Maladie infectieuse

Surveillance passive des entérocoques résistants à la vancomycine - Rapport 2000

En février 1999, le sous-comité de surveillance et des laboratoires de l’AMMIQ, issu du Groupe de travail sur les antimicrobiens (GRAM), recommandait à tous les laboratoires hospitaliers de participer, sur une base volontaire, à la surveillance épidémiologique des isolats d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et d’acheminer ces souches au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), accompagnées d’un questionnaire développé à cette fin.

Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec sont acheminées au LSPQ. Le LSPQ offre des services de confirmation de l’identification bactérienne, des analyses de sensibilité aux antibiotiques ainsi que le typage moléculaire par électrophorèse en champs pulsés.

Les données suivantes concernent les souches d’ERV reçues au LSPQ et prélevées pour la période du 1er janvi…

Surveillance des infections envahissantes à Neisseria meningitidis - Rapport 2000

Trente et une souches provenant de sites normalement stériles ont été reçues au LSPQ portant l’incidence des infections envahissantes à Neisseria meningitidis à 0,4 par 100 000 habitants comparativement à 0,5 en 1999 (Projections de population 1996-2001, juin 2000, Institut de la statistique du Québec). Dix-neuf souches ont été isolées du sang et 12 du liquide céphalorachidien.

Depuis la campagne de vaccination menée à l’hiver 1993, la proportion des souches de sérogroupe C appartenant au clone C:2a:P1.2:ET15 a constamment diminué pour atteindre 0 en 1998. Deux cas sont toutefois survenus en 1999 et un autre au cours de la dernière année chez un enfant âgé de 7 ans.

Les 22 souches appartenant au sérogroupe B présentent plus de 15 profils de sérotype et soustype différents.

Surveillance des infections envahissantes à Haemophilus influenzae - Rapport 2000

En juin 1997, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) se dotait d’un programme de surveillance de laboratoire dans le cadre duquel les laboratoires hospitaliers étaient invités à acheminer au LSPQ toute souche d’H. influenzae isolée d’un site normalement stérile ou de pus d’épiglottite.

Le présent rapport fait état de la situation au Québec en matière d’infections dues à H. influenzae pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2000 et compare celle-ci à la situation observée au cours de 1998 et 1999.

À la lueur des données recueillies au cours des trois dernières années de surveillance des infections à H. influenzae au Québec, les infections envahissantes à HiNC sont les plus fréquentes et ce dans la plupart des groupes d’âges.

L’incidence des infections envahissantes dues à Hib est légèrement à la baisse depuis les trois dernières années passant de 0,12 en 1998 à 0,11 en 1999 et à 0,10 cas par 100 000 habitants cette année.

Des 2 cas d’i…

Surveillance des infections envahissantes à Listeria monocytogenes - Rapport 2000

Les laboratoires hospitaliers font parvenir au LSPQ toutes les souches de Listeria monocytogenes isolées d’un site normalement stérile. Les souches reçues sont soumises à une caractérisation phénotypique à l’aide d’épreuves biochimiques conventionnelles tel que décrit par les Centers for Disease Control and Prevention à Atlanta. La caractérisation moléculaire fait appel à l’électrophorèse en champs pulsés (ECP) de l’ADN génomique préalablement soumis à une digestion enzymatique.

Dans un contexte de surveillance, alors qu’une augmentation subite de l’incidence de la listériose dans une région donnée laisserait immédiatement présager une éclosion possible, le regroupement spatio-temporel de cas apparemment sporadiques pourrait ne pas être évident en raison de la rareté de la maladie et du long délai pouvant survenir entre l’exposition des cas à L. monocytogenes et l’apparition de la maladie.

Le présent rapport fait état des résultats du programme de surveillance de lab…

Surveillance du pneumocoque - Rapport 2000

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

De plus, 26 centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles. Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur sensibilité aux antibiotiques et leur sérotype. Les sensibilités à la pénicilline G et à la ceftriaxone, au chloramphénicol, à l’érythromycine, à la rifampicine, au triméthoprime/sulfaméthoxazole,…

Perceptions de la population québécoise en lien avec les programmes de prévention de la toxicomanie et du VIH

La toxicomanie est un problème de santé important pouvant entraîner plusieurs conséquences néfastes pour l’individu et la collectivité. Les efforts de répression n’ayant donné peu de bénéfices reconnus, le ministère de la Santé et des Services sociaux s’affaire à proposer de nouvelles orientations qui misent sur la promotion de la santé et la prévention en matière d’usage inapproprié de substances psychotropes. Cette approche plus pragmatique vise en fait la réduction des méfaits liés à l’usage de drogues. L’absence de données pouvant servir à l’évaluation du degré d’ouverture de la population québécoise au regard des programmes de réduction des méfaits justifie la tenue d’un sondage en population générale. En second plan, une telle enquête permettrait de dégager les perceptions de la population en lien avec les drogues et surtout du phénomène de la toxicomanie.

Ces différentes perceptions ont été étudiées dans le cadre d’un sondage téléphonique réalisé en février 2001 par l…

Les hospitalisations pour diarrhée et leur évolution depuis 1985 ainsi que la fraction étiologique liée aux infections à rotavirus chez des enfants de moins de 5 ans

Il y a eu 63 827 hospitalisations pour diarrhée chez les enfants de 1 mois à 59 mois (moins de 5 ans) dans la province de Québec entre le 1er avril 1985 et le 31 mars 1998 (pour les 13 années de l'enquête, soit 156 mois).

  • Il y a eu, en moyenne, 409 hospitalisations pour diarrhée (tous les diagnostics) par mois pour l'ensemble des 18 régions sociosanitaires (RSS) de la province de Québec.

En ce qui concerne les hospitalisations pour diarrhées, hormis la présence de pics saisonniers, la courbe « épidémique » montre la présence de pics annuels d'effectifs élevés (compris de 600 à 1 000 hospitalisations mensuellement) et de pics annuels d'effectifs moindres (compris de 400 à 600 hospitalisations mensuellement) : ces pics se succèdent alternativement de manière régulière pendant les 13 années…

Utilisations des rasoirs électriques en Centre d'hébergement et de soins de longue durée ainsi que dans les autres établissements de soins du Québec

Il a été demandé au Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) de produire une opinion scientifique sur le risque biologique posé par le partage des rasoirs électriques dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée ainsi que sur la procédure de nettoyage et de désinfection qui pourrait être appliquée à ces instruments.

Le présent avis comporte les principaux éléments qui ressortent de cette révision de la littérature et de cette consultation. Nous considérons que les recommandations contenues dans cet avis s'appliquent à tous les établissements de soins du Québec.

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Gestion de l'accès au matériel d'injection et de la récupération des seringues sur les plans canadien et international

Cette revue de littérature sur les plans canadien et international, décrivant les modalités d'accès au matériel d'injection et de la récupération des seringues ainsi que les divers éléments qui, dans le contexte de la prévention du VIH et des hépatites B et C, sont recommandés pour la distribution du matériel d’injection stérile auprès des UDI, appuie les recommandations émises dans le Rapport d’enquête – Portrait national de la gestion de l’accès au matériel d’injection et de la récupération des seringues.

De façon générale, les renseignements obtenus nous permettent d’affirmer que l’accès au matériel d’injection est varié. Divers centres ou modes d’accès ont été identifiés tels que les PES, les pharmacies, les automates et les collecteurs de seringues simples. Les éléments distribués aux UDI varient d’un endroit à l’autre, mais ce sont généralement des seringues, des aiguilles, des bouteilles avec ou sans eau stérile, des bouteilles d’eau de Javel, des tampons d’a…

Avis concernant le choix d'un adulticide pour le contrôle des insectes afin de contrer le transmission du virus du nil occidental au Québec

Dans l’éventualité où nous serions confrontés à la présence de virus du Nil occidental, le contrôle des insectes piqueurs constituerait un élément clé de la lutte contre la propagation du virus. À la lumière des données disponibles, il semble en effet que les insectes piqueurs constituent le principal vecteur de transmission du virus à l’humain.

Or, l’utilisation d’insecticides à cette fin n’est pas sans représenter certains risques pour la santé humaine. Dans ce contexte, il devient très important de choisir le produit qui offre la meilleure innocuité, tant pour la population que pour les travailleurs qui auront à effectuer les traitements.

Afin de déterminer quel adulticide offre la plus grande marge de sécurité, nous avons évalué les principaux indices de toxicité des produits potentiels identifiés pour ce type de travaux, soit le Malathion, la Resméthrine, la Perméthrine, le Propoxur et le Dichlorvos.

Compte tenu des délais de production de cet avis, nous…