Dépistage

La Montérégie choisit d’inverser la tendance : des initiatives dans l’action

En étudiant les services de dépistage et de traitement des ITSS, le constat montérégien reflète celui de bien d’autres régions du Québec : certaines populations sont moins bien desservies, particulièrement celles présentant des problématiques de santé plus complexes (jeunes, HARSAH, UDI, etc.).

À la lumière du portrait dressé dans le rapport Épidémie d’infections transmissibles sexuellement et par le sang – Inversons la tendance ! rédigé par Dre Jocelyne Sauvé, la directrice générale de santé publique de la Montérégie, la région n’a pas hésité à entrer dans l’action et à se mobiliser pour faire plus, pour faire mieux.

Cet éloquent rapport ainsi que la tenue de la Journée montérégienne de santé publique sur le thème des ITSS ont mobilisé les troupes régionales en vue d’améliorer leur contribution à la lutte. Les paliers local et régional se sont alors donné la main pour intensifier leurs actions. De belles initiatives sont nées.

Traquer les facteurs de risque

La recherche des facteurs de risque est un concept-clé dans la lutte aux ITSS au Québec puisqu’elle permet un dépistage efficace et une intervention préventive adaptée. Ce fait est bien connu en théorie. Or, un questionnement pratique demeure : comment effectuer une recherche efficace de facteurs de risque chez un individu?

Pour dépister les différentes ITSS, une partie de votre rôle consiste à évaluer le risque de transmission. Les données épidémiologiques indiquent que certains groupes sont plus à risque de contracter certaines ITSS. Votre évaluation doit s’appuyer à la fois sur les caractéristiques sociodémographiques des personnes qui vous consultent et sur la recherche de comportements à risque tels que relations sexuelles non protégées, partenaire anonyme, usage d’alcool, de drogue par injection, relations sexuelles entre hommes, etc. Alors que l’identification des premiers éléments peut être assez simple, l’investigation des seconds peut présenter certains…

HIV Serostatus Knowledge, Absence of Previous Testing and Sexual Behaviors among Injecting Drug Users

Connaissance du statut sérologique pour le VIH, absence de dépistage antérieur et comportements sexuels chez les utilisateurs de drogue par injection

Communication affichée présentée au congrès ISSTDR 2011, Québec, Canada

Thème

Peu d’études ont examiné le lien possible entre la connaissance de son statut sérologique pour le VIH et les comportements sexuels chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI). Nous présentons ici des données recueillies dans le cadre du réseau SurvUDI, un projet de surveillance épidémiologique du VIH et du VHC auprès d’UDI québécois recrutés dans la province de Québec et la ville d’Ottawa, la majeure partie dans les centres d’accès au matériel d’injection.

Public cible

Les résultats présentés ici intéresseront les épidémiologistes dans le domaine des ITSS. Ils sont également susceptibles d’intéresser tout acteur, intervenant ou décideur du système de santé québécois qui intervient auprès des UDI.

Faits saillants

La comparaison…

Questionnaire bref de recherche de facteurs de risque

Extrait des Lignes directrices canadiennes sur les ITS (ASPC)

En vue de cerner ou d’exclure rapidement les principaux facteurs de risque d’ITS, les Lignes directrices canadiennes sur les ITS propose le court questionnaire suivant :

« Une partie de mon travail consiste à évaluer les problèmes de la santé sexuelle et reproduction. Bien sûr, tout ce dont nous discutons aujourd’hui demeure strictement confidentiel. Si vous êtes d’accord, je voudrais vous poser quelques questions à ce sujet.

Êtes-vous actuellement sexuellement actif ou l’avez-vous été? Cela comprend le sexe oral ou anal, et non seulement les relations sexuelles génitales.Avez-vous des symptômes qui vous font soupçonner la présence d’une ITS? Avez-vous des ulcérations génitales ? Ressentez-vous des douleurs ou des brûlures lorsque vous urinez? Avez-vous remarqué un écoulement inhabituel du pénis, du vagin…

Avis sur l'optimisation du dépistage du cancer du col utérin au Québec

Patricia Goggin, Marie-Hélène Mayrand et collaborateurs

Thème

Ce rapport portant sur le dépistage du cancer du col de l’utérus s’inscrit dans la foulée des travaux sur la prévention des maladies causées par les virus du papillome humain (VPH). Il fait suite à l’avis intitulé Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec publié par l’Institut national de santé publique du Québec en 2007, et à l’élaboration d’un devis d’évaluation du programme de vaccination implanté au Québec.

Cet avis a pour objectif de repréciser la pertinence du dépistage du cancer du col utérin à l’ère de la vaccination et, surtout, d’identifier les conditions, stratégies et moyens pour maximiser l’efficacité et l’efficience du dépistage de ce cancer au Québec.

Public cible

Rédigé d’abord à l’intention des décideurs du ministère de la Santé et des Services sociaux, le rapport est également pertinent pour tous les intervenants, chercheurs…