Immunisation

Enquête sur la couverture vaccinale des enfants québécois en 2006

L'immunisation est reconnue comme une des mesures les plus efficaces pour prévenir la mortalité, la morbidité et les complications des maladies infectieuses chez les enfants. Toutefois, les succès dans ce domaine ne sont jamais acquis et il faut sans cesse exercer une vigilance à cet égard sans quoi les risques de résurgence de ces maladies évitables sont bien réels. C'est pourquoi il est essentiel de monitorer la couverture vaccinale de manière continue. La couverture vaccinale indique la proportion de la population visée ayant reçu les doses requises d'un vaccin contre une maladie évitable. Elle est un indicateur important de la santé des populations et reflète bien le degré de susceptibilité à l'égard des maladies évitables par la vaccination. À l'échelle de la province, l'unique enquête de couverture vaccinale remonte à plus de 30 ans. Elle a été réalisée en 1975 auprès des enfants âgés de 3 ans.

Depuis, plusieurs enquêtes ont été réalisées régionalement. L'étude menée i…

Vaccination préventive contre le VHB des patrouilleurs-secouristes bénévoles de la Patrouille canadienne de ski

Suite à une demande concernant la vaccination préventive des patrouilleurs-secouristes bénévoles de la Patrouille canadienne de ski, nous avons élaboré des recommandations de vaccination contre l’hépatite B pour ces personnes.

Il importe de préciser que les patrouilleurs-secouristes bénévoles de la Patrouille canadienne de ski ne sont pas des travailleurs au sens de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST). En effet, le statut de bénévole ne semble pas rencontrer les conditions pour que l’on soit en présence d’un contrat de travail ou d’apprentissage au sens de la loi. Ils sont cependant couverts par la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (LATMP). Bien que les secouristes bénévoles ne soient pas considérés comme des travailleurs à l’emploi d’une entreprise, nous avons cependant élaboré les recommandations avec le cadre utilisé pour des travailleurs concernés par ce type de recommandations.

Il demeure clair que ces recommandat…

Étude sur les coûts et l'efficacité du programme de vaccination contre l'influenza au Québec

Introduction

À la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, une étude visant à évaluer les coûts et l'efficacité du programme de vaccination contre l'influenza au Québec a été réalisée. Ce document présente les résultats de cette étude effectuée selon une perspective sociétale, laquelle prend donc en compte les coûts assumés par l'ensemble des acteurs de ce programme de vaccination (MSSS, DSP, CLSC, médecins vaccinateurs et personnes vaccinées). L'étude vise également à comparer les coûts selon le lieu de vaccination, soit en CLSC ou chez le médecin, et à explorer les facteurs pouvant expliquer les variations éventuelles des coûts estimés entre les territoires de CLSC.

Méthode

Le dispositif utilisé est mixte, soit quantitatif et qualitatif. Une approche de description détaillée des coûts, dite de «nbsp;micro-costingnbsp;», a été effectuée à l'aide de diverses sources de données primaires pour…

Évaluation d'une campagne de vaccination visant à contrôler une éclosion de pneumonies causée par une souche virulente de Streptococcus pneumoniae de type 1A au Nunavit

Entre février et juin 2002, une campagne de vaccination de masse avec le vaccin pneumocoque polysaccharidique 23-valent (VPP-23) a été réalisée afin de contrôler une épidémie de pneumonie sévère, causée par une souche virulente de Streptococcus pneumoniae de sérotype 1 au Nunavik, province de Québec.

Notre étude a pour objectif d'évaluer l'impact de cette campagne sur l'incidence des infections invasives à pneumocoque (IIP) et sur la fréquence des hospitalisations possiblement associées aux infections pneumococciques (HPAIP) dans la population âgée de 10 à 64 ans au Nunavik.

Les cas d'IPP ont été recensés dans le fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO), qui contient les informations transmises par le Laboratoire de Santé publique du Québec. Les cas d'HPAIP ont été recensés dans le fichier provincial des résumés d'hospitalisation MedEcho, en utilisant une série de codes compatibles avec une infection pneumococcique.

Trois périodes ont ét…

Étude sur les coûts et l'efficacité du programme de vaccination des enfants de 0-2 ans au Québec

À la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, une étude visant à évaluer les coûts et l'efficacité du programme de vaccination des enfants de 0 à 2 ans au Québec a été réalisée. Ce document présente les résultats de cette étude effectuée selon une perspective sociétale, laquelle prend donc en compte les coûts assumés par l'ensemble des acteurs de ce programme de vaccination (MSSS, DSP, CLSC, médecins vaccinateurs et parents). L'étude vise également à comparer les coûts selon le lieu de vaccination, soit en CLSC ou chez le médecin, et à identifier les facteurs pouvant expliquer les variations éventuelles des coûts estimés entre les territoires de CLSC.

Le dispositif utilisé est mixte, soit quantitatif et qualitatif. Une approche de description détaillée des coûts, dite de «nbsp;micro-costingnbsp;», a été effectuée à l'aide de diverses sources de données, instruments de mesure et méthodes de collecte. L'évaluation des coûts a été réalisée sur…

L'infirmière et la vaccination : constats et recommandations

Depuis le début des programmes de vaccination, les infirmières ont joué un rôle de premier plan et elles ont ainsi significativement contribué à la réduction et au contrôle des maladies infectieuses. Une étude menée en 1998 auprès des vaccinateurs québécois révélait toutefois que les infirmières avaient globalement une attitude moins favorable face à la vaccination que les médecins omnipraticiens et pédiatres. En effet, seulement 59 % des infirmières se retrouvaient dans la catégorie «nbsp;très favorable à la vaccinationnbsp;» à savoir qu'elles étaient convaincues de l'utilité, de la sécurité et de l'efficacité des vaccins comparativement à 92 % des pédiatres et à 87 % des omnipraticiens.

Cette situation est particulièrement préoccupante car les infirmières jouent un rôle crucial dans les programmes de vaccination et dans l'information à la population. En effet, si les infirmières ne sont pas convaincues de l'utilité de la vaccination, elles risquent fort ne pas être à l'ais…

Comité sur l'immunisation du Québec

La vaccination contre l'influenza des travailleurs des industries avicole et porcine

Le présent avis a été produit en réponse à une demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le ministère désirait savoir si la vaccination annuelle contre l'influenza devait être recommandée aux travailleurs des industries aviaire et porcine du Québec dans le but de prévenir l'infection de ces personnes par le virus humain, réduisant ainsi le risque théorique de réassortiment des gènes des virus influenza humains, aviaires ou porcins advenant une co-infection par des virus d'origine différente. De plus, si la vaccination annuelle était recommandée, on demandait de préciser si des distinctions devaient être faites en fonction des différents groupes de travailleurs ou des tâches effectuées.

Le présent avis se limite aux données scientifiques et opérationnelles relatives à l'immunisation des travailleurs. Un avis complémentaire de santé au travail qui traitera notamment du degré d'exposition potentiel…

Comité sur l'immunisation du Québec

Vaccination contre la varicelle des enfants réceptifs de 4e et de 5e année

Dans le cadre d'un projet pilote, la vaccination contre la varicelle a été offerte aux élèves réceptifs de 4eet 5e année des écoles situées sur le territoire du CLSC Pierrefonds. Les objectifs du projet étaient de déterminer la proportion des enfants de 4e année réceptifs à la varicelle, de déterminer la proportion des parents d'enfants réceptifs qui consentent à la vaccination, de comparer deux stratégies de vaccination, de vérifier les effets possibles sur la campagne de vaccination contre l'hépatite B et d'identifier les principales difficultés rencontrées lors de l'intervention.

Sur un total de 3 856 élèves inscrits en 4e et 5e dans les écoles du territoire du CLSC Pierrefonds, 3 486 (90,4 %) ont retourné un formulaire. Parmi les 3 272 élèves pour lesquels l'information était disponible, 441 (13,5 %) ont été considérés réceptifs. Parmi ces derniers, 394 (89,3 %) ont consenti à la vaccination, 43 (9,8 %) ont refusé et…

La prévention de l'hépatite B par l'immunisation au Québec

En octobre 2002, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) mandatait un groupe de travail pour réviser le programme de vaccination contre l'hépatite B et étudier la possibilité d'introduire un programme de vaccination universelle contre l'hépatite A. On demandait au Groupe de travail sur les hépatites A et B de produire deux documents décrivant le fardeau des infections à virus de l'hépatite A et l'hépatite B au Québec, les caractéristiques des vaccins, les avantages, le coût, la faisabilité et l'acceptabilité des changements possibles dans les programmes de prévention de ces maladies.

Ce document revoit le programme actuel d'immunisation contre l'hépatite B au Québec ainsi que les données scientifiques publiées depuis le précédent rapport du CIQ en décembre 1991. Le plan qui a été suivi pour la rédaction de ce document est celui suggéré par Erickson et De Wals qui proposent une démarche systématique pour la prise de décision lors de l'instauration de nouveaux progra…

Comité sur l'immunisation du Québec

Protection contre l'hépatite A et B conférée par deux doses de Recombivax 2,5 μg ou deux doses de Twinrix junior chez des enfants âgés de 8 à 10 ans

En 1994, le programme d'immunisation universelle contre l'hépatite B a été introduit au Québec comme dans la plupart des autres provinces canadiennes. En conformité avec les recommandations canadiennes, trois doses ont alors été administrées selon le calendrier 0, 1 et 6 mois : une première dose, suivie d'une deuxième un mois plus tard et d'une troisième cinq mois après la deuxième dose. Dès la deuxième année du programme, une étude sur l'immunogénicité à long terme induite par le vaccin a été entreprise à Québec. Cette étude vise à documenter la persistance de la protection sur une période de 15 ans et la nécessité d'administrer éventuellement une injection de rappel.

En conclusion, on a observé une très bonne réponse immunitaire avec deux doses pédiatriques de vaccin contre l’hépatite A et B données à un intervalle de six mois à des enfants de 8-10 ans. Ces résultats pourraient justifier leur introduction en remplacement des calendriers à trois doses utilisé…