Prévenir la violence sexuelle : stratégies visant les personnes

Personnes : facteurs et stratégies préventives

Exemples de facteurs liés aux personnes

Facteurs associés à un risque accru de violence sexuelle

  • Adhésion aux mythes et croyances soutenant la violence sexuelle
  • Adhésion aux normes sur les rôles de genre traditionnels
  • Hostilité envers les femmes
  • Comportements sexuels à risque
  • Comportements en ligne à risque
  • Consommation d’alcool, incluant la dépendance et la consommation excessive

Facteurs de protection

  • Bonne littéracie numérique
  • Empathie envers les autres
  • Bonnes habiletés de communication
  • Bonne compréhension du consentement sexuel

Exemples de stratégies préventives

Développement des compétences personnelles et sociales des enfants et des jeunes

Les programmes qui visent le développement des compétences personnelles et sociales des enfants et des jeunes peuvent contribuer à réduire la violence, en contribuant à leur bien-être général et au développement de relations saines, respectueuses et égalitaires1. De telles stratégies ciblent également parfois les étudiantes et étudiants universitaires.

Des stratégies sont souvent implantées à l’échelle populationnelle, entre autres dans les écoles primaires et secondaires, les cégeps et les universités. Les programmes qui adoptent cette approche sont parmi les plus documentés et évalués. Ils permettent généralement d’agir de manière précoce sur des facteurs associés à la violence sexuelle.

Éducation à la sexualité

L’éducation à la sexualité est l’une des stratégies de prévention essentielles pour éviter la violence sexuelle et favoriser la santé sexuelle. Elle consiste à partager des informations justes et non moralisatrices sur la sexualité et sur les relations et à lutter contre les stéréotypes sexuels et sexistes. Les activités ou les programmes d’éducation à la sexualité sont généralement prévus dans le cheminement scolaire des enfants et des jeunes et sont, par le fait même, souvent adaptés à l’âge ou au contexte culturel dans lequel ils sont donnés1. Divers contenus y sont abordés comme la communication, le respect, les relations égalitaires et le consentement en matière de sexualité.

Ces programmes contribuent à réduire les facteurs associés au risque de violence sexuelle, comme les comportements sexuels à risque et les croyances erronées sur le consentement sexuel1–4. Ils peuvent aussi renforcer des facteurs de protection, par exemple en apprenant aux enfants et aux jeunes que leurs corps leur appartiennent et à mieux connaitre les touchers appropriés et inappropriés et les situations à risque de violence. Ces programmes peuvent favoriser l’adoption de compétences de protection, tels que savoir quoi faire dans une telle situation et à qui aller en parler. Les programmes d’éducation à la sexualité ont aussi des effets positifs sur l’estime de soi et le sentiment de sécurité5.

Programmes de prévention de la violence sexuelle destinés aux enfants et aux jeunes

En matière de prévention primaire de la violence sexuelle, la plupart des programmes sont offerts dans les écoles primaires et secondaires et ciblent les enfants et les jeunes. Certains s’adressent aussi au personnel scolaire, aux parents ou à d’autres adultes significatifs. Bien qu’ils soient mis en œuvre en milieu scolaire, ces programmes reposent en majorité sur des stratégies de prévention individuelle, car ils mettent l’accent sur des facteurs de risque et de protection individuels. Ils visent principalement à favoriser le développement de connaissances et de compétences personnelles et sociales des enfants et des jeunes, à modifier leurs attitudes et à entrainer un changement de leurs comportements6–9.

Chez les enfants du primaire, les programmes abordent différents thèmes, comme la sexualité, les relations saines, égalitaires et respectueuses, la résolution de problèmes et l’estime de soi. Certains visent plus spécifiquement à améliorer la reconnaissance de la violence sexuelle et l’apprentissage de stratégies pour se protéger dans des situations à risque et pour dévoiler cette violence10. Chez les jeunes de niveau secondaire, les programmes ciblent différents facteurs associés à la violence sexuelle, notamment le consentement sexuel et les normes sociales banalisant la violence. Avoir des croyances qui soutiennent la violence et l’hostilité envers les femmes et adhérer à des mythes sur la violence sexuelle sont des facteurs qui augmentent d’ailleurs le risque de commettre de la violence sexuelle chez les jeunes3,11–14. D’autres thèmes abordés sont la violence dans les relations amoureuses, les relations saines, la communication, l’intervention auprès des témoins et les stratégies pour demander de l’aide8,9,15.

Plusieurs programmes de prévention de la violence sexuelle offerts aux jeunes du primaire et du secondaire améliorent leurs connaissances, les aident à reconnaitre les situations de violence sexuelle ou à risque de l’être et renforcent leurs comportements en tant que témoins6,7,15–18. Ils améliorent aussi leurs attitudes et, dans certains cas, leurs compétences, notamment en matière de sécurité personnelle (p. ex., savoir comment refuser ou dévoiler certains gestes)15–18. Les effets de ces programmes sur les gestes de violence sexuelle commis et subis sont plus mitigés, certaines études rapportant des effets alors que d’autres non8,9,15. Plusieurs résultats montrent une diminution de la violence sexuelle, physique ou psychologique vécue ou commise dans les relations amoureuses des jeunes15.

Certains programmes visent aussi à prévenir spécifiquement la violence sexuelle en ligne, entre autres le harcèlement sexuel, la sollicitation, la manipulation, l’exploitation et le partage non consensuel d’images intimes. Même si ces violences peuvent émerger en ligne, elles peuvent aussi se poursuivre hors ligne et vice versa19. De manière générale, ces programmes améliorent les connaissances sur la sécurité en ligne et la violence sexuelle en ligne, la littéracie des médias numériques étant d’ailleurs un facteur qui protégerait contre la violence sexuelle15. Ils visent aussi à prévenir l’adoption de comportements à risque en ligne, comme d’avoir confiance en tout ce qui se trouve sur Internet ou rencontrer en personne quelqu’un contacté sur Internet, qui sont associés à un plus grand risque d’être victime de violence sexuelle en ligne19,20. Toutefois, bien que ces programmes permettent généralement d’améliorer les connaissances de ces risques, ils ne permettent pas de diminuer concrètement l’adoption de comportements à risque19.

Programmes de prévention de la violence sexuelle destinés aux étudiantes et étudiants d’établissements d’enseignement supérieur

Plusieurs programmes de prévention de la violence sexuelle sont aussi implantés auprès de la population étudiante dans les établissements d’enseignement supérieur. La violence sexuelle est un enjeu particulièrement prévalent dans cette population, ce qui en fait un groupe clé pour l’intervention21,22.

Ces programmes visent principalement à réduire les risques de subir et de commettre de la violence sexuelle et à diminuer les conséquences associées à cette violence23. En général, ils ont des effets plus importants sur les connaissances et les attitudes que sur les comportements de violence16,23,24. Ces programmes agissent sur certains facteurs associés au risque de violence sexuelle, entre autres en diminuant l’adhésion aux mythes sur la violence sexuelle. Ils renforcent aussi certains facteurs de protection comme l’empathie, les connaissances sur le consentement sexuel et la communication lors de relations sexuelles3,4,23. Les programmes favorisent aussi l’apprentissage de stratégies à adopter pour intervenir lorsque témoin d’une situation de violence sexuelle ou à risque de l’être et de stratégies de résistance physique et verbale lorsque les étudiantes et étudiants sont eux-mêmes à risque d’en subir23. En ce qui concerne les comportements, certains programmes réduisent la violence sexuelle subie, mais peu ont d’effets sur la violence commise ou n’ont pas évalué ces effets24,25.

Prévention ciblée pour les personnes à risque de commettre de la violence sexuelle

Pour prévenir la violence sexuelle avant qu’elle ne survienne, il est nécessaire de cibler toute la population. Toutefois, certaines stratégies visent aussi des groupes de population plus spécifiques ou susceptibles de commettre cette violence dans certains contextes.

Certains programmes sont destinés à des groupes d’hommes spécifiques comme des étudiants faisant partie d’une équipe sportive ou d’une fraternité étudiante25–27. Ces contextes constituent des cibles pertinentes pour les interventions, car les stéréotypes sexuels et sexistes, les normes masculines traditionnelles et un climat qui valorise l’hostilité envers les femmes tendent à y être davantage présents, alors qu’il s’agit tous de facteurs associés à un risque accru de commettre de la violence sexuelle13,28,29.

Les programmes de prévention destinés aux jeunes hommes dans les milieux universitaires améliorent généralement leurs connaissances sur la violence sexuelle et modifient leurs attitudes. Ils agissent aussi sur des facteurs de risque ou de protection associés à la violence sexuelle. En outre, ces programmes diminuent l’adhésion aux mythes et aux croyances qui soutiennent la violence sexuelle, améliorent leur empathie envers les personnes victimes et diminuent leur hostilité envers les femmes26–32. Cependant, les effets sur leurs comportements sont moins concluants. Des études montrent une diminution des gestes de violence sexuelle à court et à long terme, tandis que d’autres ne rapportent aucun effet25,27,32.

D’autres programmes offerts seulement en ligne, également destinés aux jeunes ou aux hommes plus spécifiquement, visent les facteurs associés aux risques de commettre de la violence sexuelle. De tels programmes réussissent à diminuer les comportements sexuels à risque et compulsifs, chez les participants. De plus, ils diminuent leurs intentions d’avoir des relations sexuelles non consensuelles et leurs gestes de violence sexuelle33.

Prévention ciblée pour les personnes à risque de subir de la violence sexuelle

Plusieurs groupes de la population sont particulièrement exposés à la violence sexuelle et sont surreprésentés en tant que victimes dans les statistiques provenant d’enquêtes populationnelles, notamment : les filles et les femmes, les personnes de la diversité sexuelle et de genre, les femmes autochtones et les femmes en situation de handicap20,34,35. D’autres groupes peuvent aussi être en situation de vulnérabilité face à la violence sexuelle, notamment les femmes aînées, racisées, immigrantes, réfugiées ou en situation d’itinérance. Ces femmes peuvent être invisibilisées dans certaines enquêtes et statistiques, en raison des limites des méthodes de collecte de données, des tailles d’échantillons ou d’une potentielle sous-déclaration de la violence sexuelle par ces groupes (p. ex., sentiment de honte, crainte d’être signalées ou expulsées du pays, crainte de stigmatisation, manque de confiance dans les services de police et de santé)36. Les personnes appartenant à plus d’une de ces catégories peuvent être encore plus à risque d’en être victimes ou d’en subir des conséquences plus importantes, car elles peuvent vivre une combinaison de diverses oppressions qui entrainent des défis encore plus grands.

Des programmes conçus spécifiquement pour les jeunes femmes visent à réduire les risques d’être victimes de violence sexuelle. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs implantés et évalués auprès d’étudiantes universitaires2. Ils visent surtout à améliorer leur capacité à reconnaitre des situations à risque et à améliorer leur sécurité personnelle. Certains programmes incluent aussi l’apprentissage de stratégies de résistance pour réduire les risques d’être victime de violence sexuelle, comme des cours d’autodéfense26. Leurs effets sont toutefois mitigés. Certaines études relèvent une absence d’effets sur les risques de subir de la violence sexuelle et même des effets indésirables chez les participantes, comme une plus grande adhésion aux mythes sur la violence sexuelle24,26. En revanche, d’autres études montrent une diminution de l’adhésion à ces mythes, une diminution du sentiment de culpabilité après avoir été victime de violence sexuelle, et même une réduction des tentatives d’agressions sexuelles et des agressions sexuelles subies25,26,37–39.

Les programmes basés sur une approche d’autodéfense physique font toutefois l’objet de certaines critiques, car la responsabilité de prévenir la violence sexuelle revient aux personnes victimes potentielles, au lieu de reposer sur les personnes auteures et sur l’ensemble de la population2.

Traitement de la récidive sexuelle

Plusieurs mesures visent à prévenir la récidive de personnes, ayant commis une infraction sexuelle, qui sont déjà connues des autorités. Les traitements qui leur sont destinés, comme la thérapie cognitivo-comportementale, sont généralement efficaces pour réduire la récidive sexuelle, c’est-à-dire qu’ils diminuent les risques qu’une nouvelle infraction de nature sexuelle soit posée40–42. Le traitement est souvent plus efficace lorsque le niveau de risque de récidive est élevé chez la personne qui le suit et lorsque le traitement est spécifique à cette population42. Aussi, l’effet positif du traitement est lié à sa complétion. Ce constat est important, considérant qu’environ le tiers des personnes auteures d’infractions sexuelles qui débutent un traitement ne le complètent pas43.

Pour en savoir plus

Sur la prévention de la violence au Québec, consultez :

Références

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Rédaction : Maude Lachapelle, conseillère scientifique, INSPQ
Collaboration : Anne-Sophie Ponsot, conseillère scientifique, INSPQ
Révision externe : Larissa Ouedraogo, M.Sc., agente de planification, de programmation et de recherche, direction régionale de santé publique, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Geneviève Paquette, Ph. D., professeure titulaire, département de psychoéducation, Université de Sherbrooke
Jacinthe Dion, Ph. D., professeure, département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières

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