Bulletin d'information en santé environnementale

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Quelques repères terre-à-terre pour transférer des connaissances en santé environnementale

De par sa nature, la santé environnementale implique une diversité d’acteurs provenant de disciplines et de secteurs d’activités différents. Les décideurs, la population, les professionnels de santé environnementale et de santé publique, les partenaires des secteurs des transports, de l’éducation, des affaires municipales sont autant de groupes que l’on peut vouloir rejoindre. Qu’il s’agisse de les informer, les sensibiliser, les former, les impliquer ou les amener à collaborer entre eux, on vise au final à leur partager des connaissances. Comment s’y prendre pour s’assurer que ces connaissances soient utilisées par les groupes visés? Et comment aider les utilisateurs à acquérir, traiter et intégrer ces nouvelles connaissances? Savoir comment transférer des connaissances devient une compétence précieuse pour les professionnels en santé environnementale.

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Le rendez-vous des professionnels de santé environnementale au Québec : les Ateliers de santé environnementale

 Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), pesticides, plomb dans l’eau potable, risques industriels, pollution atmosphérique, communication du risque, décontamination du mercure, voici quelques-uns des thèmes qui ont été traités depuis près de 20 ans lors de rencontres périodiques d’acteurs du domaine de la santé environnementale, mieux connues sous le nom des « Ateliers de santé environnementale » (ASE).

Ce court texte dresse dans un premier temps le portrait de l’activité autant du point de vue des contenus que de son organisation. Par la suite, une réflexion est amorcée sur cet événement qui utilise le transfert de connaissances dans un but de développement des compétences. Ceci dans un contexte où les problématiques de santé environnementale se multiplient et se complexifient 

faisant appel à de multiples compétences pour y faire face. Parallèlement, on observe des développements théoriques et technologiques majeurs du côté de la pédagogie qui nous interpellent. Comment ces nouveaux outils peuvent-ils nous aider à améliorer la performance des professionnels et celle de leur organisation?

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La qualité de l'air intérieur : un enjeu de santé publique méconnu des Français

Si la qualité de l’air extérieur est en France relativement médiatisée, celle de l’air intérieur reste un problème de santé publique encore peu connu du grand public mais dont les médias se sont récemment saisis. Pourtant, on estime que la population passe 70 % à 90 % de son temps dans des environnements clos (transports, logements, lieux de travail…). Le temps passé en intérieur peut être plus élevé à certains âges de la vie (nourrissons, enfants, personnes âgées) ou dans certaines situations (maladie notamment). L’enjeu de santé publique n’est donc pas anodin, d’autant que de récentes études menées par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) montrent qu’environ 10 % des logements présentent une concentration très importante de polluants. En outre, selon les polluants, 5 % à 30 % des logements présentent des valeurs nettement plus élevées que les concentrations moyennes observées dans le parc des logements.

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La transmission des résultats environnementaux aux participants d'un projet de recherche : une opération complexe

Dans un contexte d’un projet de recherche, la transmission de résultats aux participants est une étape qui est trop souvent malmenée par les chercheurs. Pourtant, cette étape est importante, complexe et mérite qu’on s’y attarde.

La démarche décrite dans cet article concerne justement la transmission de résultats individuels à des familles qui participent à un projet de recherche sur la qualité de l’air intérieur et l’asthme chez les enfants : le projet IVAIRE. Cette étude vise à évaluer les Impacts de la Ventilation sur la qualité de l’Air Intérieur des habitations et la santé Respiratoire des Enfants qui souffrent de symptômes associés à l’asthme. L’étude a été amorcée en 2008 par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et l’Institut de recherche en construction du Conseil national de recherches Canada (IRC-CNRC) avec la collaboration du Centre mère-enfant du centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS), la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et Santé Canada sont des partenaires au projet. M. Pierre Lajoie, médecin-conseil à l’INSPQ, en est le chercheur principal.

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« Vivre avec le soleil » programme d'éducation solaire en milieu scolaire

L’incidence du cancer de la peau augmente de façon épidémique dans le monde. Le mélanome, la forme la plus dangereuse de cancer cutané (avec probablement près de 150 000 cas par an dans le monde), est une des premières causes de mortalité par cancer chez les jeunes adultes. Outre la clarté de la peau, les principaux facteurs de risque de mélanome sont les expositions au soleil intermittentes et les coups de soleil de l’enfance.

Il existe d’autres formes de cancer de la peau : le carcinome spino-cellulaire et le carcinome baso-cellulaire. Ce dernier, certes moins dangereux car moins métastasique, représente d’importantes charges, étant donné son incidence environ 10 fois supérieure à celle du mélanome. Il semble plutôt lié à des expositions chroniques.

Le nombre d’interventions de la cataracte est également un enjeu majeur de santé publique. Dans le monde, cette maladie est la première cause de cécité. Dans les pays dits « développés ou riches », elle pèse lourdement sur les comptes des organismes d’assurance maladie. Pourtant, 20 % des interventions de la cataracte pourraient être évitées par une amélioration des comportements selon l’OMS.

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Transfert de connaissances en contexte d'intersectorialité : mobiliser les acteurs concernés par la prévention des cancers de la peau

Dans le Programme national de santé publique, on aborde l’action intersectorielle comme une stratégie indispensable pour améliorer la santé et le bien-être, notamment au regard de la promotion de la santé et de la prévention de nombreux problèmes qui requièrent l’engagement et la participation des acteurs de plusieurs secteurs d’activités (MSSS, 2008).

En octobre 2005, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) confiait à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat de mettre en place un Comité intersectoriel sur la prévention des cancers de la peau. La définition de l’intersectorialité sur laquelle la mise sur pied du Comité intersectoriel s’est appuyée est la suivante : « Pratique d’acteurs de plus d’un secteur d’intervention qui se mobilisent et s’engagent en complémentarité d’action pour mettre à profit les compétences de chacune en vue de satisfaire d’un commun accord certains besoins clairement reconnus dans la communauté. » (Lebeau et coll., 1998).

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Valorisation de la production scientifique : la démarche active de l’Institut de veille sanitaire

Depuis le début des années 1980, de nombreux scientifiques, experts en communication scientifique ou sociologues se sont penchés sur la question de la communication scientifique et ont analysé les obstacles à la diffusion des connaissances scientifiques. Ces obstacles sont aussi bien de nature structurelle que culturelle : un langage et des supports de publications très spécialisés, une difficulté à adapter la communication scientifique à des cibles variées, un manque de liaison pour faciliter les échanges entre les milieux scientifiques et les autres acteurs de la société.

À la différence des organismes de recherche, les instituts nationaux de santé publique tel que l’Institut de veille sanitaire (InVS) en France doivent communiquer auprès de cibles variées, au nombre desquelles figurent les acteurs de la santé publique, les décideurs, les professionnels de santé, la société civile. Un tel objectif est au cœur même de leur mission.

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L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et l'ouverture de l'expertise aux parties prenantes

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail est un établissement public qui a été créé le 1er juillet 2010 par la fusion de deux agences sanitaires françaises : l’Afssa – Agence française de sécurité sanitaire des aliments – et l’Afsset – Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail. En reprenant leurs missions respectives, l’Anses offre une lecture transversale des questions sanitaires et appréhende ainsi, de manière globale, les expositions auxquelles l’Homme peut être soumis, à travers ses modes de vie et de consommation ou les caractéristiques de son environnement, y compris professionnel. En santé humaine, l’Anses intervient dans trois champs : l’alimentation, l’environnement et le travail. Elle a également pour objectif d’évaluer les risques pesant sur la santé animale et végétale. Elle formule, sur la base de ses rapports scientifiques, des avis et recommandations aux pouvoirs publics.

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