Prévenir la violence sexuelle : stratégies visant les relations interpersonnelles
Relations interpersonnelles : facteurs et stratégies préventives
Exemples de facteurs liés aux relations interpersonnelles
Facteurs associés à un risque accru de violence sexuelle
- Maltraitance pendant l’enfance, incluant la violence sexuelle durant cette période
- Expériences négatives dans la famille
- Problèmes familiaux
- Influence négative des pairs, comme avoir des pairs qui approuvent la violence sexuelle
Facteurs de protection
- Soutien parental et des pairs
- Supervision parentale
- Relation parents-enfants de qualité
- Relations positives avec des adultes significatifs
Exemples de stratégies préventives
Soutien à la parentalité et au développement de compétences parentales
Plusieurs interventions ont pour but de renforcer le développement de compétences parentales et de relations sûres, stables et enrichissantes entre les enfants et leurs parents. Elles peuvent prendre la forme de programmes d’éducation parentale ou de visites à domicile, qui sont d’ailleurs recommandés par nombre d’organisations internationales pour prévenir la maltraitance1–3.
Avoir vécu de la maltraitance ou d’autres expériences adverses dans la famille pendant l’enfance, tels des problèmes de santé mentale, de consommation d’un parent ou de l’isolement social, augmentent les risques de commettre ou de subir de la violence sexuelle au cours de la vie4–12. Une diminution de l’occurrence de ces expériences par les programmes de soutien à la parentalité pourrait donc prévenir en amont la violence sexuelle, même si ces associations restent à documenter1,13,14.
Plusieurs facteurs de protection de la violence sexuelle peuvent aussi être soutenus par les programmes de soutien à la parentalité, entre autres le soutien des parents envers leurs enfants, la supervision parentale et le développement d’une relation parents-enfants de qualité15–17.
Implication des parents dans les programmes de prévention de la violence sexuelle
En plus des programmes de soutien à la parentalité plus généraux, d’autres programmes visant spécifiquement la violence sexuelle vécue par les enfants ont une composante parentale. Certains sont d’ailleurs exclusivement destinés aux parents18. Ces programmes ciblent soit la population générale ou des groupes plus spécifiques et sont implantés dans les milieux scolaires, les domiciles, les centres communautaires ou en ligne18,19.
L’implication des parents dans ces programmes consiste surtout à améliorer leurs connaissances et leurs compétences afin de parler de la violence sexuelle avec leur enfant et de mieux le soutenir en cas de besoin ou de dévoilement de violence sexuelle18–20. Le soutien des parents et les réactions soutenantes à la suite d’un dévoilement de violence sexuelle sont d’ailleurs deux facteurs favorisant le rétablissement des enfants victimes21,22.
Les programmes sur la violence sexuelle en ligne améliorent les connaissances des parents sur la sécurité en ligne et augmentent leur intention et leur confiance à agir pour protéger leurs enfants (p. ex., superviser, établir des règles, discuter de sécurité avec leurs enfants). Les effets sont toutefois moins concluants sur leurs connaissances et leurs attitudes relatives à la violence sexuelle en général, ainsi que sur leur capacité à identifier le bon moment pour agir face à une situation de violence sexuelle en ligne, qu’elle soit potentielle ou réelle18,20.
Formation des acteurs appelés à intervenir en matière de violence sexuelle
La formation de différents acteurs appelés à intervenir en matière de violence sexuelle, auprès de personnes victimes, auteures ou à risque de l’être, est une stratégie de prévention soutenue par différents comités d’expertes, d’experts et organisations internationales13,23,24. Ces formations peuvent contribuer à prévenir la violence sexuelle, ou à en diminuer les conséquences. Certaines sont destinées au personnel du secteur de la santé et des services sociaux (p. ex., médecins, infirmières, psychologues) et du secteur judiciaire (p. ex., police, procureures et procureurs, avocats et avocates, juges). Elles peuvent aussi s’adresser aux intervenantes et intervenants auprès des enfants et des jeunes (p. ex., intervenantes et intervenants psychosociaux, personnel du milieu de l’éducation, personnel sportif) et au personnel travaillant dans des milieux plus à risque de violence sexuelle (p. ex., personnel des bars)13,23,24.
Les personnes qui interviennent auprès des enfants et des jeunes jouent un rôle important dans leur éducation, incluant l’éducation à la sexualité, dans la promotion des relations et des comportements respectueux et égalitaires et dans le signalement potentiel des cas de violence sexuelle20,25–27. D’ailleurs, les relations positives entre les jeunes et les adultes du milieu scolaire ou communautaire protégeraient les jeunes contre les risques de subir de la violence sexuelle28. Dans l’ensemble, les formations et les programmes destinés à ces acteurs réussissent à améliorer leurs connaissances sur la violence sexuelle, à diminuer leur adhésion aux mythes sur la violence sexuelle et à améliorer leur confiance à intervenir en cas de dévoilement20,25–27. Les effets de ces formations sur la réduction des gestes de violence sexuelle semblent toutefois peu documentés pour le moment20,25–27.
La formation du personnel qui vend de l’alcool dans des bars ou lors d’événements extérieurs, des milieux à risque accru de violence sexuelle29–32, est une autre stratégie documentée pour prévenir la violence sexuelle. Cette formation vise surtout à assurer la sécurité des personnes qui fréquentent ces lieux, surtout celle des femmes qui sont les principales victimes de violence sexuelle dans les lieux publics, en améliorant les compétences du personnel à intervenir en cas de situation à risque de violence sexuelle33,34. Ces formations réussissent à diminuer leur adhésion à des mythes sur la violence sexuelle et à améliorer leur sentiment d’être prêt et confiant à intervenir en cas de situation de violence sexuelle. L’effet de ces formations sur les gestes de violence sexuelle subis ou commis n’est toutefois pas documenté33.
Approche par témoins actifs
L’approche par témoins actifs est adoptée dans plusieurs programmes ou interventions spécifiques. Elle consiste à encourager les personnes présentes lors d’une situation de violence sexuelle, ou à risque de l’être, à intervenir pour empêcher qu’elle se produise ou pour la faire cesser35. Cette approche vise à encourager les individus à promouvoir des normes sociales non violentes et à diminuer la tolérance collective à l’égard de la violence sexuelle, qui est un facteur associé à la violence sexuelle36,37. L’approche met aussi l’accent sur l’influence des pairs, qui joue un rôle important dans la violence sexuelle, puisqu’elle peut être à la fois un facteur de risque (p. ex., approbation du recours à la violence par ses pairs) et un facteur de protection de la violence sexuelle (p. ex., soutien des pairs)37,38. Les programmes qui adoptent l’approche de témoins actifs sont surtout implantés et évalués dans les milieux scolaires et d’enseignement supérieur, mais aussi dans des équipes sportives et, plus largement, dans la communauté39–41.
Ces programmes réussissent, de manière générale, à améliorer les connaissances sur la violence sexuelle et sur les stratégies d’intervention. Ils contribuent également à réduire l’adhésion aux mythes sur la violence sexuelle et à améliorer les attitudes égalitaires et prosociales. Ils renforcent aussi la volonté et l’intention d’intervenir en tant que témoin, la capacité à bien identifier une situation propice à une intervention, en plus de favoriser les interventions effectuées en tant que témoins. Ces effets sont surtout présents à court terme, mais ne perdurent pas à long terme42–48. Les effets sur les gestes de violence sexuelle sont plus mitigés, notamment en raison du fait que les situations de violence se produisent souvent en privé, sans témoin. Certaines études rapportent une diminution des gestes de violence sexuelle subis et commis, alors que d’autres non43,45,47.
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Rédaction : Maude Lachapelle, conseillère scientifique, INSPQ
Collaboration : Anne-Sophie Ponsot, conseillère scientifique, INSPQ
Révision externe : Larissa Ouedraogo, M.Sc., agente de planification, de programmation et de recherche, direction régionale de santé publique, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Geneviève Paquette, Ph. D., professeure titulaire, département de psychoéducation, Université de Sherbrooke
Jacinthe Dion, Ph. D., professeure, département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières