Santé mentale en milieu autochtone : s'ouvrir au changement

Au Québec, comme au Canada et ailleurs dans le monde, la santé mentale des Autochtones est préoccupante. La situation est d’autant plus inquiétante que les problèmes de santé mentale sont susceptibles d’altérer la santé physique, le bien-être et l’épanouissement des individus et de fragiliser la cohésion et le développement même des collectivités. La littérature scientifique établit clairement que les politiques colonisatrices prolongées ont produit des inégalités sociales de santé et la précarité de l’état de santé mentale des collectivités autochtones. Paradoxalement, les services cliniques disponibles sont sous-utilisés. Par ailleurs, les interventions en santé publique reposent insuffisamment sur une compréhension autochtone de la maladie, de la santé, de la prise en charge et de la guérison. Cette journée vise à mieux comprendre la problématique de la santé mentale en contexte autochtone afin de mieux agir sur ses principaux déterminants, en particulier la mobilisation des communautés et l’organisation des services. Elle s’adresse aux acteurs en santé publique des différents paliers d'intervention interpellés par les réalités autochtones ainsi qu’aux organismes issus des communautés autochtones.

8 h 30 à 9 h 30 Grand Salon

Conférence plénière

Comment la santé publique peut-elle aider l'économiste à promouvoir la santé publique?

Michel Grignon
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9 h 30 à 10 h Hochelaga 2 à 6

Pause – Visite des communications affichées et des exposants

10 h à 10 h 10 Mackenzie

Mot de bienvenue et prière autochtone traditionnelle

Suzanne Bruneau, chef de secteur, Vice-présidence aux affaires scientifiques, Institut national de santé publique du Québec

À confirmer

Objectifs pédagogiques de l'avant-midi :

  • Définir l’état de la situation de la santé mentale chez les Autochtones au Québec.
  • Comprendre les liens entre les problèmes de santé mentale en milieu autochtone et l’organisation des services.

Animation de l’avant-midi :

Louise Fournier, professeure agrégée, Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université de Montréal et chercheure, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et Institut national de santé publique du Québec

10 h 10 à 10 h 30 Mackenzie

Les problèmes de santé mentale et l’organisation des services offerts aux communautés des Premières Nations non conventionnées

Richard Gray, gestionnaire des services sociaux, Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador

10 h 30 à 10 h 50 Mackenzie

Projet Trajectoires : modèles d’organisation des services de première ligne en santé mentale au Nunavik et sur la Basse-Côte-Nord

Lily Lessard, professeure, Département des sciences infirmières, Université du Québec à Rimouski-Campus de Lévis

10 h 50 à 11 h 10 Mackenzie

Améliorer la santé mentale en misant sur les forces des communautés autochtones

Laurence J. Kirmayer, professeur et directeur, Secteur de la psychiatrie scholaire et transculturelle, Université McGill

11 h 10 à 11 h 30 Mackenzie

Traumas historiques et deuils intergénérationnels dans les communautés autochtones

Suzie Goodleaf, psychologue, Kahnawake Learning Center (à confirmer)

11 h 30 à 12 h Mackenzie

Période d’échanges et de questions

12 h à 13 h 30 Grand Salon

Dîner – Visite des communications affichées et des exposants

Objectif pédagogique de l'après-midi :

  • Identifier des approches émergentes et prometteuses qui font appel à la mobilisation des communautés.

Animation de l’après-midi :

Pierre Joubert, expert conseil, Vice-présidence aux affaires scientifiques, Institut national de santé publique du Québec

13 h 30 à 13 h 50 Mackenzie

Augmentation du pouvoir d'agir (empowerment) pour prévenir le suicide dans quatre communautés aborigènes de l'Australie

Arlene Laliberté, étudiante postdoctorale, Direction de l'analyse et de l'évaluation des systèmes de soins et services, Institut national de santé publique du Québec

13 h 50 à 14 h 15 Mackenzie

La marche Innu Meshkenu : un parcours inspirant

Stanley Vollant, médecin consultant, coordonnateur de la santé des Premières Nations, Faculté de médecine, Université de Montréal

14 h 15 à 14 h 35 Mackenzie

Une communauté mobilisée pour résoudre les problèmes de santé mentale et de dépendances : l’exemple de Uashat mak Mani-Utenam

Jean-Claude Therrien-Pinette, coordonnateur des services communautaires, Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam

14 h 35 à 15 h Mackenzie

Période d’échanges et de questions

15 h à 15 h 30 Hochelaga 2 à 6

Pause – Visite des communications affichées et des exposants

15 h 30 à 16 h 45 Mackenzie

Table ronde – Stratégies de mobilisation et d'engagement des communautés en faveur de la santé mentale collective

Animation :

Camil Bouchard, psychologue; professeur associé à la retraite, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal; ancien député et porte-parole de l'opposition sur les questions autochtones

Participants :

André Delorme, directeur, Direction de la santé mentale, ministère de la Santé et des Services sociaux

Stanley Vollant, médecin consultant, coordonnateur de la santé des Premières Nations, Faculté de médecine, Université de Montréal et initiateur de la marche Innu Meshkenu

Louise Fournier, professeure agrégée, Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université de Montréal et chercheure, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et Institut national de santé publique du Québec (À confirmer)

Mary Louise Snowboy, infirmière clinicienne, programme santé mentale et dépendances, Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James

Une période d’échanges et de questions de 30 minutes est prévue pendant cette table ronde.

16 h 45 à 17 h Mackenzie

Retour sur la journée et réflexion critique

Camil Bouchard, psychologue; professeur associé à la retraite, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal; ancien député et porte-parole de l'opposition sur les questions autochtones


Comité scientifique

Responsable :

Suzanne Bruneau, chef de secteur, Vice-présidence aux affaires scientifiques, Institut national de santé publique du Québec

 

Denise Aubé, médecin spécialiste, Direction de l'analyse et de l'évaluation des systèmes de soins et services, Institut national de santé publique du Québec

Odile Bergeron, agente de planification, de programmation et de recherche, Vice-présidence aux affaires scientifiques, Institut national de santé publique du Québec

Louise Fournier, professeure agrégée, Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université de Montréal et chercheure, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et Institut national de santé publique du Québec

Richard Gray, gestionnaire des services sociaux, Équipe des services sociaux, Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador

Pierre Joubert, expert conseil, Vice-présidence aux affaires scientifiques, Institut national de santé publique du Québec

Arlene Laliberté, étudiante postdoctorale, Direction de l'analyse et de l'évaluation des systèmes de soins et services, Institut national de santé publique du Québec

Claudie Paul, conseillère, Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones, Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador

Johanne Rhainds, agente de recherche, Direction générale des services de santé et médecine universitaire, Direction de la santé mentale, ministère de la Santé et des Services sociaux


Partenaires

  • Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador
  • Qualaxia
  • Ministère de la santé et des Services sociaux du Québec