Communication

La communication représente le dernier concept central de la gestion des risques. Il est important d’en tenir compte à toutes les phases du processus. En matière de gestion des risques, on distingue deux formes principales de communication en fonction des publics cibles considérés (OMS, 2012) :

  • la communication avec les parties affectées et intéressées, incluant ici la population;
  • la communication opérationnelle qui s’établit au sein de l’équipe de travail ou entre celle-ci et les autres acteurs clés.

La qualité de ces deux formes de communication est essentielle pour assurer une conduite transparente du processus et favoriser la confiance.

D’un côté, la communication avec les parties affectées ou intéressées permet d’informer les personnes ou les groupes concernés par le risque afin qu’ils soient en mesure de comprendre ce dernier, ainsi que les actions proposées pour le réduire. Le temps venu, cela encourage grandement l’adoption d’un comportement adapté au risque et au contexte. Une communication efficace et bidirectionnelle, c’est-à-dire qui va dans les deux sens, permet en fait de développer un dialogue entre les acteurs clés et les parties affectées ou intéressées afin de favoriser une collaboration, puis plus largement, de créer une forme positive de mobilisation.

Du côté de la communication opérationnelle, une communication efficace entre les différents acteurs clés, notamment entre les experts scientifiques et les gestionnaires du risque, permet le développement d’une vision plus juste et globale des enjeux. Cela facilite la cohérence des actions entre les partenaires. En gestion du risque, la communication permet le partage d’objectifs communs et de modes de travail clairs ainsi que la mise en commun des informations disponibles.

 

Pour viser une communication optimale, on s’appuie sur les principes suivants (adapté d’OMS, 2005, 2008 et 2013 ) :

  • Communiquer l’information juste et pertinente au moment opportun (Sandman 2005; EPA, 2009);
  • S’outiller pour comprendre les différentes perceptions ainsi que les enjeux et les forces en présence pouvant influencer ces perceptions;
  • Établir, autant que possible, une communication bidirectionnelle respectueuse et basée sur la confiance;
  • Mettre en œuvre une approche de communication adaptée aux publics cibles, ainsi qu’au risque et au contexte.

Ces principes s’appliquent autant à la communication opérationnelle entre les acteurs clés qu’à la communication avec les différentes parties affectées ou intéressées.

Dans les prochaines sections, les principaux éléments de communication à considérer sont proposés à chaque phase du processus d’évaluation et de gestion des risques.