Surveillance des infections transmissibles sexuellement et par le sang

Dans le cadre de la surveillance continue de l’état de santé de la population et de ses déterminants, l’INSPQ fournit de l’information et une réflexion sur l’émergence, l’ampleur ainsi que la progression des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et de leurs déterminants au Québec. Ceci permet notamment d’orienter les interventions et la planification des ressources nécessaires en matière de lutte contre les ITSS.

Cette page regroupe les publications clés produites ces dernières années par l’INSPQ dans le domaine de la surveillance des ITSS, notamment pour soutenir la prise de décision :

Portraits de santé des ITSS

Le Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang au Québec fait état de la situation épidémiologique de différentes infections : Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Treponema pallidum (syphilis), lymphogranulomatose vénérienne (LGV), ou encore par le virus de l’hépatite B (VHB), de l’hépatite C (VHC) et du virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Ce document s’adresse aux professionnels de la santé, aux associations, aux intervenants, aux groupes communautaires et aux individus engagés, de près ou de loin, dans la prévention des ITSS.

Surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population, depuis avril 2002. 
Conformément au Chapitre II du Règlement ministériel d’application de la Loi sur la santé publique, le Programme de surveillance de l’infection par le VIH, coordonné par l’INSPQ, assure la collecte, l’analyse et l’interprétation épidémiologique des données fournies par le Laboratoire de santé publique du Québec.

Le rapport annuel du Programme de surveillance de l’infection par le VIH décrit principalement les caractéristiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui ont été nouvellement diagnostiquées dans l’année, ainsi que les variations du nombre de cas rapportés pour les périodes précédentes.

Surveillance des virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et de l’hépatite C (VHC) chez les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI)

Les personnes qui utilisent des drogues par injection (PUDI, ou personnes UDI) représentent l’une des populations clés les plus fortement touchées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC). Chez les personnes UDI, le partage de matériel d’injection est le principal facteur de risque d’infection par ces virus.

Le réseau SurvUDI, implanté depuis 1995, effectue une surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les personnes UDI au Québec et à Ottawa, ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. L’analyse des données du réseau SurvUDI aide à orienter les interventions et à planifier les ressources pour lutter contre ces infections.

Surveillance de l’infection gonococcique, de l’antibiorésistance et des échecs de traitement

L’émergence d’antibiorésistance de Neisseria gonorrhoeae, ainsi que la survenue d’échecs de traitements a amené les autorités de santé publique du monde entier à constater le besoin de compléter les données existantes. Des systèmes de surveillance améliorée ont ainsi été implantés dans plusieurs pays.

L’INSPQ a coordonné de 2015 à 2020 un Réseau sentinelle de surveillance de l’infection gonococcique, de l’antibiorésistance et des échecs de traitement au Québec, en complément du Programme de surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province du Québec, mené par le Laboratoire de santé publique du Québec.

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