Traitement et prise en charge

Programme ECHO® CHUM hépatite C et problématiques des troubles de l’usage 2021-2022

Vous aimeriez dépister et traiter votre clientèle atteinte d’hépatite C?

Vous aimeriez être formé et accompagné par une équipe multidisciplinaire?

Le programme ECHO® CHUM hépatite C et problématiques des troubles de l’usage offre une activité de formation par télémentorat souple et adapté à vos besoins.

Le programme est basé sur le modèle ECHO®, pour Extension for Community Healthcare Outcomes, appliqué à travers le monde pour toutes sortes de conditions de santé complexes et chroniques. L’objectif principal du programme est de favoriser l’apprentissage des meilleures pratiques de prise en charge des personnes atteintes d'hépatite C chez les professionnels de la santé de première et seconde ligne.

Les inscriptions sont ouvertes pour cette activité de formation accréditée et gratuite. Les séances en ligne se tiendront du 17 septembre 2021 à juin 2022.

Traitement accéléré des partenaires : webinaires disponibles en ligne et mise à jour des aide-mémoire et de la Carte de notification chlamydia/gonorrhée

Lorsqu’un clinicien évalue qu’il est peu probable qu’un ou des partenaires d’une personne atteinte d’une infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoea consultent pour un dépistage et un traitement épidémiologique, le traitement accéléré des partenaires (TAP) peut être envisagé. Le pharmacien a aussi un rôle clé lors de la remise (ou la prescription) d’un TAP, que ce soit au niveau du counseling ou pour expliquer au partenaire l’importance d’aller consulter pour un dépistage adapté à sa situation.

Pour soutenir les professionnels de la santé dans l’application du TAP, les aide-mémoire pour les cliniciens.nes et les pharmaciens.nes, ainsi que la Carte de notification chlamydia/gonorrhée ont été mis à jour. En outre, les enregistrements des deux webinaires sur le TAP qui ont eu lieu les 18 mai 2021 (personnel infirmier et médecins) et 1er juin 2021 (pharmaciens.nes) en partenariat avec le PNMVH sont disponibles en ligne.

Directive ITSS - Interventions cliniques en période de pandémie de coronavirus COVID-19

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a mis à jour la directive ITSS : Interventions cliniques en période de pandémie de coronavirus COVID-19 et annexé le document suivant :

Recommandations pour le suivi de l’infection à VIH, la prophylaxie préexposition (PPrE) et la prophylaxie postexposition (PPE) en période de COVID-19.

Ces recommandations résultent d’un mandat confié par la direction de la prévention des ITSS du MSSS au président du Comité consultatif sur le VIH et l’hépatite C du MSSS. Elles résument de l’évolution des connaissances sur l’impact de la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), la protection des travailleurs immunosupprimés et la vaccination des personnes immunosupprimées. Elles tiennent compte de la mise à jour des publications…

Webinaires destinés aux pharmaciens et aux cliniciens : Comment traiter les partenaires sexuels qui ne consultent pas?

Lorsqu’un clinicien évalue qu’il est peu probable qu’un ou des partenaires d’une personne atteinte d’une infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoea consultent pour un dépistage et un traitement épidémiologique, le traitement accéléré des partenaires (TAP) peut être envisagé. Le pharmacien a aussi un rôle clé lors de la remise (ou la prescription) d’un TAP, que ce soit au niveau du counseling ou pour expliquer au partenaire l’importance d’aller consulter pour un dépistage adapté à sa situation.
Deux webinaires sur le TAP seront diffusés en collaboration avec le Programme national de mentorat sur le VIH et sur les hépatites (PNMVH) les 18 mai (pour les cliniciens) et 1er juin (pour les pharmaciens) prochains.

Rentrée 2021 : deux formations en ligne sur les ITSS

L’équipe des formations en ITSS, Diversité et substances psychoactives de l’INSPQ est bien heureuse de diffuser deux formations sur les ITSS, en ligne depuis le 18 janvier 2021, dans le contexte de suspension des activités en personnes.

Formation Dépistage des ITSS – agir avec compétence, adapter les interventions

Cette formation s’adresse au personnel infirmier qui débute sa pratique en dépistage des ITSS ou qui n’a jamais été formé à cet effet. La formation est également pertinente pour les professionnels et professionnelles de santé publique qui font des enquêtes épidémiologiques ITS-MADO.

Le volet 1 de cette formation est disponible sur l’Environnement Numérique d’Apprentissage (ENA) depuis le 18 janvier 2021.

Ce volet en ligne compte quatre modules d’un maximum de 2h chacun, et fait au rythme de l’apprenant-e.

Introduction générale et aspects légaux Module 1 : Aspects…

Appel à la vigilance du MSSS sur l'infection gonococcique

La résistance de l’infection à Neisseria gonorrhoeae aux antibiotiques augmente au Québec. C’est pourquoi, la Direction de la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a émis l’appel à la vigilance à l’intention des cliniciens qui offrent la détection ou le traitement de cette infection (aussi disponible en PJ).

Cet appel à la vigilance résume les données sur la résistance et propose six actions pour les cliniciens:

Perspectives québécoises en lien avec l’article du RMTC : ‘Considérations portant sur les taux croissants de gonorrhée et de gonorrhée résistante aux médicaments : il n’y a pas de temps à perdre.’

Nous vous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, N. gonorrhoeae est une super bactérie. Non seulement elle adopte fréquemment de nouvelles mutations lui permettant de résister aux antibiotiques utilisés pour le traitement, mais elle les conserve. Quand d’autres bactéries perdent leurs anciennes résistances, permettant ainsi de revenir à d’anciens traitements ou combinaisons de ces traitements, N. gonorrhoeae conserve tout ce qu’elle a acquis au fil du temps. Elle se transforme lentement mais sûrement en bactérie multirésistante. Certaines souches multirésistantes ont déjà fait leur apparition dans différentes parties du globe, mais elles sont encore très peu répandues au Canada et au Québec. Il est important que cela reste ainsi et ne s’amplifie pas.

Les PVVIH ne semblent pas plus à risque de contracter la COVID-19, ni qu'elle soit plus sévère

Avec presque 6 mois de pandémie de COVID-19, des cas de coronavirus sont aussi survenus chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), qu'elles soient séropositives, mais avec une charge virale indétectable, ou encore en phase de SIDA. La communauté scientifique a maintenant un peu plus de recul pour se prononcer sur la dangerosité du SRAS-CoV2 , et de la sévérité de l'atteinte qui en découle.

On s’attendait à ce que le risque de tomber gravement malade de la COVID-19 soit faible pour une personne séropositive en bonne santé qui suit son traitement, qui a une charge virale indétectable et un compte de CD4+ normal ou presque normal (le traitement est efficace)

C'est ce qui a été observé. On ne compte pour l'instant pas d'excès de cas parmi les PVVIH, indépendamment d'autres facteurs de risque existant de contracter la COVID-19. Les risques se situent donc en amont, c'est à dire, dans l'approvisionnement en médicaments anti-rétroviraux. Tel qu'observé à plusieurs…

Veille scientifique ITSS et COVID-19

Outillés de la veille scientifique mise en place à l’INSPQ spécifiquement en lien avec la COVID-19[1], nous vous proposons en juillet de faire un suivi (non exhaustif) de l’évolution des publications scientifiques. Les articles publiés qui lient plus spécifiquement les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et la COVID-19 se sont initialement surtout préoccupés des pertes de services et de suivis pour les patients, du fait des actions de confinement mises en place par les gouvernements. Partout dans le monde également, les besoins en matériels médicaux ont été redistribués vers les services prenant en charge des patients atteints par la COVID-19, ou en attente de test. Ainsi, moins de matériel s’est retrouvé disponible pour le dépistage ou la prise en charge de patients atteints par…