Encadré 3 − Promotion de la bientraitance
La définition promue par le gouvernement du Québec se lit comme suit :
« La bientraitance vise le bien-être, le respect de la dignité, l’épanouissement, l’estime de soi, l’inclusion et la sécurité de la personne. Elle s’exprime par des attentions, des attitudes, des actions et des pratiques respectueuses des valeurs, de la culture, des croyances, du parcours de vie, de la singularité et des droits et libertés de la personne aînée » [8].
Cette définition se centre sur la personne aînée alors que des définitions européennes englobent le bien-être des diverses personnes avec lesquelles elle interagit [113]. Dans son acception plus englobante, la bientraitance devient une culture du respect de la personne, à part entière, qui considère son histoire, sa dignité et sa singularité [113]. Cette culture inspire aussi des actions individuelles ainsi que des « relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service » [114]; elle engage ainsi une multitude d’acteurs. Une approche bientraitante, à elle seule, n’enraie pas la maltraitance et ne signifie pas qu’il y ait absence de maltraitance.