Enquête épidémiologique sur la situation de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) au Québec, données 2013-2019
La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une infection bactérienne à Chlamydia trachomatis de génotype L1, L2 ou L3.
Les cas déclarés de LGV étaient rares au Québec avant 2005, année où une première émergence a eu lieu (25 cas en 2005, 44 cas en 2006). Elle a été suivie d’une période de faible endémicité entre 2007 et 2012 (2 à 13 cas par année). Depuis 2013, le nombre de cas déclarés de LGV a augmenté de façon importante.
Depuis juin 2016, le Laboratoire de santé publique du Québec effectue systématiquement un génotypage par TAAN (LGV/non-LGV) sur les spécimens ano-rectaux positifs pour C. trachomatis qui lui sont acheminés par les laboratoires du réseau de la santé, afin de détecter les infections rectales à LGV. Ce génotypage systématique permet notamment de diminuer les délais de confirmation de l’infection auprès du clinicien et de capter les cas asymptomatiques.
Objectif
Décrire l’évolution de la résurgence de LGV observée au Québec à partir des données des enquêtes épidémiologiques recueillies entre 2013 et 2019.
Ces résultats permettent de soutenir la prise de décision, notamment pour l’adaptation des interventions de santé publique et des recommandations cliniques.
Le document d’accompagnement PowerPoint présente des résultats complets, plus détaillés, ainsi que plusieurs figures et tableaux.