Rendre accessible du matériel stérile d'injection : pour aller au-delà des préjugés

Vidéo de la Direction de santé publique du CIUSSS de l’Estrie-CHUS

Destinée au personnel des Centres d’accès au matériel stérile d’injection (CAMI) et aux organisations concernées, cette vidéo vise à améliorer l’accès et la qualité de ce service afin de réduire les conséquences de la consommation de substances psychoactives. Elle a été produite par la Direction de santé publique du CIUSSS de l’Estrie-CHUS, en collaboration avec certains partenaires clés. À partir de témoignages (médecin, pharmacien, intervenant, utilisateurs du service), cette vidéo vise à sensibiliser les partenaires et le personnel des établissements de santé qui sont en contact avec les utilisateurs de substances psychoactives à leur réalité et à l’importance d’offrir du matériel stérile dans une approche de non-jugement et de respect.

L’hépatite C est souvent contractée par les personnes qui consomment des substances psychoactives par injection (médicaments opioïdes, héroïne, cocaïne, etc.) à cause du partage de matériel. Rendre accessible du matériel stérile gratuit contribue à favoriser l’adoption de comportements sécuritaires qui réduisent les risques pour leur santé, dans la mesure où ce service est adapté aux réalités de ces personnes et exempt de jugements et de préjugés. Ceci s’inscrit dans une démarche globale de réduction des méfaits, et à propos de laquelle vous pouvez trouver plus d’information ici. Même si certains sujets sont un peu anciens, ils restent néanmoins toujours d’actualité.

La vidéo parle également de nombreux préjugés et de la stigmatisation auxquels les utilisateurs de ces services font face. C’était d’ailleurs un des thèmes développé lors de la nouvelle de Santé Montréal pour la journée mondiale de lutte contre le sida : le plus dangereux avec le VIH, c’est les préjugés. Plusieurs ressources ainsi qu’un cours dédié aux dispensateurs de services sociaux et de santé vous ont d’ailleurs été présentés sur Espace ITSS, alors n’hésitez pas à retourner les consulter pour être mieux outillé dans votre pratique.

Rédigé par
Fannie Defay (INSPQ) et Marie-Josée Riel (DSPub Estrie-CHUS)
Date de publication
11 décembre 2019