Zoonose

Le risque relié au virus du Nil occidental au Québec et les interventions à privilégier en 2013

À la lumière des données épidémiologiques de l'été 2011 et de l'été 2012 ainsi que des données cliniques récentes de complications rénales possibles à long terme à la suite d'une infection même asymptomatique, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) s'est vu confier le mandat le 10 septembre 2012 de fournir un avis scientifique au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) sur les interventions à privilégier pour lutter contre le virus du Nil occidental (VNO) au cours de l'été 2013. Cette demande est en continuité avec le processus antérieur, car c'est à la suite d'avis de l'INSPQ que les activités de surveillance animale et entomologique ainsi que de contrôle des moustiques avaient été introduites en 2002 et cessées en 2007. Le présent avis scientifique a été demandé dans un délai court pour décembre 2012 afin de permettre la mise en place d'éventuelles interventions.

À cette fin, l'INSPQ a constitué un comité consulta…

Consultation sur l'état actuel de la surveillance des zoonoses au Québec et son adéquation avec les changements climatiques et écologiques

Dans le cadre du Plan d'action sur les changements climatiques du gouvernement du Québec, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a effectué, en collaboration avec le Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique (GREZOSP) de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, une consultation sur l'état actuel de la surveillance des zoonoses au Québec et sur l'adéquation de cette surveillance avec les changements climatiques et écologiques attendus à l'horizon 2020.

Le présent rapport présente les résultats d'une consultation avec un devis descriptif reposant principalement sur une approche qualitative. Le cadre d'analyse pour la consultation est basé sur un modèle logique et s'inspire de différents cadres conceptuels de la fonction de surveillance. La consultation a été réalisée en 2011 parmi 32 experts gravitant autour des systèmes ou programmes de surveillance des zoonoses au Québec. Ces experts reflétaient la d…

Étude épidémiologique sur les zoonoses transmises par les tiques dans le sud-ouest du Québec – 2007

Le but de cette étude de terrain était d'améliorer notre connaissance de la répartition de la tique vectrice de zoonoses I. scapularis et des sites endémiques pour la maladie de Lyme et l'anaplasmose au Québec. Les objectifs principaux étaient les suivants :

  • déterminer l'étendue de la zone d'établissement de la tique I. scapularis dans le sud-ouest du Québec;
  • documenter la présence de B. burgdorferi et A. phagocytophilum dans les tiques et les souris du genre Peromyscus;
  • faire une étude pilote sur la validation des cartes de risque en comparant la prévalence des populations de tiques entre les secteurs à risque élevé et modéré de maladie de Lyme dans le sud-ouest du Québec;
  • fournir le matériel nécessaire pour investiguer la diversité génétique de Borrelia burgdorferi.

Les travaux réalisés lors de ce projet avaient aussi deux objectifs secondaires :

Étude épidémiologique sur les zoonoses transmises par les tiques dans le sud-ouest du Québec – 2008

Ce document présente les résultats du deuxième volet d'une étude épidémiologique sur les zoonoses transmises par les tiques, plus particulièrement la maladie de Lyme. Cette étude, débutée en 2007, s'est déroulée dans le sud-ouest du Québec. Elle est le fruit d'une collaboration entre l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), l'Université de Sherbrooke et l'Université de Montréal. Le but était d'améliorer notre connaissance de la répartition de la tique vectrice Ixodes scapularis et des sites endémiques pour la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi) et l'anaplasmose (Anaplasma phagocytophilum) dans le sud-ouest du Québec.

Pour ce deuxième volet de l'étude, les objectifs principaux étaient de :

  • confirmer l'établissement de populations d'I. scapularis dans les deux secteurs identifiés en 2007;
  • rechercher la présence d'autres populations établies dans…

Le risque de la maladie de Lyme au Canada en relation avec les changements climatiques : évaluation des systèmes de surveillance - Données du Québec

La maladie de Lyme est la maladie transmise par les arthropodes la plus commune dans l’hémisphère nord. Le vecteur est une tique, Ixodes scapularis, et l’agent causal, une bactérie, Borrelia burgdorferi. Au Canada, un premier site où une population d’I. scapularis s’est établie a été identifié à Long Point en Ontario en 1991. Depuis 1997, une dizaine d’autres sites ont été ajoutés à la liste.

Dans le but éventuel de développer un système d’alerte quant au risque de maladie de Lyme, l’objectif de cette étude est d’évaluer la validité (sensibilité et spécificité) de quatre méthodes de surveillance.

Au Québec, le Laboratoire de santé publique du Québec de l’Institut national de santé publique du Québec gère un programme de surveillance passive du vecteur depuis 1990. En 2007 et 2008, des études sur le terrain pour rechercher l’établissement du vecteur ont été menées en Montérégie, Estrie et Montréal. Deux méthodes principales ont été employées : 1) la capture et l’exame…

Maladie de Lyme (2009)

Ce court document portant sur la prévention de la transmission de la maladie de Lyme précise la nature de cette maladie, sa prévalence, son mode de transmission et les précautions à prendre pour l'éviter.

Utilisation de la prophylaxie postexposition contre la rage lors d'une exposition à une chauve-souris

Les chauves-souris représentent maintenant la principale source des cas de rage humaine au Canada et aux États-Unis. Parmi les cas de rage humaine liés au virus de la chauve-souris, plusieurs n'avaient pas d'histoire de contact physique avec cet animal. Sur la base de l'hypothèse que l'infection aurait pu être transmise par une exposition survenue à l'intérieur de l'habitation et qui serait passée inaperçue, les autorités de santé publique aux Etats-Unis et au Canada ont recommandé l'administration de prophylaxie postexposition (PPE) aux individus ayant eu une exposition survenue à l'intérieur de l'habitation sans histoire de contact physique avec la chauve-souris, lorsqu'il n'est pas possible d'exclure toute possibilité de morsure, d'égratignure ou de contact avec une plaie ouverte. Le Comité d'immunisation du Québec a révisé les données scientifiques sur ce sujet et émis de nouvelles recommandations.

L'exposition aux chauves-souris est relativement fréquente dans la popula…

Comité sur l'immunisation du Québec

Étude épidémiologique sur les zoonoses transmises par les tiques dans le sud-ouest du Québec : premier volet : année 2007

Ixodes scapularis est un vecteur important de maladies telles que l’anaplasmose (Anaplasma phagocytophilum) et la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi). Cette tique se retrouve dans des forêts d’arbres feuillus et son cycle naturel implique plusieurs espèces réservoirs (ex. : souris du genre Peromyscus, cerfs de Virginie).

La maladie de Lyme est une maladie à déclaration obligatoire au Québec. Elle se présente généralement en 3 stades distincts, plus ou moins juxtaposés ou entrecoupés de périodes de latence. Le signe le plus précoce est une rougeur à l’endroit de la piqûre, aussi appelée érythème migrateur, accompagnée de fièvre, de fatigue et de douleurs musculaires. Des symptômes plus tardifs peuvent se manifester comme des lésions cutanées étendues ainsi que des problèmes au niveau du coeur, des articulations et du système nerveux. La maladie peut être traitée avec des antibiotiques. Un traitement précoce empêchera le développement des symptômes tardifs plus graves. L’an…

Veille scientifique sur les moyens d'intervention contre le virus du Nil occidental

Depuis la découverte du virus du Nil occidental en Amérique du Nord, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) conseille le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) quant aux choix et aux impacts des moyens de prévention et de contrôle servant à protéger la population du Québec contre la transmission de ce virus. En 2003, le MSSS a spécialement mandaté l'INSPQ pour réaliser une étude d'impact ayant trait aux répercussions environnementales du programme de pulvérisations aériennes d'insecticides pour lutter contre le virus du Nil occidental. L'évaluation des mesures de protection personnelle, domestique, communautaire et municipale faisait également partie du mandat confié à l'INSPQ. L'étude d'impact a été réalisée sous la forme d'un rapport principal (Labbé et al., 2006a), accompagné de plusieurs rapports sectoriels. Par ailleurs, l'avis de l'INSPQ portant sur le risque relié au virus du Nil occidental au Québec et les interventions à privilégier (…

Étude d'impact stratégique du Plan d'intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le virus du Nil occidental : rapport sectoriel 6 - Profil social

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a confié à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat d'évaluer l'impact sur l'environnement du programme de pulvérisations aériennes d'insecticides pour contrer le virus du Nil occidental (VNO) en cas d'épidémie.

Tout projet de pulvérisations aériennes de pesticides sur plus de 600 hectares est soumis à la procédure d'évaluation et d'examen des impacts de la Loi sur la qualité de l'environnement. Une étude portant sur les impacts environnementaux, notamment sur la santé, de même que sur les impacts économiques et les impacts sociaux de ce programme est donc actuellement en cours. Le territoire touché par l'étude d'impact correspond à la région métropolitaine de Montréal.

L’intégration des préoccupations de la population et des différents groupes touchés plus spécifiquement par le projet est un objectif très important. À cet effet, Transfert Environnement a été désignée par l’INSPQ pour ex…