Comportements suicidaires

Grâce aux efforts d’une multitude d’acteurs et d’organisations, le Québec a réalisé d’énormes progrès en matière de prévention du suicide. Malgré cette tendance encourageante, le suicide demeure un enjeu majeur de santé publique. Plus de 1000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année. Le suicide provoque une grande souffrance chez les individus touchés, leurs proches, leur communauté et l’ensemble de la société québécoise.

Les comportements suicidaires englobent l’ensemble des comportements allant des idées suicidaires à la planification du suicide, la tentative de suicide et le suicide. Ils peuvent survenir à différents âges de la vie et affecter des personnes de différents milieux sociaux, économiques, ethniques et culturels. Toutefois, certains groupes y sont plus vulnérables que d’autres, notamment les personnes vivant en situation de défavorisation sociale et matérielle ou avec un trouble mental.

Le suicide représente, en proportion, l’une des principales causes de décès chez les jeunes adultes, en raison notamment de la faible présence de maladies chroniques à cet âge. Cependant, ce sont les hommes plus âgés (50-64 ans) qui présentent les taux de suicide les plus élevés, faisant de cette population un groupe particulièrement à risque.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le suicide comme un acte qui consiste à se donner délibérément la mort.

Le terme « tentative de suicide » désigne tout comportement suicidaire non mortel d’auto-intoxication, d’automutilation ou d’autoagression, avec intention de mourir ou non. Bien que la définition puisse varier selon le contexte, la définition présentée ici est celle retenue par l’OMS.

Les idées suicidaires  réfèrent aux pensées ou à l’intention de s’enlever la vie.  Elles peuvent être actives ou passives et  constituent la première étape dans la planification d’un projet, plus ou moins précis, pouvant mener à une tentative de suicide ou à un suicide.

Portrait québécois

Depuis la fin des années 1990, le taux de suicide a considérablement diminué au Québec. Cette baisse varie toutefois selon le sexe et le groupe d’âge. Les hommes ont connu une diminution plus marquée comparativement aux femmes, en particulier chez les 15 à 34 ans. L’INSPQ observe également d’autres inégalités, notamment dans les régions rurales et éloignées, qui sont plus fortement touchées par le suicide.

En savoir plus sur Portrait québécois

Regard sur les personnes à risque

Certains groupes de la population apparaissent à plus grand risque de comportement suicidaire, selon leur sexe et leur âge, leur travail, leur état de santé mentale, mais aussi leur milieu de vie.

En savoir plus sur le Regard sur les personnes à risque

Facteurs de risque

Le suicide est un phénomène complexe qui découle de l’interaction d’un ensemble de facteurs de risques et de protection situés à l’échelle des individus, des communautés ainsi que de la société. La prise en considération de ces différents facteurs permet de concevoir et d’organiser une gamme d’interventions selon une approche de santé publique en prévention du suicide.

En savoir plus sur les facteurs de risque

Approche de santé publique

L’implantation d’actions concrètes visant le bien-être et la santé mentale positive est nécessaire pour protéger non seulement les personnes vulnérables face au suicide, mais aussi leurs proches, ainsi que l'ensemble de la population. L’approche de santé publique en prévention du suicide regroupe différentes actions de promotion de la santé, de prévention ainsi que des activités de surveillance incontournables.

En savoir plus sur l'approche de santé publique

Comprendre la surveillance

Comment mieux comprendre la réalité vécue dans la population, repérer les groupes les plus à risque et orienter les actions de prévention du suicide? Au Québec, l’INSPQ assure cette mission en surveillant les comportements suicidaires à l’aide de nombreuses sources de données et d'enquêtes populationnelles.

En savoir plus sur la surveillance

Bonnes pratiques sur la couverture médiatique du suicide

La connaissance des bonnes pratiques lorsque le sujet du suicide est couvert dans les médias est un élément essentiel à la prévention du suicide. Ces bonnes pratiques visent une couverture médiatique appropriée et qui minimise les risques d’imitation.

En savoir plus sur les pratiques à adopter dans les médias

Besoin d’aide?

  • Si vous pensez au suicide ou vous vous inquiétez pour un proche, des intervenants et intervenantes sont disponibles pour vous aider, partout au Québec, 24/7.
  • Téléphone : 1 866 APPELLE (277-3553)
  • Texto : 535-353
  • Clavardage, informations et outils : www.suicide.ca
Dernière mise à jour :