L’Institut national de santé publique du Québec s’est intéressé aux croyances et aux opinions de la population québécoise sur divers aspects liés à la consommation d’alcool. Par exemple, comment les gens qui ne boivent pas sont-ils perçus au Québec? Que penser de la consommation d’alcool chez les adolescents? Consommer de l’alcool peut-il causer certains cancers?
Pour les données du quatrième trimestre de 2020 (octobre à décembre 2020), l’INSPQ dénote 116 décès liés à une intoxication suspectée aux opioïdes ou autres drogues. Il constate également 344 visites aux urgences pour une intoxication possiblement causée par des opioïdes, 109 appels au CAPQ pour une intoxication suspectée aux opioïdes, et 3 337 services de naloxone en pharmacies communautaires.
L’INSPQ met en lumière les plus récentes données de l’Enquête québécoise sur le tabac, l'alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire (ETADJES, 2019) concernant la consommation d’alcool et de cannabis des 12 à 17 ans.
Un nouvel indicateur de l’INSPQ permet de suivre l’évolution de la consommation au-delà des limites à faible risque. On constate, en 2015-2016, que 26,9 % des buveurs québécois de 12 ans et plus ont dépassé au moins une des limites émises dans les « Directives de consommation d'alcool à faible risque » qui visent à prévenir les problèmes à long terme de la consommation d’alcool.
Pour les données du quatrième trimestre de 2020 (octobre à décembre 2020), l’INSPQ constate 369 visites aux urgences pour une intoxication possiblement causée par le cannabis et 264 appels au CAPQ pour une intoxication suspectée au cannabis.
L’INSPQ a produit six infographies liées à la consommation d’alcool à l’intention des intervenants du réseau de la santé et des services sociaux, de même que du milieu communautaire. Il encourage leur diffusion dans le cadre d’activités cliniques et de prévention. Ces infographies sont intégrées dans le dossier synthèse sur l’Alcool et la santé.
En 2001, le Portugal est devenu la première juridiction à travers le monde à procéder à une modification de sa loi encadrant l’usage de drogues dans une perspective de santé publique.