Personnes à faible revenu : résumé des risques associés aux changements climatiques

Cette infographie rassemble les principaux constats des études récentes à propos des personnes à faible revenu et des risques pour leur santé liés aux changements climatiques.

 

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En résumé

Les personnes à faible revenu sont généralement plus à risque de subir les conséquences des changements climatiques. 

Elles ont une capacité plus faible à s’adapter à la suite d’un événement météorologique extrême. Par exemple, les dommages matériels subis toucheront généralement davantage les personnes à faible revenu, puisque les coûts de réparation représentent une plus grande partie de leur revenu global. Leur réseau social est souvent plus restreint. Cela limite l’aide et le soutien auxquels ces personnes peuvent avoir accès après un sinistre. 

Perception du risque moindre

Un faible niveau de scolarité peut diminuer la perception du risque chez une population et la sensibilisation de cette dernière par rapport aux changements climatiques et aux mesures d’adaptation correspondantes. Les personnes à faible revenu ont en moyenne un plus faible niveau de littératie en ce qui trait aux changements climatiques. Cela devient plus difficile pour ces personnes de s’informer des risques associés au climat changeant de même que des mesures à prendre pour se protéger et de comprendre ces éléments.

Fardeau financier

La nécessité d’adopter des mesures de protection (ex. : climatisation, rénovations, assurances, etc.) peut constituer un fardeau financier pour les ménages à faible revenu. 

Milieu de vie et environnement

Des risques sont aussi associés à leur milieu de vie et à leur environnement. Par exemple, les personnes à faible revenu habitent plus souvent au sein d’un îlot de chaleur urbain, près de sources de pollution et dans un logement non ventilé ou non climatisé. Elles sont également plus sensibles, puisqu’elles présentent davantage de problèmes de santé préexistants et peuvent souffrir d’insécurité alimentaire en raison des coûts élevés des aliments nutritifs. 
 

Personnes en situation d’itinérance 

Cette infographie n’inclut pas les personnes en situation d’itinérance étant donné qu’elles vivent des situations encore plus complexes. Ces personnes subissent un cumul de divers facteurs de risque importants. Par exemple, elles affichent de plus fortes prévalences en ce qui a trait aux maladies mentales et chroniques et sont directement exposées aux aléas climatiques comme la chaleur, le froid, les polluants atmosphériques et les rayons ultraviolets.

Précisions méthodologiques

Les changements climatiques entraînent des risques pour la santé des populations. Ces risques ne sont pas répartis équitablement, et cela s’explique par l’interaction de trois facteurs : l’aléa, l’exposition et la vulnérabilité.

Ainsi, en fonction des facteurs en jeu, certains groupes de la population sont plus à risque de subir les conséquences néfastes des changements climatiques sur leur santé. Les constats dont il est question dans cette infographie s’appuient sur une comparaison de facteurs de risque au Québec entre la population ciblée et la population générale. Il s’agit donc de portraits de quelques populations plus à risque d’être affectées par les changements climatiques. Il est important de noter qu’un individu faisant partie de l’une de ces populations n’est pas nécessairement touché par l’ensemble des facteurs de risque soulevés et peut ne pas subir les conséquences présentées. De plus, ces facteurs ne sont pas statiques et évoluent dans le temps pour chaque personne.

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