Les expériences en lien avec l’allaitement

L’expérience d’allaitement s’échelonne de l’intention d’allaiter jusqu’à l’allaitement, qui dure parfois plus de deux ans. Cette expérience varie dans le temps. De manière générale, au Canada, l’expérience d’allaitement est perçue comme positive, même si des émotions mixtes ou négatives sont aussi rapportées. Les défis d’allaitement vécus par une majorité de femmes allaitantes (ex. : fatigue, douleurs), la manière dont ceux-ci sont vécus et le soutien reçu influencent l’expérience globale d’allaitement.

Les regroupements d’expérience présentés ici ont été faits pour faciliter la lecture. Ils ne représentent pas des expériences mutuellement exclusives.

La décision d’allaiter : la décision d’allaiter ou de poursuivre un certain temps l’allaitement se base sur divers éléments dont les considérations de santé, les croyances et les expériences passées de la mère, de même que les attentes de l’entourage.

Le vécu des femmes qui allaitent : une grande proportion de femmes vit l’allaitement positivement, mais certaines ont un vécu plus négatif. Il y a souvent un écart entre les attentes et la réalité.

Le soutien à l’allaitement : le soutien reçu est très important pour la mère qui allaite. Celle-ci peut recevoir du soutien de son entourage et aussi du soutien de professionnelles et professionnels de la santé.

La décision d’allaiter

La majorité des parents sont informés des bienfaits de l’allaitement sur la santé1,2,3,4,5,6,7,8,9. Certains parents souhaitent allaiter parce que l’allaitement contribue au lien d’attachement parent-enfant4,6,7,10,11 et qu’il est économique7,10. Les contextes social et familial des mères et des coparents influencent aussi la décision d’allaiter et la poursuite de l’allaitement. Les croyances individuelles et les expériences personnelles passées y contribuent également.

Mythes et mésinformation

Différents mythes sont rapportés par les parents. Certains parents affirment que ces mythes sont relayés par des professionnelles et professionnels de la santé12. Voici quelques exemples parmi ceux récemment documentés :

  • les femmes ayant un surplus de poids produisent un lait trop gras9 ;
  • le bébé ne reçoit pas assez de nutriments si la mère a une mauvaise alimentation7,9;
  • les substituts de lait maternel sont intéressants puisque leur composition exacte est connue9.

Difficultés anticipées

Plusieurs mères anticipent des difficultés d’allaitement, ce qui influence leur décision d’allaiter. Les difficultés anticipées sont souvent les suivantes :

  • la perception que l’allaitement sera difficile1,3, épuisant, ou que sa pratique demandera beaucoup d’énergie3;
  • la peur de manquer de lait12;
  • l’impression qu’allaiter nuira à leur liberté et à leur capacité à prendre en charge les tâches familiales3, dont les soins aux autres enfants5.

Expériences antérieures

Les expériences antérieures d’allaitement influencent la décision d’allaiter. Certaines veulent allaiter leur bébé parce que l’expérience d’allaitement précédente était satisfaisante ou parce qu’elles se sont senties coupables de ne pas avoir allaité leur premier bébé12. D’autres décident de ne pas allaiter parce que leur expérience d’allaitement antérieure était difficile1 ou qu’elles n’en voient pas l’intérêt puisque leur enfant non allaité est en santé5.

Partage des tâches et relation père-enfant ou coparent-enfant

Certains parents perçoivent que l’allaitement peut diminuer l’implication du père ou du coparent dans les soins à l’enfant. L’utilisation des substituts de lait maternel est une manière d’assurer une implication et une proximité du père ou coparent et de permettre aux deux parents un certain équilibre dans la répartition des soins à l’enfant1.

Sexualisation des seins

La sexualisation des seins, bien présente dans le contexte nord-américain, peut constituer un frein à la décision d’allaiter3,12. Pour certaines mères, les seins ont une connotation trop sexuelle pour être considérés comme nourriciers3. L’allaitement peut être vu comme incompatible avec la poursuite des activités sexuelles5. Certaines rapportent aussi vouloir préserver leurs seins des déformations qu’elles attribuent à l’allaitement3.

La sexualisation des seins peut aussi amener à percevoir l’allaitement en public comme déplacé3,5,13. Une gêne, un inconfort ou des craintes associés à l’allaitement en public, voire un rejet de la pratique sont rapportés5,7,10,14, même dans un domicile7. Par ailleurs, certaines femmes décident d’allaiter, mais trouvent plus pratique de donner des substituts de lait maternel lorsqu’elles sont en public, que de se couvrir pour allaiter ou de limiter leurs déplacements dans des lieux où des salles d’allaitement sont disponibles7,10.

Une prise de décision maternelle, influencée par l’entourage

L’entourage et la famille sont importants dans la décision d’allaiter1,10,15, même si cette décision relève en premier lieu de la mère1,5,7.

Le fait d’avoir été allaitée encourage certaines femmes à poursuivre dans la lignée de la famille16. D’autres mères dont l’entourage n’a pas pratiqué l’allaitement pensent que les substituts de lait maternel sont aussi bons, les personnes autour d’elles qui n’ont pas été allaitées étant en bonne santé3.

Certains pères ou coparents expriment leur opinion sur la question de l’allaitement, d’autres n’ont pas envie de se prononcer pour donner préséance à la mère. D’autres encore se distancient de la question ou ne se sentent pas ou peu interpelés1.

Une décision parfois prise sous la pression

Bien que certaines mères rapportent une pression de leur entourage pour ne pas allaiter en public, voire ne pas allaiter du tout12, le sentiment de pression pour allaiter ressort de presque toutes les études recensées sur l’expérience d’allaitement.

La promotion de l’allaitement comme étant la meilleure manière de nourrir son enfant, notamment avec des messages comme « Breast is best », contribue à façonner une norme sociale de la « bonne mère qui allaite » et exerce une pression sur les femmes13.

Pour certaines femmes, cette pression est ressentie dès leur participation aux rencontres prénatales de groupe, lorsque celles-ci n’abordent pas d’autres options d’alimentation du nourrisson que l’allaitement1. La pression est même évoquée par les femmes qui ont déjà l’intention d’allaiter1,16 et elle inclut la pression de devoir allaiter exclusivement ou de ne pas compléter l’alimentation avec des substituts de lait maternel16.

Face à cette pression, certaines mères sentent le besoin de défendre leur décision de ne pas allaiter5, alors que d’autres ont peur d’utiliser des substituts de lait maternel en public16. Plusieurs de ces mères se sentent coupables de ne pas « offrir le meilleur » à leur enfant5,12. Certaines mères prennent la décision d’allaiter en raison d’un sentiment de pression. Celles-ci peuvent en venir à allaiter moins longtemps que celles dont la motivation est intrinsèque. En effet, ces dernières parviennent mieux à surmonter les difficultés7.

Vécu des femmes qui allaitent

L’allaitement est généralement décrit comme une expérience perçue positivement dans la littérature scientifique canadienne. Toutefois, un écart semble persister entre les attentes et la réalité vécue par les mères, en particulier dans les premières semaines de l’allaitement, pendant lesquelles une majorité vit des difficultés.

Une expérience généralement perçue positivement

Les femmes qui apprécient l’allaitement décrivent leur expérience comme unique. Elle leur procure un grand sentiment d’accomplissement. Certaines femmes font reposer la construction de leur identité de mère sur le fait d’allaiter17. Pour d’autres, le développement du lien d’attachement avec le bébé constitue un aspect important du succès et de l’expérience positive de l’allaitement14,16. Pour certaines, le gain de poids du bébé est une confirmation qu’elles font quelque chose de bien, ce qui renforce leur appréciation de l’expérience16. Plusieurs sont aussi satisfaites de l’aspect pratique et écologique de l’allaitement14.

Certaines femmes expriment leur appréciation de leur expérience d’allaitement en soulignant qu’elles n’ont pas eu à faire face à des difficultés, contrairement à d’autres personnes de leur entourage. Ce constat témoigne d’une conscience que des difficultés sont possibles et fréquentes14.

Paradoxalement, pour certaines femmes, les difficultés d’allaitement font partie des raisons pour lesquelles l’expérience globale de l’allaitement a été positive. Le fait d’avoir trouvé des solutions aux difficultés et d’avoir soulagé la douleur entraîne chez elles un sentiment d’accomplissement et de fierté4,14,16 et une impression de maîtrise de soi4.

Une expérience parfois vécue difficilement

Peu de mères trouvent l’allaitement facile d’emblée. Certaines femmes, sans nécessairement vivre des difficultés majeures, n’apprécient simplement pas l’expérience14, ou trouvent que l’allaitement a un impact négatif sur leur bien-être7.

Les difficultés peuvent survenir dès les premiers jours après l’accouchement18,19,20 ou dans les mois qui suivent7,14. Parmi les difficultés, certaines femmes rapportent des douleurs lors de l’allaitement4,14. Le temps nécessaire pour allaiter, la fréquence des tétées, la fatigue et les interruptions de sommeil, ainsi que l’incertitude sur la quantité de lait donnée au bébé peuvent aussi rendre l’expérience difficile ou frustrante. Certaines mères soulignent par ailleurs avoir l’impression d’être coincée à la maison et d’être mise de côté. Selon elles, l’allaitement affecte leur relation avec leur partenaire, en plus de créer un sentiment d’isolement, notamment en raison de l’inconfort d’allaiter devant d’autres personnes7,14.

Les difficultés peuvent amener les mères à compléter l’allaitement avec des substituts de lait maternel et à s’en sentir coupables en plus de craindre le regard des autres16. Les difficultés peuvent également entraîner un arrêt complet de l’allaitement.

Les difficultés d’allaitement vécues par les mères peuvent entraîner une vaste gamme d’émotions négatives : sentiment d’impuissance ou d’échec, colère, stress, anxiété, tristesse, jugement de soi et de ses capacités4,8,14,16,19,21. Les difficultés d’allaitement ou l’échec perçu peuvent porter atteinte à l’identité même des mères3,9,16,17. Ces difficultés ont également un impact majeur sur leur sentiment d’efficacité personnelle16.

Difficultés propres à certaines populations

Les difficultés d’allaitement peuvent varier selon différentes populations.

Par exemple, certaines mères musulmanes sont insatisfaites en raison de l’impossibilité d’adopter certaines pratiques de leur pays d’origine, comme recevoir le soutien d’une sœur d’allaitement (wet nurse), qui peut allaiter l’enfant à la place de la mère lorsque celle-ci vit des difficultés; dans la tradition, la sœur d’allaitement a déjà un lien de confiance avec la mère et est musulmane. Les mères musulmanes interrogées vivent aussi des tensions entre la perception nord-américaine de l’allaitement et la leur. Ces mères vivent une forme d’isolement en se retrouvant éloignées de leurs proches féminines, qui leur apportaient normalement réconfort et soutien10.

Chez les personnes trans qui allaitent, des difficultés physiologiques dues à la transition de genre (ex. : mastites, engorgement, difficultés avec la prise du sein) ainsi que des craintes en lien avec la capacité de produire suffisamment de lait pour répondre aux besoins du nourrisson peuvent survenir. Malgré les difficultés, peu font appel aux professionnelles et professionnels de la santé, en raison d’un manque fréquent de connaissances des professionnelles et professionnels sur l’allaitement chez les personnes trans, et du risque d’être mégenrés dans le processus6.

Des mères de plus de 35 ans rapportent avoir été complètement dépassées par la réalité de l’allaitement pendant les six premières semaines. Elles constatent leur manque de connaissances sur les comportements normaux du bébé, les aspects techniques de l’allaitement et les moyens de gérer la douleur17. Pour ces femmes ayant généralement un sentiment de contrôle sur leur vie vu leurs expériences antérieures, l’impression de perdre le contrôle est d’autant plus grande. 

L’écart entre les attentes et la réalité

Plusieurs femmes partagent la perception que l’allaitement constitue la manière la plus naturelle de nourrir un enfant, et s’attendent donc à ce que l’allaitement se fasse naturellement, de façon presque intuitive1,7,8,9,16,17. Plusieurs ne sont pas préparées à faire face à des difficultés, voire ne sont pas conscientes que celles-ci peuvent survenir. Leur apparition peut alors être vécue comme un choc ou une désillusion et peut entraîner un sentiment d’incompétence.

Soutien à l’allaitement

Le soutien informel de l’entourage et le soutien formel des professionnelles et professionnels de la santé sont importants pour l’amorce et la poursuite de l’allaitement. Un soutien perçu négativement pourrait parfois expliquer le lien entre les difficultés d’allaitement et la dépression postpartum20.

Soutien informel

Le père ou le coparent, la famille, les amies et des mères sur les réseaux sociaux sont identifiés comme source de soutien informel par plusieurs mères4,7,10,17,20.

  • Le père ou le coparent. Des femmes ayant fait l’expérience de douleurs à l’allaitement décrivent le coparent comme un coach qui les a guidées. Elles soulignent l’importance de ce soutien pour surmonter les difficultés4.
  • Les femmes de la famille. Des mères voient la famille, notamment les femmes de la famille, comme leur première source de soutien. Elles sollicitent très peu les services de professionnelles et professionnels de la santé, parce qu’elles n’en ressentent pas le besoin7.
  • La famille et les amies. Des femmes perçoivent la famille et leurs amies comme des sources de soutien fiables10.
  • Les mères sur les réseaux sociaux. Des mères dans leurs premiers mois d’allaitement rapportent se tourner vers d’autres mères présentes sur les réseaux sociaux qui partagent la même réalité qu’elles pour trouver des réponses à leurs interrogations. Au fil du temps, ces paires deviennent une source d’information privilégiée pour les mères17.

Des mères décrivent la qualité du soutien reçu en fonction de son efficacité à régler une difficulté. Elles parlent aussi de la qualité du soutien en lien avec les connaissances, la sensibilité et la disponibilité des personnes qui apportent ce soutien20.

Soutien formel

Les intervenantes et intervenants peuvent soutenir les femmes allaitantes à divers moments.

Pendant la période prénatale 

La plupart des femmes prennent la décision d’allaiter pendant la période prénatale, mais manquent souvent de préparation16. Après la naissance, plusieurs femmes se disent d’ailleurs insatisfaites de leur degré de préparation, notamment celles qui ont des douleurs4. Chez des femmes québécoises, seulement la moitié trouve que les professionnelles et professionnels qui ont suivi leur grossesse les ont suffisamment préparées à faire face aux défis possibles de l’allaitement. Les femmes qui ont participé à des rencontres prénatales de groupes sont plus nombreuses à s’être senties préparées22. La majorité des femmes semble tout de même avoir reçu de l’information sur l’allaitement pendant la période prénatale18.

Au lieu de naissance 

Selon la littérature scientifique canadienne, les expériences de soutien reçu au lieu de naissance comportent des aspects positifs et d’autres négatifs16,19. Parmi les éléments les plus appréciés du soutien en allaitement au lieu de naissance se trouvent :

  • le soutien pratique, incluant l’aide à la mise au sein, la gestion des problèmes communs et l’accès à des tire-lait;
  • le soutien émotionnel, donné par des professionnelles et professionnels rassurants, attentives ou attentifs aux besoins, normalisant les difficultés, respectant le choix des familles et incluant les parents;
  • l’accès à des professionnelles et professionnels formés en allaitement, qui peuvent répondre aux questions et fournir des informations cohérentes et spécifiques22,23.

Parmi les aspects négatifs perçus figurent le fait d’avoir :

  • reçu un soutien inadéquat des professionnelles et professionnels, ce qui aurait rendu l’apprentissage de l’allaitement à l’hôpital difficile12;
  • quitté le lieu de naissance en ayant des préoccupations quant à l’alimentation de leur nourrisson, malgré un soutien très satisfaisant des infirmières23;
  • constaté un manque d’uniformité dans l’information reçue sur l’allaitement par les différents professionnelles et professionnels rencontrés au lieu de naissance22;
  • reçu, de certains professionnelles et professionnels, de l’information sur les substituts de lait maternel dès que ceux-ci entrevoyaient des problèmes22.

Après la sortie du lieu de naissance 

Le soutien apprécié par les parents après la sortie du lieu de naissance est celui qui est décrit comme accessible, fourni par des professionnelles et professionnels cohérents entre eux ou entre elles, ayant des connaissances à jour et offrant des conseils pratiques, ce qui permet d’obtenir les résultats souhaités. Un soutien considéré comme positif est également sensible et respectueux de la réalité des parents, leur permettant notamment de se sentir validés dans les expériences vécues9,17,20.

Certains problèmes sont relevés au regard du soutien à l’allaitement après la sortie du lieu de naissance. En voici quelques exemples :

  • Certaines mères expriment avoir perçu que les professionnelles et professionnels consultés prenaient leur vulnérabilité pour de l’incapacité. Elles disent s’être senties comme des actrices secondaires de leur allaitement17.
  • Certaines mères affirment que les messages des divers professionnelles et professionnels consultés manquaient de cohérence. Les informations fournies leur semblaient parfois biaisées et non probantes, comme si elles s’apparentaient davantage à une prescription morale et s’appuyaient sur des croyances4,10,17.
  • Certaines mères déplorent le manque d’information concernant les autres sources d’alimentation du nourrisson, notamment ceux dont l’objectif est de complémenter l’allaitement14.

Après 12 mois 

Les mères canadiennes ayant choisi d’allaiter leur enfant de plus de 12 mois sont peu nombreuses à rechercher le soutien formel de leurs professionnelles et professionnels de la santé. La majorité de celles qui le font se sentirait soutenue dans leur décision24.

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