Prévalence des cardiopathies ischémiques

En 2022-2023

None

La prévalence des cardiopathies ischémiques est en légère diminution depuis 2010-2011 lorsque l’on tient compte de la structure par âge.

None

Environ une personne sur dix de 20 ans et plus est atteinte d’une cardiopathie ischémique.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter les notes méthodologiques au bas de cette page ainsi que la page « Informations sur les comparaisons ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.  
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.  

Définition

Les cardiopathies ischémiques, également connues sous le nom de maladies coronariennes, constituent la principale maladie cardiovasculaire. De la plaque (composée de graisse, de cholestérol et d'autres substances), aussi nommée athérosclérose, s'accumule sur les parois internes des artères coronaires avec le temps, ce qui entraîne un rétrécissement des artères. En conséquence, la circulation sanguine vers le cœur ou d'autres parties du corps peut être bloquée ou réduite, ce qui peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (Agence de la santé publique du Canada, 2018).

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence des cardiopathies ischémiques, qui correspond au nombre de cas identifiés étant atteints de cardiopathies ischémiques dans la population de 20 ans et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La surveillance des cardiopathies ischémiques est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de cardiopathies ischémiques dans la population :
    1. le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO),
    2. le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et
    3. le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée atteinte de cardiopathies ischémiques, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de cardiopathies ischémiques inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou
  2. avoir un code d’intervention en santé de pontages aorto-coronariens ou d’intervention coronarienne percutanée inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou
  3. avoir eu deux diagnostics de cardiopathies ischémiques enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période d’un an.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint de cardiopathies ischémiques, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 20 ans et plus.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas de cardiopathies ischémiques est la même que celle utilisée au Québec : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou un code d’intervention ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période d’un an.

Les codes CIM

Pour identifier les diagnostics de cardiopathies ischémiques, les codes de trois sources ont été utilisés : les codes des 9e et 10e révisions de la classification internationale des maladies (CIM) (CIM-9 : 410-414; CIM-10 : I20-I25), les codes d’intervention en santé de la Classification canadienne des actes diagnostiques, thérapeutiques et chirurgicaux (CCADTC : 48.02, 48.03, 48.11-48.19) et les codes de la classification canadienne des interventions en santé (CCI : 1.IJ.50, 1.IJ.57.GQ, 1.IJ.54, 1.IJ.76).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.

Références

Agence de la santé publique du Canada, 2021. La démence et la cardiopathie ischémique concomitantes chez les Canadiens âgés de 65 ans et plus. Accessible à l'adresse : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/dementia-ischemic-heart-disease-comorbidity-demence-cardiopathie-ischemique-concomitantes/demence-cardiopathie-ischemique-concomitantes.pdf


Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Citation suggérée

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Prévalence des cardiopathies ischémiques. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024