Le binge de cocaïne : facteurs de risque et pistes pour l’intervention

La Chaire de toxicomanie de l’Université de Sherbrooke, située au Campus Longueuil, vise, entre autres, à améliorer la compréhension des conduites addictives ainsi que la prise de risque associée chez différentes populations. La programmation comprend plusieurs projets portant sur la consommation de substances psychoactives chez les usagers de drogues les plus vulnérables comme les personnes de la rue.

Dans cette capsule, nous nous intéressons particulièrement aux usagers de cocaïne puisqu’elle est une substance très souvent consommée par les usagers de drogues rencontrés dans les centres d’accès au matériel de consommation au Québec. Chez eux, la cocaïne est consommée principalement par injection ou inhalation sous sa forme crack. Ces usagers s’exposent à des risques élevés d’infection au VIH et au virus de l’hépatite C (VHC) lorsqu’ils partagent entre eux du matériel de consommation ou lorsqu’ils adoptent des comportements sexuels à risque. De plus, de par les effets intenses et de courte durée de la cocaïne, les risques pour la santé peuvent être accrus puisque la cocaïne peut être consommée de manière intensive et compulsive (binge). Le binge de cocaïne est un phénomène préoccupant très peu étudié. Nous vous invitons donc à écouter cette capsule vidéo qui présente l’ampleur de cette problématique chez les usagers de cocaïne qui s’injectent ou fument le crack, les facteurs de risque associés ainsi que les pistes pour l’intervention.

Cette capsule rapporte les résultats des travaux menés par la professeure Élise Roy, titulaire de la Chaire de toxicomanie et ses collègues qui ont été publiés dans la revue Addictive Behaviors. Les personnes désireuses d’en savoir davantage peuvent consulter l’article Examining the link between cocaine binging and individual, social and behavioral factors among street-based cocaine users (2017) Roy É, Arruda N, Jutras-Aswad D, Berbiche D, Perreault M, Bertrand K, Dufour M, Bruneau J.

Rédigé par
Émélie Laverdière - Chaire de toxicomanie de l’Université de Sherbrooke
Date de publication
10 avril 2017