Les nouvelles lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin
L’Institut national de santé publique du Québec est heureux de rendre disponibles ses Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec.
Le dépistage du cancer du col utérin : un moyen efficace de prévention?
Aucun doute : le dépistage de cette maladie est efficace, car il permet de découvrir et de traiter les états précurseurs du cancer. Par ailleurs, au cours des dernières années, la découverte du lien causal entre le VPH et le cancer du col utérin a permis de considérer autrement l’évolution naturelle de la maladie. L’infection persistante par le même type de VPH oncogène – on en répertorie une quinzaine – accroît en effet le risque de cancer du col utérin, mais des années peuvent s’écouler avant l’apparition du cancer. La visée du dépistage est donc de détecter le plus tôt possible les anomalies à traiter et d’ainsi diminuer l’incidence de ce cancer.
Pourquoi des lignes directrices?
Les lignes directrices élaborées visent à soutenir les cliniciens dans l’exercice des pratiques cliniques préventives. Elles établissent des paramètres de dépistage appuyés par les meilleures données scientifiques disponibles. Par l’utilisation de ces paramètres, on souhaite atteindre le meilleur équilibre possible entre les avantages et les inconvénients du dépistage.
Un sommaire très pratique des recommandations est proposé en guise d’aide-mémoire en début de publication.
Cancer du col ici et ailleurs : un réel fardeau?
Le cancer du col utérin figure au deuxième rang en fréquence des cancers chez les femmes dans le monde. Au Canada, grâce à des efforts soutenus de dépistage, son incidence est maintenant reléguée au 13e rang. Il arrive par contre au deuxième rang chez les Canadiennes de 25 à 44 ans. Au Québec, on estime qu’en 2010, 270 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du col utérin et que 65 en sont mortes.