Faits et mythes sur la violence sexuelle

Si vous pensez vivre ou avoir été victime de violence sexuelle, vous pouvez contactez Info-aide violence sexuelle par téléphone au 1 888 933-9007 ou par clavardage au infoaideviolencesexuelle.ca.

Si vous pensez qu’une personne de votre entourage est victime ou a été victime de violence sexuelle, sachez que plusieurs ressources existent. Vous pouvez consulter la page Ressources pour accéder à une liste complète de ressources d’aide.

Si vous avez des raisons de croire qu’une personne de moins de 18 ans est victime ou a été victime de violence sexuelle, vous devez obligatoirement le signaler immédiatement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de votre région.

Les mythes sont de fausses croyances qui circulent dans la société. Il en existe plusieurs sur la violence sexuelle. Ces mythes peuvent être nuisibles et propager de fausses informations ou des préjugés sur les personnes victimes ou auteures de violence sexuelle. Ils peuvent, par exemple, contribuer à blâmer les personnes victimes, à déresponsabiliser les personnes auteures, et à minimiser ou banaliser la violence sexuelle.

Distinguer les faits des mythes sur la violence sexuelle est essentiel pour corriger ces fausses croyances, qui peuvent entraîner des conséquences importantes sur la société et sur les personnes victimes de violence sexuelle. Entretenir de fausses croyances sur la violence sexuelle peut, par exemple :  

  • perpétuer des attitudes et comportements sexistes1;
  • augmenter les risques de commettre de la violence sexuelle1–4;
  • affecter la santé mentale et le bien-être des personnes victimes, ainsi que leur interprétation d’avoir vécu ou non de la violence sexuelle5,6;  
  • renforcer la crainte des personnes victimes de ne pas être crues, et les décourager à dévoiler la violence sexuelle et à porter plainte à la police7–9;
  • influencer la perception de crédibilité des personnes victimes par la population et les acteurs du système judiciaire8–11.

Fait : La violence sexuelle inclut tout acte sexuel ou ciblant la sexualité (paroles, écrits, gestes) qui est commis contre une personne sans son consentement.

C’est un mythe de croire que la violence sexuelle inclut seulement des gestes avec contact physique.

La violence sexuelle peut prendre différentes formes et varier en gravité. Elle inclut, par exemple, les commentaires sexistes ou homophobes, la publication non consensuelle d’images intimes, les baisers et les attouchements sexuels non consentis, et les agressions sexuelles avec pénétration. La violence sexuelle comprend les actes qui répondent aux critères légaux de l'agression sexuelle, mais ne s’y limite pas.

La violence sexuelle peut aussi prendre différentes formes selon la situation ou le contexte dans lequel elle est commise. On peut penser, par exemple :

  • au harcèlement sexuel, souvent associé au milieu de travail, qui réfère à des comportements à caractère sexuel non désirés se manifestant de façon répétée (ou lors d’un seul évènement grave);
  • à l’exploitation sexuelle, qui implique une situation où un individu profite de la vulnérabilité ou la dépendance d’une autre personne pour utiliser son corps à des fins sexuelles afin d’en tirer un avantage financier, social ou personnel;
  • à la coercition reproductive, qui réfère à des comportements visant à interférer ou à orienter les choix d’une autre personne en matière de contraception (p. ex. mettre de la pression sur sa ou son partenaire pour ne pas utiliser de moyens contraceptifs) ou de procréation (p. ex. forcer sa partenaire à mener à terme sa grossesse).

Fait : La violence sexuelle peut être vécue par n’importe qui et à n’importe quel moment de la vie.

C’est un mythe de croire que seules certaines personnes peuvent être victimes de violence sexuelle.

N’importe qui peut être victime de violence sexuelle, peu importe son genre, son âge, son orientation sexuelle, son origine ethnique ou culturelle, et sa situation socio‑économique. La violence sexuelle peut être vécue durant l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte.

Pour en savoir plus sur les statistiques de la violence sexuelle.

Les femmes et les enfants, surtout les filles, sont les principales victimes de violence sexuelle. Au Québec, dans près de 9 cas sur 10, la victime d’une agression sexuelle déclarée par la police est une fille ou une femme12.

Certains groupes de la population sont aussi plus à risque de subir de la violence sexuelle, comme les personnes de la diversité sexuelle et de genre, les femmes Autochtones et les femmes en situation de handicap.

Fait : La violence sexuelle est le plus souvent commise par une personne connue de la victime dans un lieu privé.

C’est un mythe de croire que la violence sexuelle est le plus souvent commise par une personne inconnue dans un lieu public.

La violence sexuelle est, la plupart du temps, commise par un homme connu de la victime, comme un membre de la famille immédiate ou éloignée, un partenaire ou ex‑partenaire intime, un ami, une connaissance ou une personne en position d’autorité connue par la victime. Dans une minorité des cas, l’auteur n’est pas connu par la victime.

La violence sexuelle survient, le plus souvent, dans un lieu privé, comme dans une résidence ou propriété privée. Elle peut se produire dans des lieux publics, comme dans un commerce, un établissement d’enseignement, sur la voie publique (p. ex. trottoir, rue) ou dans les transports en commun, bien que cela arrive moins souvent12.

Fait : La violence sexuelle est influencée par un ensemble de facteurs.

C’est un mythe de croire qu’un seul facteur puisse expliquer la violence sexuelle.

La violence sexuelle résulte d’une combinaison de facteurs qui peuvent influencer le risque d’en commettre ou d’en être victime. Il est faux de penser que la consommation d’alcool en soit la seule cause, par exemple.

Plusieurs facteurs sont associés à un plus grand risque de commettre de la violence sexuelle, comme adhérer aux mythes sur la violence sexuelle, être isolé socialement, avoir une consommation problématique d’alcool et de drogues, avoir des pairs qui approuvent la violence dans les relations sexuelles, avoir vécu des difficultés familiales, et avoir vécu de la violence durant l’enfance13–16.

La présence d’un ou plusieurs facteurs ne signifie pas nécessairement qu’ils conduiront à des actes de violence sexuelle, mais plutôt qu’ils augmentent la probabilité d’être commis. Par exemple, la majorité des personnes victimes de violence sexuelle durant l’enfance ne commettront pas une telle violence à l’âge adulte et, à l’inverse, les personnes qui commettent de la violence sexuelle n’en ont pas toutes vécu par le passé.

Fait : Toutes les formes de violence sexuelle peuvent entraîner des conséquences sur les personnes victimes.

C’est un mythe de penser que seuls les actes de violence sexuelle qui impliquent un contact physique entraînent des conséquences chez les personnes victimes.

La violence sexuelle, peu importe sa forme, peut entraîner des conséquences importantes à court et à long terme chez les personnes victimes. Elles peuvent se manifester sur leur santé, sur leur bien-être, sur leurs relations interpersonnelles, sur leur situation socio-économique et sur la société.

Les conséquences les plus souvent rapportées chez les personnes victimes de violence sexuelle incluent les problèmes de santé mentale, comme les symptômes de stress post‑traumatique, la dépression, l’anxiété et les comportements suicidaires. La consommation problématique d’alcool et de drogues, les difficultés relationnelles et sexuelles, ainsi qu’un risque accru de problèmes de santé physique (p. ex. : douleurs chroniques, migraines, insomnie, maladies cardiovasculaires) sont d’autres exemples de conséquences souvent relevées chez les personnes victimes17–23.

En revanche, il est important de savoir que certaines personnes victimes de violence sexuelle durant l’enfance ou l’adolescence présenteront peu de conséquences à l’âge adulte. Certains facteurs de protection, comme le soutien offert par l’entourage à la suite d’un dévoilement de violence sexuelle, peuvent favoriser leur rétablissement et diminuer les risques de développer des conséquences24,25.

Fait : Les personnes victimes réagissent de diverses façons à la violence sexuelle.

C’est un mythe de s’attendre à ce que toutes les personnes victimes résistent physiquement et gardent une mémoire parfaite de l’évènement vécu.

Les réactions des personnes victimes de violence sexuelle sont complexes et variées, que ce soit pendant l’évènement (p. ex. figer, se soumettre pour ne pas subir de blessures, se défendre, s’enfuir) ou après (p. ex. se blâmer pour ce qui s’est passé, nier ou minimiser la violence vécue, ne pas afficher d’émotions apparentes après la violence). Plusieurs facteurs peuvent aussi influencer la mémoire et la capacité à expliquer les évènements vécus, comme les émotions ressenties lors de l’évènement (p. ex. peur, choc, détresse), les caractéristiques individuelles ou les expériences de violence vécues dans le passé8,9.

Il est faux de croire que toutes les personnes victimes de violence sexuelle vont nécessairement résister physiquement à l’agression, communiquer verbalement leur non-consentement de manière explicite, et avoir des souvenirs parfaits et chronologiques des évènements vécus. Ces fausses croyances peuvent affecter la façon dont les personnes victimes sont traitées et crues par la population ou par les acteurs du système judiciaire, ce qui peut les traumatiser à nouveau et nuire à leur bien-être8,9.  

Fait : Le consentement à une activité sexuelle peut être retiré en tout temps.

C’est un mythe de croire qu’une personne qui a déjà consenti à une activité sexuelle est nécessairement consentante pour toute la durée de l’activité sexuelle et pour une activité sexuelle future.

Une personne peut retirer son consentement à une activité sexuelle à tout moment durant celle-ci. Consentir à une activité sexuelle une fois ne signifie pas consentir automatiquement à une activité sexuelle future, même dans un couple.  

Le consentement sexuel est un accord volontaire, clair et enthousiaste donné au moment de participer à une activité sexuelle. Il doit être libre et éclairé, et ne pas être donné sous les menaces ou la manipulation. Le consentement peut être exprimé verbalement ou par des comportements.  

Dans certaines circonstances, le consentement n’est pas valide si :

  • la personne est incapable de le formuler (inconscience, intoxication);
  • la personne est incitée à l'activité par abus de confiance, d’autorité ou de pouvoir ou sous les menaces, la force ou la fraude;
  • le consentement est donné par une autre personne que celle qui participe à l’activité sexuelle;
  • le consentement est donné par une personne âgée de moins de 16 ans* ou en situation de dépendance (p. ex. : personne ayant une déficience intellectuelle qui dépend d’une autre personne pour répondre à ses besoins).

*Au Canada, une ou un jeune de 12 à 15 ans peut généralement consentir à des gestes sexuels dans les cas où sa ou son partenaire a environ le même âge.

Fait : La responsabilité de la violence sexuelle revient toujours à la personne qui la commet.

C’est un mythe de croire que certaines personnes victimes sont responsables de la violence sexuelle qu’elles ont subie, en raison, par exemple, de leurs comportements ou de leurs vêtements.

La personne qui commet la violence sexuelle est la seule personne responsable de ses gestes. Ce n’est jamais la faute de la personne victime.

Se vêtir d’une certaine façon, sortir le soir, vouloir développer une relation avec une autre personne ou consommer de l’alcool ou des drogues ne devraient pas servir à blâmer la personne victime pour ce qu’elle a subi.  

Plusieurs études montrent, par exemple, que les personnes ayant consommé de l’alcool au moment de subir une violence sexuelle se blâment plus souvent pour ce qu’elles ont vécu, et sont aussi plus fréquemment blâmées par la police. À l’inverse, les personnes auteures ayant consommé sont souvent déresponsabilisées pour leurs gestes11,26,27. La consommation d'alcool ou de drogues peut augmenter le risque de commettre et de subir de la violence sexuelle, mais ce n'est qu'un facteur parmi d'autres, et il ne devrait pas servir à blâmer la victime ou à justifier la violence.

Fait : Les fausses déclarations de violence sexuelle sont rares.

C’est un mythe de penser qu’une grande proportion de personnes victimes inventent de fausses histoires de violence sexuelle.

La prévalence de fausses déclarations d’agressions sexuelles à la police est faible, soit d’environ 5 %28. Il est faux de croire qu’une grande proportion de personnes inventent de fausses histoires de violence sexuelle pour attirer l’attention ou pour se venger de quelqu’un. Cette fausse croyance peut entraîner des conséquences sur les personnes victimes, comme décrédibiliser leur parole et les décourager à signaler ce qu’elles ont vécu à la police, de peur de ne pas être crues.

Être crue et recevoir du soutien émotionnel après avoir dévoilé une violence sexuelle peut aider au rétablissement de la personne victime. Ces réactions peuvent, par exemple, réduire les risques de développer des symptômes d’anxiété et de dépression liés à la violence sexuelle. À l’inverse, le fait de ne pas se sentir crue ou d’être blâmée pour son vécu peut aggraver ces symptômes et entraver le rétablissement18,25,29.

Chez les enfants, les fausses histoires de violence sexuelle inventées de façon intentionnelle sont rares. Il y aurait moins d'enfants qui font de fausses allégations que d'enfants qui ne révèlent pas ou qui nient avoir été victimes de violence sexuelle30.

Références

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Rédaction : Maude Lachapelle, conseillère scientifique, INSPQ
Collaboration : Dominique Gagné, conseillère scientifique, INSPQ
Révision externe : Karine Mac Donald, criminologue et directrice générale de l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes | Gaële Côté, conseillère violences sexuelle et conjugale, ministère de la Santé et des Services Sociaux

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