Montréal, il a complété une formation en gestion de l'Université McGill (International Masters for Health Leadership). Dr Litvak excelle depuis plus de 15 ans à rassembler et orienter les acteurs et les partenaires intersectoriels autour des enjeux de santé publique, en particulier au plan régional. Dans le cadre de la deuxième phase de la pandémie, il s’est joint à l’équipe de la Direction générale de la santé publique au MSSS à titre de conseiller médical stratégique adjoint. Son expertise, son expérience, son leadership mobilisateur et son intérêt pour l’innovation et l’amélioration continue sont des atouts importants pour l’INSPQ.


Denis Marion a été maire de Massueville en Montérégie de 2005 à 2021. Son engagement et sa vision progressiste en matière de santé l’ont mené à la présidence du Réseau québécois de villes et villages en santé (2017-2019). Il a participé à la création d'Espace MUNI, né en 2019, de la fusion du Réseau québécois des villes et villages en santé et du Carrefour Action municipal et familles. Cet organisme accompagne les municipalités afin d’améliorer la santé globale et la qualité de vie dans une perspective de développement des communautés. De nos jours, ce diplômé de science politique agit à titre de consultant en gestion de projet et communications stratégiques. Il assume la coordination du Regroupement des cégeps Montérégie-Estrie. Il siège au conseil d’administration de l'Institut national de santé publique du Québec depuis 2011 et en assume la présidence depuis 2022.


Élodie Petit
Présidente du Comité d’éthique de santé publique, Élodie Petit est diplômée en droit de l’Université Paris II et est titulaire d’une maîtrise en droit des biotechnologies de l’Université de Montréal, d’une maîtrise en bioéthique de l’Université de Montréal ainsi que d’un M.B.A. de HEC Montréal. Elle est également médiatrice accréditée (Université de Sherbrooke/Institut de médiation et d’arbitrage du Québec.

Éthicienne chevronnée, madame Petit a obtenu une multitude de mandats dans le réseau de la santé à titre de présidente de comités d’éthique, notamment dans le domaine de la santé publique, en plus de participer à plusieurs groupes d’experts. Elle est notamment membre du groupe d’éthique clinique du Collège des médecins du Québec.

Actuellement, elle copréside le comité d’éthique clinique de l’ICM et préside le comité d’éthique clinique du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal, ainsi que le comité d’éthique de Transplant-Québec.


Keshia Pollack Porter, est professeure titulaire, Chaire Bloomberg Centennial, Département Politiques et gestion de la santé, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. Son travail porte principalement sur l'épidémiologie des blessures, l'évaluation de l'impact sur la santé et les méthodes mixtes pour faire progresser les politiques qui créent des environnements sûrs, sains et équitables où les gens vivent, travaillent, s’amusent et voyagent. Elle se concentre sur l’identification de solutions politiques qui abordent les déterminants sociaux de la santé, réduisent les disparités et font progresser l’équité en santé. Elle s'engage régulièrement auprès des décideurs politiques pour promouvoir des décisions politiques fondées sur des données probantes et faire progresser la santé dans toutes les politiques aux niveaux local, étatique et fédéral.


Louise Potvin est professeure titulaire au Département de Médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.  Elle est Directrice scientifique du Centre de recherche en santé publique. Elle est titulaire de la Chaire de Recherche du Canada sur les Approches communautaires et les inégalités de santé. Ses recherches concernent les interventions communautaires en prévention et le rôle des conditions de vie dans la production et la reproduction des inégalités sociales de santé. Elle a dirigé ou codirigé la publication de 11 anthologies et 12 numéros thématiques de revues spécialisées, et publié près de 400 articles, chapitres de livre, éditoriaux et commentaires. Elle est rédactrice en chef de la Revue canadienne de santé publique. Elle est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé. Elle est récipiendaire du Prix Acfas Pierre-Dansereau 2017, du Prix Pionnier 2019 de l’Institut de santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada, et de la Médaille R.D. Defries 2021 décerné par l’Association canadienne de santé publique en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle au domaine de la santé publique.


Dre Caroline Quach-Thanh est professeure titulaire dans les départements de Microbiologie, infectiologie & immunologie et de Pédiatrie de l’Université de Montréal. Elle est professeure associée au Département d’Épidémiologie, biostatistiques et santé au travail de l’Université McGill et collaboratrice scientifique à l’École de Santé Publique de l’Université libre de Bruxelles. Elle est l’officier en Prévention & Contrôle des infections du CHU Sainte-Justine où elle est également pédiatre, microbiologiste-infectiologue. Dre Quach est clinicienne-chercheure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada, niveau 1, en prévention des infections : de l’hôpital à la communauté après avoir été soutenue par les Fonds de recherche en santé du Québec (chercheure boursière de mérite).

Au cours de sa carrière, Dre Quach a été coauteure de plus de 50 rapports gouvernementaux, de 13 chapitres de livre, a publié plus de 200 articles dans des revues dotées de comités de pairs et a obtenu plus de 19 millions CAD$ en subvention à titre de chercheur principal désigné ou chercheur principal. Elle a supervisé près de 50 étudiants aux 2e et 3e cycles.

Dre Quach a été la présidente du Comité consultatif national en immunisation de l’Agence de santé publique du Canada (2017-2021) et est la présidente actuelle du Comité sur l’immunisation du Québec. Elle a été la présidente de l’Association de microbiologie médicale et de maladies infectieuses, Canada (2014-2016). Elle a été reconnue comme Fellow de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la Society for Healthcare Epidemiology of America. Dre Quach a été sélectionnée comme l’une des Femmes les plus influentes du Canada en 2019 dans la catégorie Sciences et technologie (Manulife Science and Technology). En 2022, elle a été nommée Officière de l’Ordre national du Québec, a reçu le prix du Distinguished Scientist Award 2022 de la Canadian Society for Clinical Investigation et le prix Femmes de Mérite, catégorie services publics, de la Fondation du Y des femmes en 2022. Elle a également obtenu le Certificat de mérite 2023 de l’Association canadienne de santé publique.


Marie-France Raynault
Médecin spécialiste en santé communautaire et santé publique, Dr Marie-France Raynault est professeure au Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal depuis 1994, après avoir été chargée de formation clinique au Département de psychiatrie et d’addictologie pendant neuf ans.

Également chef du département de santé publique et médecine préventive du CHUM depuis 2010, Mme Raynault a contribué de façon remarquable à l’avancement de sa discipline. Elle a en effet su combiner recherche, formation et transfert des connaissances vers la société. Sa carrière est l’illustration même de sa vision intégratrice de la médecine, de la santé publique et des déterminants sociaux de la santé.

Les résultats de ses travaux sur l’évaluation des retombées des politiques publiques sur la santé de plusieurs populations en situation précaire ont eu une influence concrète et positive. Parmi ses nombreuses réalisations, on soulignera son rôle actif dans l'élaboration de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale. La création du Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé de Montréal, centre qu’elle dirige depuis sa fondation en 2003, est un autre exemple éclatant de son engagement dans la communauté.

Marie-France Raynault a rédigé plusieurs articles scientifiques et chapitres de livres, ainsi que deux ouvrages et des monographies, en plus d’avoir donné de nombreuses conférences. Elle est aussi membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé.


Dr Denis A. Roy est spécialiste en médecine communautaire et détient un Fellowship Harkness du Commonwealth Fund en politiques de santé. Il exerce depuis juillet 2021 au bureau du Commissaire à la santé et au bien-être du Québec dans des fonctions de médecin-conseil. Il y a de plus occupé, jusqu’en septembre dernier, le rôle de de commissaire adjoint à l’évaluation et de scientifique principal.

Sur le plan académique, Dr Roy est professeur adjoint de clinique au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal et professeur adjoint à l’Université McGill.

Ses réalisations professionnelles comprennent une série de postes de direction dans le milieu de la santé. Entre mai 2015 et juin 2021, il a été vice-président, stratégie et vice-président, science et gouvernance clinique, à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux. Auparavant, il a agi à titre de vice-président aux affaires scientifiques à l’Institut national de santé publique du Québec, de directeur de la gestion de l’information et des connaissances à l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie et d’adjoint au directeur de santé publique de Montréal. Il a en outre présidé, entre 2009 et 2015, l’Initiative de partage de compétences et de transfert de connaissances, un consortium pan-québécois en appui à l’exercice de la responsabilité populationnelle des établissements de santé et de services sociaux. Il a par ailleurs assumé la présidence de l’Association canadienne de recherche sur les services et politiques de santé entre 2014 et 2019 et siégé, à compter de 2015, comme membre du Conseil d’administration de l’Institut canadien d’information en santé, notamment à titre de vice-président du Conseil de 2020 à 2023.

Dr Roy est diplômé en médecine de l’Université Laval. Il a obtenu un Master en santé publique à l’Université de Californie à Berkeley et un second Master en épidémiologie à l’Université McGill. Il a reçu à deux reprises le prix pour l'avancement de la recherche en santé au Canada et ce, avec deux équipes différentes, en reconnaissance de ses travaux à Montréal et en Montérégie.