Les cas déclarés de LGV étaient rares au Québec avant 2005, année où une première émergence a eu lieu (25 cas en 2005, 44 cas en 2006). Elle a été suivie d'une période de faible endémicité entre 2007 et 2012 (2 à 13 cas par année). Depuis 2013, le nombre de cas déclarés de LGV a augmenté de façon importante.
Le 4 janvier dernier, l’« Enquête épidémiologique sur la situation de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) au Québec, données 2013-2019 » a été diffusée par l’INSPQ.
Le présent rapport vise à décrire l’évolution de la résurgence de la LGV observée au Québec, entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2019. Les résultats présentés permettent de soutenir la prise de décision, notamment pour l’adaptation des interventions de santé publique et des recommandations cliniques.
En voici quelques faits saillants :