Le traitement accéléré des partenaires (TAP) de personnes atteintes d’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae
À la suite de la détection d’une infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae, le clinicien ou la clinicienne se doit d’assurer le soutien à la personne atteinte pour qu’elle avise ses partenaires.
Lorsqu’il est évalué peu probable qu’un ou des partenaires consultent pour un dépistage et un traitement épidémiologique, le traitement accéléré des partenaires (TAP) peut être envisagé. Le TAP, n’étant pas une démarche qui permet de donner les meilleurs soins et d’assurer un suivi optimal, doit être utilisé avec précaution. Le pharmacien a aussi un rôle clé lors de la remise (ou la prescription) d’un TAP, que ce soit au niveau du counseling ou pour expliquer au partenaire l’importance d’aller consulter pour un dépistage adapté à sa situation.
La présentation de deux webinaires axés sur le TAP de personnes atteintes d’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae initialement prévue en mars 2020 a dû être reportée vu la pandémie.