Rayonnement non ionisant
L’expertise de l’INSPQ en matière de rayonnement non ionisant se déploie autour des radiofréquences, des champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences et de l’éclairage.
Services offerts par l’INSPQ
En matière de champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences, de radiofréquences et d’éclairage, l’INSPQ offre des services d’expertise-conseil au ministère de la Santé et des Services sociaux et aux Centres intégrés (universitaires) de santé et de services sociaux, notamment sur les risques à la santé qu’ils représentent.
Radiofréquences
Les champs électromagnétiques dans le domaine des radiofréquences (RF), appelés ci-après « radiofréquences », désignent généralement les fréquences du spectre de rayonnement électromagnétique comprises entre 3 kHz et 300 GHz, qui sont utilisées en transmission sans fil. Ce type de rayonnement, tout comme le rayonnement infrarouge et la lumière visible, est qualifié de non ionisant, puisque l’énergie des photons dans cette gamme de fréquences est en deçà de l’énergie nécessaire à l’ionisation des atomes et des molécules. Cette caractéristique distingue ce type de rayonnement des rayonnements ionisants, par exemple les rayons X ou les rayons gamma, qui sont en mesure de briser directement des molécules telles que l’ADN.
Certains membres de la population ont exprimé des préoccupations relativement au risque sanitaire associé à l’utilisation du téléphone cellulaire et à l’exposition à de faibles niveaux de ce type de rayonnement.
Publications de l'Institut
Nouveauté - Foire aux questions sur la 5G et la santé
Les radiofréquences sont utilisées depuis plusieurs décennies pour la communication sans fil. L’omniprésence de ces ondes et leur usage suscitent des inquiétudes chez une partie de la population. En effet, même si les effets sur la santé des radiofréquences ont fait l’objet de nombreuses études, il s’agit d’un sujet complexe pour lequel il peut être difficile de trouver de l’information fiable.L’arrivée des réseaux cellulaires 5G au Canada et ailleurs dans le monde soulève des questions en lien avec l’exposition aux radiofréquences et la santé. En s’appuyant sur la littérature scientifique, l’INSPQ, en collaboration avec la Direction régionale de santé publique de Montréal, répond aux principales questions à ce propos.
Décembre 2020
- Évaluation des effets sur la santé des champs électromagnétiques dans le domaine des radiofréquences
Revue des connaissances, 2016 - Approches prometteuses de dialogue dans le cas de conflits à propos de risques sanitaires comparables à ceux des champs électromagnétiques
Recension systématique, 2016
Collaboration
- Démystifier les radiofréquences
Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2017
Champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences
Les champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences sont émis par les appareils électriques (couvertures chauffantes, appareils électroniques, calorifères, etc.) et par le réseau de distribution électrique (lignes à haute tension, etc.). Ce type de rayonnement a le plus souvent une fréquence de 60 Hz au Québec en raison des caractéristiques du réseau électrique. Il représente aussi un type de rayonnement non ionisant. Certains membres de la population expriment des préoccupations relativement au risque sanitaire associé à l’exposition à de faibles niveaux de ce type de rayonnement.
Publication de l'Institut
- Exposition aux champs électromagnétiques : mise à jour des risques pour la santé et pertinence de la mise en œuvre du principe de précaution
Rapport de recherche, d’étude ou d’analyse, 2008
Collaboration
- Position des autorités de santé publique sur la gestion des champs magnétiques émis par les lignes électriques
Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2014
Éclairage
Quant à l’éclairage recourant aux diodes électroluminescentes (DEL), il est de plus en plus répandu sur le territoire québécois. Certains membres de la population expriment des préoccupations relativement au risque sanitaire associé à une plus grande proportion de lumière bleue émise par cette technologie et de son impact potentiel sur le sommeil.
Collaboration
- Éclairage de rue aux diodes électroluminescentes (DEL) Évaluation des risques à la santé
Direction de santé publique de Montréal, 2016