Mise à jour des recommandations de vaccination contre les VPH

En 2020, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) avait recommandé l’utilisation d’un calendrier allongé de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) avec une dose du vaccin nonavalent administrée en 4e année du primaire et une dose du vaccin bivalent administrée en 3e secondaire. Le CIQ avait précisé que cette 2e dose serait offerte seulement si elle était jugée nécessaire.
La première cohorte de jeunes n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin en 4e année du primaire arrivera en 3e secondaire en septembre 2024. Dans ce contexte, le CIQ a publié son avis « Calendrier de vaccination contre les virus du papillome humain pour les personnes âgées de 20 ans et moins au Québec ».
En effet, s’appuyant sur des études observationnelles et cliniques indiquant que l’efficacité vaccinale d’une seule dose de vaccin contre les VPH est très élevée, le CIQ recommande :
- L’utilisation d’un calendrier à une dose du vaccin nonavalent contre les VPH pour les personnes immunocompétentes âgées de 9 à 20 ans.
- Le maintien du calendrier à deux doses espacées d’au moins six mois pour les personnes âgées de 21 ans et plus.
- Le maintien du calendrier à trois doses pour les personnes immunodéprimées ou vivant avec le VIH, peu importe l’âge.
- L’évaluation de la possibilité d’étendre la gratuité de la vaccination jusqu’à l’âge de 20 ans.
L’avis rappelle qu’afin d’obtenir des gains maximaux, la vaccination contre les VPH devrait être administrée avant le début de l’activité sexuelle, soit durant la préadolescence ou la jeune adolescence.
À la suite de ces recommandations, le calendrier de vaccination contre les VPH a été mis à jour au Protocole d’immunisation du Québec.
Au Québec, le programme de vaccination contre les VPH vise à prévenir les lésions associées aux VPH, dont les condylomes et les cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de l’anus et de la gorge. Il est important de renforcer les interventions visant à améliorer les couvertures vaccinales et à réduire les inégalités en matière de santé.