En 2023

60 000

Il s’agit du nombre moyen de nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année chez les Québécois entre 2019 et 2023.

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Le taux de nouveaux cas de cancer est stable chez les femmes et diminue légèrement chez les hommes dans les 10 dernières années. Malgré un écart réduit de moitié, les hommes demeurent plus touchés. 

L’incidence du cancer correspond au nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués au cours d'une période donnée. 

En 2011 et 2012, l’intégration des rapports de pathologie a artificiellement augmenté le nombre de nouveaux cas de cancer. Ces données ne sont donc pas comparables aux autres années.  

Les données d'incidence de l'année 2023 pour les régions de résidence du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine sont incomplètes et seront mises à jour lorsque possible.

Notez que les graphiques présentant des taux — soit les graphiques 1.1, 1.2a, 1.2b, 2.1, 3.1a et 3.1b — illustrent les données des hommes et des femmes, mais jamais des sexes réunis. En revanche, les graphiques de nombres — soit les graphiques 1.3 et 2.3 — présentent les données pour les hommes, les femmes, ainsi que pour les sexes réunis.  

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les taux ou proportions brutes et ajustés, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la période la plus récente de l’indicateur est affichée. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou autres.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’incidence du cancer correspond au nombre de nouveaux cas de cancer.  

Le terme « cancer » englobe un groupe de maladies se caractérisant par la transformation de cellules qui deviennent anormales, qui prolifèrent de façon excessive et qui peuvent se propager à d’autres parties du corps. Il existe plus de 200 types de cancers différents. Ils sont déterminés par l’organe ou le tissu d’origine où ils se forment (sein, poumon, os, cerveau, etc.).  

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présente l’incidence du cancer, soit le taux ajusté pour 100 000 personnes du nombre de nouveaux cas de cancer pour un type de cancer ou un siège donné, diagnostiqués au cours d’une période (Comité consultatif de la société canadienne du cancer, 2023).
  • La définition de l’incidence et d’un taux ajusté sont disponibles dans le glossaire.
  • Les taux ont été ajustés selon la structure par âge (0 à 4, 5 à 14, 15 à 24, 25 à 44, 45 à 64, 65 à 74, 75 ans et plus), sexes réunis, de la population de l'ensemble du Québec en 2016.Le nombre de nouveaux cas de cancer (incidence) est différent du nombre d’individus atteints de cancer (prévalence).
  • Le nombre de nouveaux cas de cancer (incidence) est différent du nombre d’individus atteints de cancer (prévalence).
  • Le type de cancer, aussi appelé siège, correspond au cancer primaire, c’est-à-dire le site du corps où le cancer s’est développé en premier. Si le cancer se propage, on continue de le nommer selon son site d’origine. Par exemple, un cancer du sein qui se métastase au foie reste un cancer du sein, et non un cancer du foie et ce, même si les tumeurs au sein sont disparues.
  • Il existe des tumeurs malignes et bénignes. Les indicateurs sur l’incidence du cancer se rapportent aux tumeurs malignes seulement, à l’exception de la vessie qui inclut les tumeurs à comportement in situ, considérées comme ayant un comportement infiltrant aux fins de la déclaration des cas de cancer.
  • Certains cancers de la peau autres que le mélanome sont exclus du calcul de l’incidence.
  • Les données d’incidence proviennent du Registre québécois du cancer (RQC).
  • Les périodes de 5 ans sont établies rétrospectivement à partir de la dernière année disponible.
  • Les nombres présentés dans les graphiques par période sont des nombres annuels moyens et non des nombres totaux pour la période.
  • Les sièges de cancer et les codes qui leur sont associés correspondent à ceux utilisés par la Société canadienne du cancer.
  • En 2020, au début de la pandémie de COVID-19, une baisse de l’incidence du cancer a été observée. Toutefois, cette diminution ne signifie pas que moins de personnes ont réellement développé un cancer durant cette période. Elle s’explique plutôt par les retards ou les interruptions dans les services de santé, notamment le dépistage du cancer, ainsi que par les difficultés d’accès aux soins engendrées par les mesures de confinement.
  • Dans les graphiques 1.1 et 2.1, le menu permet de sélectionner les 23 principaux sièges de cancer ainsi que le total des cancers. Toutefois, les cancers qui ne font pas partie de ces 23 sièges ne sont pas présentés. Par conséquent, la somme des cas pour les 23 sièges ne correspondra pas exactement au total des cancers.
  • Les graphiques présentant des taux — soit les graphiques 1.1, 1.2a, 1.2b, 2.1, 3.1a et 3.1b — illustrent les données des hommes et des femmes, mais jamais des sexes réunis. En revanche, les graphiques de nombres — soit les graphiques 1.3 et 2.3 — présentent les données pour les hommes, les femmes, ainsi que pour les sexes réunis.
  • À noter que selon le cadre méthodologique du plan national de surveillance, un résultat dont le nombre est inférieur à 5 peut être diffusé selon différentes variables de stratification, à condition que l’ensemble des âges soit sélectionné et que le coefficient de variation soit inférieur à 33,3 % (pour les fichiers administratifs).
  • Les résultats affichés ont un coefficient de variation inférieur à 33,3 %.
  • Les taux d’incidence ajustés selon l’âge sont calculés avec la population du Québec de 2016.
  • Les termes « masculin » et « féminin » font référence à la variable « sexe » (homme ou femme) de la RAMQ (Régie de l’assurance maladie du Québec) qui n’est pas une mesure exacte du sexe assigné à la naissance ni de l’identité de genre, mais fait plutôt référence à la mention légale de sexe inscrite à l’état civil.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Limites méthodologiques

  • Le registre québécois du cancer (RQC), créé en 2010, remplace le Fichier des tumeurs du Québec (FiTQ) qui contenait les données d’incidence du cancer de 1984 à 2010.
  • Les cas de cancer qui n’ont pas nécessité d’hospitalisation ou de chirurgie d’un jour n’ont pas été déclarés au FiTQ. Ainsi, une sous-estimation du nombre de nouveaux cas de cancer peut être observée antérieurement à 2011 et est plus importante pour certains sièges tumoraux tels que la prostate, la vessie et le mélanome.
  • Les années 2011 et 2012 correspondent à une phase de transition durant laquelle l’ajout d’informations des rapports de pathologie pour alimenter le RQC a influencé le nombre de cancers colligés (ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), 2021, 2020 et 2018). Il ne s’agit donc pas d’une réelle hausse de l’incidence. En conséquence, les résultats pour ces années ne doivent pas être comparés avec ceux des autres années présentées.
  • À partir de 2013, l’enregistrement des cas de cancer se fait par les registraires des registres locaux de cancer (RLC) et s’appuie sur une analyse complète du dossier médical de la personne.
  • Les cas de résidentes et résidents du Québec diagnostiqués ou traités pour un cancer au Nouveau-Brunswick ont été ajoutés jusqu’en 2016, alors que ceux provenant de l’Ontario l’ont été jusqu’en 2012. Par conséquent, le nombre de tumeurs pour les régions sociosanitaires limitrophes à ces provinces peut être sous-estimé depuis ces années.
  • Enfin, il est à noter que les données d’incidence de l’année 2023 pour les régions de résidence du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie - Iles-de-la-Madeleine sont incomplètes et seront mises à jour lorsque possible.

Références

Comité consultatif de la société canadienne du cancer. 2023. Statistiques canadiennes sur le cancer 2023. Gouvernement du Canada et Société canadienne du cancer, 112 p. 

Citation suggérée :  Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L’Indicateur de santé publique : Incidence du cancer. Institut national de santé publique du Québec.  Consulté le [date].