Les infections transmisses sexuellement et par le sang (ITSS) sont encore très tabou au sein de notre société. Ce sujet de conversation pas très tendance et plutôt gênant reste somme toute un important problème de santé publique. En effet, chaque année, plus de 40 000 Québécoises et Québécois reçoivent un diagnostic d’ITSS, que ce soit la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, la lymphogranulomatose vénérienne, une hépatite infectieuse (VHB ou VHC) ou bien l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ce nombre n’inclut pas les milliers d'autres personnes qui apprennent qu'elles sont atteintes de l'infection par l’un des virus du papillome humain (VPH) ou de l'herpès génital. Cette augmentation constante des ITSS est très préoccupante et il est...